En préambule des tests de championnat de France de dimanche 10 octobre, Obstacle.fr était à l’Auvergnate Extrême. Durant ce week-end, ce sont deux mille participants qui se lanceront à l’assaut de la vingtaine d’obstacles du huit kilomètres et des trente obstacles du treize kilomètres. Cette dernière distance comportait une difficulté supplémentaire avec un dénivelé positif de six cents quinze mètres.

Outre le tracé exigeant, certains obstacles étaient particulièrement relevés (voir notre compte-rendu). Toutefois, pour s’adapter à tous les niveaux, la course proposait deux niveaux de difficulté sur les six obstacles les plus techniques.

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Béatrice & Hélène : « C’était physique, il y a besoin d’un peu d’entrainement mais même sans préparation c’est possible en évitant quelques obstacles. C’était super ! Dur au début avec le trial et après c’est top ».

Les imberbes du X : « C’est notre première course à obstacles. C’était une grosse angoisse les jours et les heures avant l’épreuve mais on a vraiment bien rigolé. Il y avait une excellente ambiance et c’était pas facile quand même. Le pire, c’était l’eau glaciale ».
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Récit de course

Après un échauffement sommaire, je me lance sur le tracé de l’Auvergnate Extrême à 10h30. Comme pour la Yéti Race, les obstacles sont rassemblés en zone d’obstacles. Nous allons traverser six zones d’épreuves sans compter les petits obstacles bonus.

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Après une première portion de course, nous arrivons donc sur la première zone d’obstacles. Le premier qui se dresse devant nous est une pyramide d’échelles. Une fois passée cette mise en jambe facilement, les deux premières vraies difficultés nous attendent : un « jeté » et une corde horizontale d’une trentaine de mètres.

Inspiré de l’escalade, le jeté est un obstacle fabuleux pour les sensations. Je pose mes pieds sur une bordure et mes mains sur une grosse prise fixées à un mur. Ma position ressemble alors fort à celle d’une grenouille. Je me balance pour prendre de l’élan et je me jette à la verticale pour attendre le haut du mur. L’impression de vitesse et la phase d’accroche sont jubilatoires.

Après avoir conclu cette première zone avec un filet vertical, le parcours typé trail continue. Nous passons entre les champs avant d’atteindre une nouvelle zone avec trois nouveaux obstacles : un mur vertical, un saut statique et un passage dans une belle boue bien grise. Le bénévole nous arrête pour nous distribuer des bonbons : sympa !

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Le premier ravitaillement marque la bifurcation entre le huit et le treize kilomètres. Sur la boucle de distance, la plus grande, nous avons été prévenus par l’organisation : il y a aura peu d’obstacles (seulement trois rampés) mais la véritable difficulté vient du dénivelé. Ces quelques kilomètres nous emmènent vers plus de quatre cents mètres de dénivelé positif ! L’Auvergnate est un trail. Un vrai.

Les mollets en feu, j’arrive sur le second ravitaillement et une nouvelle zone d’obstacles. Cette fois-ci le jeté comporte cinquante centimètres de plus. Je le passe une nouvelle fois. Tout comme les deux autres franchissements proposés.

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Une belle descente, enfin, nous emmène désormais vers les trois dernières zones d’obstacles. Au programme, une terrible araignée : un obstacle à faire en position de pompe, une poutre, une montée entre deux murs et un terrible passage sur des pans inclinés demandant vitesse et rebond. La fatigue commence à se faire sentir avant d’arriver sur une nouvelle zone. Le bassin.

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Il est compliqué de compter les obstacles du bassin. J’attaque ce passage par une descente à quarante-cinq degrés à l’aide d’une corde et une bouée autour de moi. S’en suit un petit circuit dans l’eau juché sur la bouée avant de remonter la pente, toujours à l’aide d’une corde, bouée à la main. Derrière cela, un pont de singe nous attend. Celui-ci descend vers le bassin et se conclut par une forme d’échelle horizontale qu’il nous faut passer avec les bras pour faire tinter la cloche. Derrière un peu de nage nous attend et une nouvelle corde nous aide à repartir sur notre dernière portion de course.

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Une fois sur la zone d’arrivée, je ne suis pas au bout de mes efforts. Une rampe de quatre mètres (avec une version facile à 3 mètres vingt) se dresse devant moi. Je cours, je chute, échec. Derrière un obstacle fun mais exigeant m’attend. Le cube comporte trois étages dans lesquels il faut ramper avant de passer à l’étage supérieur. Après un obstacle de grand écart, le monkey bars final nous attend avec son départ à le trapèze volant et ses barreaux très écartés.

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J’ai passé l’arrivé deux heures et demie après être parti. Je termine vidé mais ravi. Certains obstacles étaient vraiment techniques. Ceux-ci rendent terrible l’Auvergnate Extrême. Pour récupérer, un bon repas chaud et copieux ainsi que des douches chaudes nous attendaient : une belle conclusion pour un bel événement.

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Les galeries

[Ajout du 11 octobre] Découvrez la galerie photo de la seconde journée de l’Auvergnate Extrême sur notre page Facebook.