Une Barjo Tough Race canon !

Ce dimanche 19 juin 2016 sonnait le départ de la toute première Barjo Tough Race sur le terrain de l’Armée de Terre et plus particulièrement celle du 68° régiment d’artillerie d’Afrique : le camp militaire de La Valbonne dans l’Ain à quelques dizaines de minutes de Lyon. La BarjoXTeam, co-organisateur de l’épreuve, avait imaginée pour l’occasion une course de 6,8 kilomètres et 68 obstacles dans lequel se sont lancés 371 participants.

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« Nous avons voulu créer cet événement en tant que point d’orgue de notre journée portes ouvertes. Malheureusement, avec les événements actuels et les mobilisations de nos troupes, nous avons été contraints d’annuler cette journée de fête mais avons choisi de conserver cet événement sportif qui en appellera d’autres ».

— Lieutenant-colonel Benoit SaintLoubert-Bié, chef de corps du 68ème régiment d’artillerie d’Afrique.

Les résultats

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Pour cette première, la Barjo Tough Race proposait trois vagues Élite dont le premier vainqueur est Slohan Jean-Marie et l’équipe OCR French Pro Team. Tous les résultats ›

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« Avec tous ces obstacles, cette course était vraiment faite pour des coureurs de mon gabarit : moins rapide mais qui passe très bien les obstacles. Bravo à l’organisation qui a su créer des pénalités variées et un beau parcours malgré un balisage à vraiment améliorer : d’autres élites ont perdu beaucoup de temps sur cette course. Je profite pour remercier Olivier Guenegan ».

— Slohan Jean-Marie

Le compte-rendu

Après quelques minutes d’attente au poste de sécurité du camp militaire, je pénètre enfin sur le théâtre de cette première Barjo Tough Race au programme soixante-huit obstacles sur six kilomètres huit cent soit un obstacle tous les cent mètres.

Il est dix heures quarante, le groupe électrogène gonflant l’arche de départ a rendu l’âme mais qu’importe le départ de la première vague loisir est donné encadrée par un groupe de jeunes cheerleaders et leurs pompons. Dès les premiers mètres, nous passons à quatre pâtes dans de gros tuyaux bétons avant de se chauffer trente mètres plus loin sur un premier long passage de pneus pour faire monter les genoux.

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Sur le terrain plat du camp militaire, les buttes d’entraînement viennet donner du rythme à une course déjà intense de par sa densité d’obstacles. La faible distance entre les franchissements fait monter le rythme cardiaque. Les portés, rampés, enjambements s’enchainent ponctués par des épreuves plus techniques comme la planche irlandaise ou la palissade inversée.

C’est de la bombe

Utilisant pleinement le cadre militaire de la course, un obstacle me fait remplir des sacs de graviers à l’aide d’une pelle militaire avant de le porter sur une petite boucle. Avant l’arrivée, ce sera un obus de vingt-et-un kilogrammes qu’il me faudra emmener juste avant de passer sous un véhicule blindé. Mais avant cela, je me retrouve sur un stand d’entrainement pour un obstacle de tir.

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L’effort est intense mais les sourires sont sur les visages, le tempo imposé par les épreuves ne laissent pas le temps de se poser ou même de penser. Si beaucoup d’obstacles sont simples, composés de bottes de pailles, de pneus ou d’élastiques, la densité et les originalités compensent largement et font oublier l’absence d’obstacles de « bras » et de grandes structure prévus pour la deuxième édition.

Après une heure vingt de course, je franchis la ligne d’arrivée accueilli par les cheerleaders. La Barjo Tough Race est une course dense et physique mais qui reste par ses obstacles, sa distances et l’absence de pénalités dans les vagues loisirs accessibles à tous. Cette première a trouvé la formule juste pour satisfaire les participants de tous niveaux.

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Avec cette belle réussite, la Barjo Tough Race prend un départ canon.

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