Ce dimanche 16 octobre, l’édition parisienne de la Frappadingue posait ses valises, enfin ses obstacles à Cormeilles-en-Parisis dans le Val d’Oise (95).
Suite à la lecture de plusieurs comptes-rendus sur cette série bien connue, et n’ayant pas encore eu l’occasion de la tester, nous étions impatients d’y être !
Notre team est composée d’une femme et quatre hommes. Pas de soucis pour se rendre sur le lieu de la course, passage au contrôle des voitures et des sacs, puis aux consignes (nos dossards ayant été récupérés la veille). Nos sacs sont chargés, ou disons plutôt jetés ! dans un camion car le départ et l’arrivée ne se situent pas au même endroit.
La course
Nous entrons dans le sas de départ, beaucoup d’ambiance, de la musique, mais pas vraiment d’échauffement. Nous nous élançons avec la vague de 10H10. Après quelques mètres, les premiers obstacles se dessinent : ramping électrifié, passage d’un mur en béton, ramping sous un filet, montées de talus où étaient prévues des cordes, mais vu le soleil et le terrain sec, nous n’avons pas besoin de nous en servir.
Ensuite, nous courons bien 1km sans croiser un obstacle, on ne voit plus personne devant, ni derrière nous, puis nous passons dans des tubes avant de franchir un petit mur incliné avec des cordes.
Premier bouchon… on piétine en attendant que les autres participants avancent, on voit au loin des tubes dans lesquels il y a des cordes afin de grimper en passant à l’intérieur, pas fou mais original comme obstacle, puis de nouveau des tubes à plat.
Arrive une succession de 4 palissades avec des rondins, on en profite pour reprendre un peu le large en les passant plus rapidement que les autres coureurs et enchaînons avec le grimpé de filet en pyramide.
Pour cause de manque de balisage et/ou de signaleurs, nous manquons à quelques reprises de prendre le mauvais chemin.
De nouveau une succession de murs, plus petits que les précédents et au nombre de 6, puis le traditionnel porté de sac où nous devons patienter un bon moment avant d’avoir des sacs à disposition pour effectuer une boucle au milieu de laquelle nous devons grimper un talus à l’aide d’une corde.
Nous arrivons déjà au ravitaillement de mi-parcours… [un petit aparté s’impose : lorsque nous nous sommes inscrits, c’était pour un tracé de 12km, mais il a été réduit à 8km en raison du plan Vigipirate qui nous « interdit » de passer dans la ville par mesure de sécurité]. Le ravito est correct pour un mi-parcours : eau, coca, jus d’orange, raisons et abricots secs.
Moment fun : le Ventryglisse, toujours aussi sympa quelque soit sa taille!
Puis un obstacle inédit pour notre team, le « cochon pendu », la corde brûle un peu les chevilles mais c’est plutôt sympa, même si on aurait aimé faire ça au-dessus d’un lac ou d’un bassin d’eau.
Quelques mètres plus loin, 4 gros « boudins » gonflables nous attendent, c’est marrant à franchir, on se jette littéralement dessus, on rebondit, on glisse, bref on s’amuse !
Les choses redeviennent plus sérieuses lorsqu’on arrive au pied du mur de 2m40 (2m50 peut-être ?), franchissement sans soucis de la team Parcours, on continue vers les poutres que l’on passe rapidement puis, enfin de la boue (oui, parce qu’on aime ça nous) ! Des buttes et des fosses bien profondes… pas pied dans la deuxième fosse, surprise.
Et là… troisième bouchon, mais comme sur le périph’ un jour de départ en vacances… on perd facilement 20 minutes, heureusement qu’il fait beau. L’obstacle suivant n’est pas assez fluide, on ne peut passer que par 3 dans des tubes immergés dans un bassin d’eau bien froide. Cet obstacle sera d’ailleurs le seul un peu angoissant.
La fin est proche, on tente d’accélérer un peu le rythme, même si nous ne sommes pas là pour faire un chrono, nous avons perdu beaucoup trop de temps sur 3 obstacles.
Le ramping sous les barbelés, check ! Le monté de cordes, OK ! Le Monkey Bar avec des échelles instables, géré chacun avec son style !
Nous finissons la course groupé pensant nous faire « choqués » dans le dernier obstacle, mais il n’en sera rien… ou alors on est des durs à cuire et on n’a rien senti.
On passe la Finish Line où on nous remet une médaille, petite photo de fin de course devant la bâche Frappadingue prise par nous-mêmes car pas de photographe à l’arrivée.
Le ravitaillement de fin est en intérieur et très complet : boisson énergisante, coca, jus d’orange, potage chaud, banane, madeleine, pain au lait…
Le bilan
La Frappadingue était très attendue et concluait notre saison 2016 de courses à obstacles, dommage qu’on ne reste pas sur une plus grande satisfaction.
Nous nous sommes amusés, c’est le principal, même si nous en attendions plus niveau originalité des obstacles et ambiance.
Les +
L’ambiance au départ, le t-shirt technique, la médaille Finisher, les ravitaillements, le site de l’event, quelques obstacles inédits pour nous.
Les –
Peu de sanitaires sur la zone de départ, le manque de balisage,la distance raccourcie, les sacs jetés aux consignes, l’arrivée à 2km du parking (trop de monde pour prendre la navette, on a préféré refaire le chemin à pied), pas de village ni d’ambiance à l’arrivée, peu de photographes sur le parcours.
Retrouvez nos photos et notre vidéo de la Frappadingue PANAM X’trem sur notre page Facebook : Parcours Sportif
Merci pour ce CR très intéressant et bravo pour votre esprit collectif.
Pourriez-vous me dire SVP comment était assurée la sécurité des participants sur la traversée en apnée des tuyaux immergés (4:54) ? C’est le seul obstacle qui m’aurait inquiété en tant que coureur… et même en tant qu’organisateur.
Bonjour « Petit Singe »,
Je dois admettre que ces tuyaux étaient très dangereux. Nous sommes partis à la première vague et il n’y avait que 5cm (à peine) pour respirer, et l’eau n’était pas à plus de 5/10 degrés… tout ce qu’il faut pour vite nous couper le souffle! Et pourtant les « surveillants » étaient sur leurs téléphones quand on est passés, personne pour vérifier si quelqu’un était coincé au milieu… et pas d’échappatoire! Pas top, donc.
Pas glop !
Merci pour ta réponse rapide, Aude.
Le reste de la course me semble très sympathique.