Nous la suivrons, ce week-end, lors des Championnats du Monde de Courses à Obstacles sur les pistes de Blue Mountain au Canada. Rencontre avec… Sandra Large (SWAT – Brubeck).
Sèb Desbenoit : Comment as-tu découvert la course à obstacles ?
Sandra Large : Grâce à Vincent Di Benedetto, je le connais depuis la maternelle : je suivais son parcours sportif sur Facebook… Et après plus d’un an d’hésitation, je me suis lancée en mai 2015 à la Mud Day de Paris.
Sèb Desbenoit : Qu’aimes-tu dans notre discipline ?
Sandra Large : Mis à part, les burpees je dirais tout ! Le fait de rencontrer des gens super différent de toute la France, l’ambiance dans le sas de départ… Il faut être un athlète complet : courir vite n’est pas suffisant, il faut également passer les obstacles mais aussi les franchir de façon intelligente et avoir un bon mental. Il faut des jambes, des bras et un cerveau.
Sèb Desbenoit : Un cerveau ?
Sandra Large : Certains obstacles ne nécessitent pas de force mais de la réflexion. Ce sont des trucs tout bêtes : le dernier qui me vient en tête c’était lors de la Ruée des Fadas de Lyon. Le premier obstacle était composé de bottes de pailles. Tout le monde montent dessus pour les passer alors que faire de grandes enjambées est beaucoup plus simple, plus rapide et moins fatiguant. Mais pour cela, il faut réfléchir vite pour s’adapter aux dimensions différentes dans chaque course, à chaque obstacle.
Sèb Desbenoit : Que souhaites-tu pour la discipline ?
Sandra Large : J’espère que le format court va se développer l’année prochaine. La présence aux championnats du monde du trois kilomètres est une première qui risque d’en inspirer plus d’un ! Il y aussi les parcours en salle de type Ninja Warrior et bien sur les BarjoXGames.