Le 7 mai 2022, à Bouillon en Belgique, la tant attendue Médiéval Run revenait après trois années d’absence. 
Le site de Bouillon avec son château fort, les méandres de la Semois, et les collines ardennaises sont un lieu absolument magnifique pour la réalisation d’une course à obstacle. 

Photo Medieval Run


La Médiéval s’était petit à petit forgée une solide réputation de course exigeante sur la partie Running (15km et environ 600m de D+) et sélective sur les obstacles. Lors des précédentes éditions, le samouraï ainsi que le destroyer avait laissé de profondes cicatrices dans le mental des runners aguerris. Le passage dans le château et des épreuves plus accessibles permettaient également aux vagues open de prendre beaucoup de plaisir lors de cet évènement.


C’est donc avec une grande impatience que les coureurs attendaient cette nouvelle édition. À la lecture du Rulebook,  il y a quelques semaines, on pouvait craindre soit une présentation à minima de l’épreuve, soit une édition amoindrie. On ne se trompait pas beaucoup…. si la partie running n’apportait pas beaucoup de surprises, c’est sur les obstacles et l’organisation que les coureurs (élite ou loisirs) ont été déçus. Peu d’obstacles, certains mal situés, et une ambiance sur le village qui ne faisait pas honneur aux éditions précédentes.


Après le départ, le filet était bien trop tot et peu sélectif si l’on suivait un participant… puis 2 palissades peu difficiles et un peu de ramping . C’était ensuite parti pour 5km de running, un weaver,  un grimper de rondins, un tirage de pneu (qui a bien puisé dans le cardio) et le samouraï. Le samouraï était toujours aussi sélectif de par sa localisation et par l’absence d’eau permettant d’augmenter l’adhérence aux poteaux. Une palissade, du run, une planche irlandaise, puis low rig/murs flottants/tirage de poids/Anneaux et low rig final nous attendaient dans la vallée

Photo Gwenny Fit


Beaucoup d’obstacles manquaient sur cette course : pas de Monkey Bar, pas de montée de corde, pas de porté, pas de tranchée boueuse, pas de high rig…. bref, la disette. Et pour les fétichistes de la médaille finale, il faudra repasser 🙁
Pourquoi une telle différence par rapport aux précédentes éditions ? Les commentaires sur Facebook des participants ne sont pas tendres….Contacté avant d’écrire ce compte rendu., Dimitri de la société Crazy Run  à qui j’ai fait part de différentes critiques formulées ici mais que j’ai pu entendre également au village s’expliquait simplement. Le choix pour Crazy Run était simple : maintenir une édition amoindrie ou mettre la clé sous la porte. Le choix a été fait, les coureurs apprécieront-t-il cette option ? La médiéval s’en remettra-t-elle ? 

Podium Elite Femme

  • 1 Ibtissam Gardabou  (1h37)
  • 2 Quinie Verheijen  (1h38)
  • 3 Melissa Bearzatto  (1h39)

Homme

  • 1 Xavier Reigner (1h15)
  • 2 Jonathan Grosdent (1h18)
  • 3 Romain Guibert  (1h23)

AG

Jean-Philippe Guilloux