Plus qu’un récit de course, cet article est un coup de gueule. Notre vidéo parlera d’elle-même en ce qui concerne notre esprit d’équipe, les épreuves et le parcours.

Le jeudi 05 mai 2016 avait lieu la première journée de l’édition parisienne de la MudDay, course à laquelle nous avons failli ne pas participer cette année pour plusieurs raisons.

Les inscriptions

En se pré-inscrivant sur le site, les futurs participants avaient soi-disant la primeur de l’ouverture des inscriptions et un code pour accéder au premier tarif.

Notre team étant plus qu’au taquet, nos 2 Capitaines se sont connectés le jour J afin de pouvoir bénéficier de cela, mais voilà… avec un serveur d’hébergement qui ne tient pas la route car trop de connexions simultanées, l’ouverture des inscriptions pour 3 villes en même temps et le choix « hasardeux » des personnes qui accédaient finalement à la page, impossible d’obtenir nos dossards à 45€ malgré 5h de connexion (x2). Pas un geste, pas une explication, aucun arrangement de la part d’ASO Challenges (organisateur de la course), sans oublier un manque cruel d’amabilité.

Encore une fois, A.S.O. devrait penser à faire comme quasiment TOUTES les courses, soit faire des tarifs par tranches de dates.

PArcoursSportif-TheMudDay

La vague de départ

Nous décidons tout de même, après moult discussions, de participer à la MudDay à plein tarif pour la faire découvrir à nos nouveaux équipiers. Nous formons donc 2 équipes de 4 avec un choix de départ à 10h00 le jeudi 05 mai. Mais voilà qu’à quelques jours de l’événement, en imprimant nos bons de retrait de dossards, notre team est séparée… de presque 5h ! Action, réaction, on envoie un mail à l’organisation pour savoir pourquoi et surtout savoir on peut tous partir ensemble. Autant dire que nous n’étions pas la seule équipe à avoir ce problème et qu’un joli mail de réponse automatique nous disait qu’ils verraient le jour J s’il est possible de nous regrouper (« s’il y a de la place dans la vague souhaitée »). Ah ok, c’est un sketch en fait ! Elle est où la caméra cachée ? Non, parce que se faire prendre pour des cons une fois, bon… mais 2 fois ça commence à faire beaucoup !

Et ce n’est pas fini ! (toute ressemblance avec une publicité existante serait le fruit d’une pure coïncidence ;)) Sur la route qui nous mène au camp militaire de Frileuse à Beynes, nous sommes stoppés par un énorme bouchon routier. Nous roulons au pas pendant plus de 45 minutes et perdons l’avance que nous avions prévu pour être sur place 1h avant le départ. Alors un grand OUI au plan Vigipirate mais dans ce cas, il aurait été bien de conseiller aux participants de partir très très tôt. Merci au Monsieur qui nous a apporté des bouteilles d’eau dans la voiture et dit de prendre la vague qu’on voulait puisqu’on ne serait jamais prêt pour 10h00.

La course… oui quand-même, on est là pour ça !

Une fois arrivés au village, nous nous présentons tous ensemble pour récupérer nos dossards. Évidemment, il est hors de question de scinder notre team et comptons bien partir à 9 à la même heure (ah oui, on a adopté un MudGuy en chemin :D).

L’annonce du départ de la vague de 10h20 se fait entendre et nous nous plaçons TOUS dans le sas passant outre la vérification des dossards… Hennn les voyous ! Non mais oh, depuis quand on est obligé de faire ça pour avoir le droit de courir avec son équipe ?!

Et c’est parti pour 13 km et 22 obstacles. Nous ferons court sur l’ensemble des obstacles pour une fois, mais il y a un bon équilibre entre force, agilité, équilibre. Les bras sont sollicités comme il se doit et le tracé de course est tellement dingue en terme de dénivelés qui s’enchaînent que les jambes ne sont pas en reste.
Un parcours difficile mais agréable sous un beau soleil ! Nous enchaînons les épreuves : ramping, bottes de paille, tunnels sous-terrains, différents plans inclinés, murs puis un nouvel obstacle apparaît devant nous : Silly Bars, très sympa et pas si facile qu’on pourrait le penser mais nous sommes tous passés.

Après ça, nous sommes obligés de scinder l’équipe en 2 pour cause de blessures : un genou et une cheville en mois, c’est sûr que c’est plus dur pour courir. Mais on enchaîne : poutre, passage de murs, port de seaux, Tarzan, la corde lisse, les, le si redouté Master Freeze et on s’éclate (dans tous les sens du terme, ahah) sur les butes de boue bien glissantes. Encore quelques obstacles, les échelles horizontales et la Finish Line électrifiée est à portée de main !

Une médaille bien méritée, un t-shirt Finisher, la Mud Beer et… mais où est le ravitaillement de fin ?… 1 brownie… et ??… rien…

Bilan

Grâce à notre état d’esprit, notre envie de se dépasser et de s’amuser, les 22 obstacles équilibrés en terme de capacités physiques et un parcours pas fait pour les Mudviettes, la course a été très sympa à faire. Cependant, nous sommes particulièrement déçus de l’attitude et du manque de respect de l’organisation, à dégoûter les participants de se réinscrire à la MudDay…

Vous pouvez retrouver nos vidéo et photos de la Mud Day Paris 2016 sur notre page Facebook : Parcours Sportif



RDV dans 15 jours pour tester une nouvelle course 😉