Rencontre avec… Anouk Garnier

Sébastien Desbenoit : Anouk, comment as-tu découvert la course à obstacles ?

Anouk Garnier : Je travaillais chez CMG et, à l’époque, on m’a proposée de faire une Spartan. J’avais déjà fait des boot camp de trois jours avec des anciens des forces spéciales de Lorient dans le cadre d’un séminaire. C’était des parcours du combattant et j’ai tout de suite adoré les obstacles. Par rapport aux commandos, une Spartan peut paraître facile !

J’ai donc commencé à la cool en équipe, en 2014, avant de terminer deuxième pour ma première en Élite en 2015 sur la Sprint puis troisième sur la Super le lendemain.

Sébastien Desbenoit : Et du coup direction les championnats du monde…

Anouk Garnier : Je ne savais même pas que cela existait quand Olivier Castelli de Spartan Europe me l’a proposé ! Du coup, on a décidé de faire une cagnotte avec Marie [Bellego] pour aller en direction de Lake Tahoe aux États-Unis.

Sébastien Desbenoit : Qu’aimes-tu dans notre discipline ?

Anouk Garnier : Les obstacles ! La course me fait royalement chier : je n’aime pas les longueurs entre les obstacles. Mais les obstacles : j’adore. J’ai fait 20 ans de Gym : c’est peut-être cela qui me fait kiffer.  C’est aussi le côté physique : tu es tout le temps hors de ta  zone de confort. Tu te demandes ce que tu fais là et quand tu passes l’arrivée : quelles sensations !

Sébastien Desbenoit : Tu dois être ravie de l’annonce d’un format court aux championnats du monde de courses à obstacles…

Anouk Garnier : Ah bon ? Comment ça, il y a un format court ? J’adore. C’est comme pour les BarjoXgames : c’est hyper court, hyper explosif : c’est moi.

Sébastien Desbenoit : Tu as rejoint la Fadateam cette année, félicitations !

Anouk Garnier : Après Valmorel, Jérémy m’a appelée. On s’est rencontré avec Marion et Jérémy aux championnats du monde. On partage les mêmes valeurs, les mêmes délire : il faut que le meilleur gagne mais aussi que ce soit fun et passer des bons moments ! Le but s’est de s’amuser et de s’éclater. Je suis pas en mode « je veux gagner à tout prix » : je veux avant tout m’amuser et profiter avec un bon esprit d’équipe. C’est soudé que tu peux faire de belles choses.

Sébastien Desbenoit : Quel conseil donnerais-tu à un débutant ?

Anouk Garnier : Ne viens pas dans ce truc de fou. Déconne pas, c’est un truc de dingue ! Sérieusement : tout le monde est capable de faire une course à obstacles même avec très peu d’entrainement. On peut toujours s’entraider, faire la course en marchant. Il ne faut pas avoir peur, y aller et se lancer.

Suivez les aventures d’Anouk sur sa page Facebook