Jean-Philippe Guilloux de la team HCT nous raconte sa course lors de l’édition 2017 de Tough Viking

Ce samedi 30 septembre se déroulait la Tough Viking au camp militaire de Frileuse, à Beynes. Grosse participation avec plus de 3000 participants. La franchise nordique s’est remis dans le bon sens après son édition de 2016 qui avait soulevé beaucoup de critiques (dont les miennes).

La course regroupait à nouveau beaucoup d’équipes du monde OCR: TR1BE, BARJO, SWAT, TORO, POD, SEALS, FOR TEAM, HCT, Lions… et une team de la légion :-). À nouveau un grand plaisir de retrouver les autres teams et d’affronter ensemble ce nouveau parcours. La météo n’est pas vraiment excellente mais il ne fait pas froid… et le ciel se dégagera rapidement.

Le gros plus de l’édition 2017 est la course: plus longue qu’en 2016 (11.5km), mieux répartie, de nouveaux obstacles, comme l’équipe de foot US, qui cette année était présente (il fallait savoir se placer!). L’obstacle est fun mais très aléatoire pour les vagues élite… mais ça change un peu ! Globalement, les obstacles sont mieux situés que l’année dernière, avec l’irish table placée en début de parcours. Les obstacles « corde » n’avaient pas souffert de la pluie de la veille ni de celle du matin… Pour ça l’organisation était au top : ils ont du installer les cordes le matin même car elles étaient sèches et le grip n’était pas difficile ou boueux.

Nouveauté aussi cette année, un toboggan! Sympa mais le revetement posé sur les pierres rendait l’expérience désagréable. Autre obstacle redoutable, le soulevé d’une boule de 80 kgs (homme) ou 60 kgs (femme)… qui nécessitait une technique adaptée pour ne pas se blesser le dos. Après le passage des « spinning wheels », nouvel obstacle lui aussi, on arrivait à la fameuse rampe déjà présente l’année dernière… Sacré kif de finir sur cet obstacle !

En conclusion, les obstacles étaient bien répartis sur le parcours, pas d’une difficulté rebutante (enfin sauf certains pour moi) et au final d’une bonne qualité. Une petite erreur de rubalise en sortie de soulevé de kettle nous aura perdu moi et quelques autres coureurs, 3-4 min de perdues qui rappellent que la fatigue fait perdre la vigilance.

Les pénalités sur les obstacles consistaient en 5 boucles de run sur une distance de 80 à 120 m en fonction des obstacles. La surveillance était minimale mais les OCRunnneurs semblaient respecter la pénalité.

Podium homme

  1. Florian Chastel (Barjo, FR)
  2. Geoffrey Nicolas (Prideordie, FR)
  3. Alexis Dewet (FR)

Podium femme

  1. Emelie Lindgren (MIT Tough Team, SWE)
  2. Camille Philippe (FR)
  3. Hanna Modig (Team Simon, SWE)

Podium équipes

  1. 2eme régiment étranger d’infanterie
  2. HCT
  3. SEALS-BLEUET DE FRANCE

À l’arrivée, un ravito très light mais une belle médaille et un t-shirt !

Comme l’année dernière, une douche froide à la lance à incendie : nettoyage rapide et efficace ! La boutique toujours avec des prix assez exorbitants pour qui veut se ramener un petit souvenir.

La franchise Tough VIKING a clairement fait un bel effort par rapport à 2016 et se hisse au niveau des très bonnes courses OCR françaises. Si la qualité et la technicité des obstacles augmentent en 2018, la course sera presque parfaite !

En terme d’organisation pré-course, il y a encore quelques loupés : pas d’email de confirmation dans les jours précédent la course, des textos pas envoyés à tous les participants… De même, la définition du terme élite et la classification des coureurs reste aussi à revoir… comme beaucoup d’OCRunneurs recherchent la qualif européenne, ça donne un cafouillage pré-course, des critères non respectés, et en post-course, des personnes inscrites en élite rétrogradées en open afin de pouvoir être sélectionné pour les OCR Europe. Moi-mÊme j’étais initialement en « Elite » (sans justificatif…le 38’ sur 10km, j’y suis pas encore), puis rebasculé en open sans avoir rien demandé. Bref, un aspect à revoir…