Avec les 5000 coureurs de la première Tough Viking

Le samedi 1er octobre s’est déroulée pour la première fois en France la Tough Viking, dans le camp militaire de Frileuse, à Beynes (78).

En chiffres, la Tough Viking c’était plus de 5000 coureurs, une distance de 8km et 25 obstacles. Dès l’arrivée sur le site, on a l’impression d’une organisation sérieuse, le parking est bien indiqué, gratuit pour les voitures transportant au moins quatre personnes (pour limiter l’impact écologique), et une fois passées les inévitables fouilles des sacs, la récupération des bandanas et des puces de chronométrage se fait sans encombre. L’ambiance est au top, la musique sur la zone de départ et le speaker chauffent les vagues de coureurs, on a vraiment envie de se lancer. Nous allons ensuite nous changer puis mettre nos affaires à la consigne, qui montre également une super organisation ! On dépose nos affaires dans  un sac poubelle numéroté correspondant au numéro de dossard qui est ensuite entreposé dans une zone réservée. Voilà pour les détails d’organisation, il est maintenant temps de se lancer dans la course.

Nous étions quatre inscrits à courir pour l’équipe HachenplastiX-Obstacle, malheureusement la cheville de Max a décidé de trahir son propriétaire à l’échauffement, 10min avant le départ, et nous ne sommes plus que trois sur la ligne de départ (la hache gonflable de notre camarade tombé nous a symboliquement accompagnée sur cette course).  Après un échauffement en musique, le top départ est donné pour notre vague, et déjà se dresse devant nous le premier obstacle : l’équipe de football américain ! Malgré le fait que l’équipe engagée par l’organisation a annulé au dernier moment, des bénévoles courageux les ont remplacés au pied levé, et ils  n’ont pas hésité à aller au carton!

Le second obstacle était celui que nous redoutions le plus: l’ice tank, un bain d’eau glacé dans lequel il était obligatoire de s’immerger entièrement, très vivifiant ! S’en suivent une succession d’obstacles plus classiques: des passages dessus-dessous, des palissades inclinées, des rampings, de la boue, des portées, … tous de très bonne facture et bien répartis. Un seul obstacle n’a pas été à la hauteur en terme d’organisation : un bloc de béton accroché à une chaine à trainer dans la boue. Le parcours à effectuer n’était pas très clair, et malheureusement les bénévoles présents n’avaient pas l’air beaucoup plus au courant de la tâche à effectuer. Du coup la plupart des coureurs ont simplement trainé ce bloc sur quelques mètres avant de le laisser sur place provoquant de gros embouteillages.

Le camp militaire de Frileuse offre un cadre idéal au déroulement de ce genre de course: un terrain vallonné et boisé qui rend la course très agréable, et permet de placer quelques obstacles naturels avec quelques pentes très raides.

Cette course est particulièrement axée sur la force, avec de nombreux obstacles de bras, notamment un long pont de singe, une corde lisse assez haute et une traversée en dip sur des barres parallèles.

Sur le reste des obstacles tout était parfait, nous avons particulièrement apprécié la fameuse rampe finale, très impressionnante ! Une autre épreuve phare de cette série sont les roman rings, une succession d’anneau auxquels se suspendre. La structure était très bien faite, sauf peut-être une taille un peu restreinte. Il s’agit d’une épreuve assez longue à passer, et seulement 5 coureurs pouvaient passer en même temps, ce qui a créé un gros embouteillage (environ dix minutes d’attente). L’épreuve du feu était un peu timide, et moins mythique que ce qu’annonçait la vidéo de promotion, mais l’organisation a fait savoir que les autorités ont décidé au dernier moment d’entourer les brasiers de barrières et à seulement les contourner au lieu de sauter par dessus, un peu dommage.

A l’arrivée, une inévitable médaille, et une barre de céréale pour refaire le plein.  Les douches ensuite à la lance à incendie, avec une organisation encore bien rodée.

En bref, bien que ce fut la première édition de cette série en France, nous avons pu profiter d’une organisation presque sans faille et d’une série d’obstacles de qualité et parfois grandioses. La tough viking deviendra probablement une course classique à inscrire dans tout calendrier d’ « obstacle racer » qui se respecte.