Un terrain périlleux, une météo capricieuse, une course qui force à se dépasser et des équipements qui tiennent la route : voici le debrief de la Spartan Race de Morzine.

Des épreuves terribles

Que ce soit sur l’Ultra-beast et son canyon, la Beast et son passage à deux mille mètres où la Super et sa distance proche d’une épreuve longue distance, les traceurs de Spartan Race se sont donnés à 100% pour faire de ces courses des épreuves où les concurrents devront puiser dans leur réserve.

Avec ces courses, Spartan Race confirme une nouvelle fois que ce n’est pas dans sa série qu’il faudra chercher les obstacles les plus techniques. En revanche, elle continue de s’imposer comme la référence des courses pour les personnes à la recherche du dépassement de soi.

Un bémol est toutefois à émettre pour les bouchons provoqués par le rassemblement de la Beast et de la Sprint dans Morzine. Mais les organisateurs ne pensait sans doute pas avoir un temps de parcours aussi long pour les coureurs de l’épreuve longue distance.

Un terrain périlleux

Avec de grands volumes de pluie et des milliers de participants, les chemins se transforment rapidement toboggan de boue. À écouter les coureurs de l’Ultra-Beast, après un premier passage correct, le seconde passage est devenu beaucoup plus technique voire périlleux sur certaines portions. Les derniers de la Beast et les concurrents de la Super ont dû redoubler de concentration et de vigilance. Précisons toutefois que si ce type d’événement est rare en course à obstacles, il est beaucoup plus courant en trail. C’est une contrainte naturelle des courses natures.

Les paysages étaient, une nouvelle fois, sublimes. Il font de cette course la Spartan Race à faire en France.

Une météo capricieuse

Trente-deux degrés le mardi, quatorze, au plus chaud, le samedi : la météo a, une nouvelle fois, jouée des tours sur cette Spartan Race de Morzine. La pluie, parfois dense, ayant même laissée la place à de la neige au point culminant de la course ! Vive le mois de juillet.

Le point équipement

Je courais pour la première fois avec le Baggy Compression Trail de Kalenji. C’est un produit que je ne recommande pas pour les Mud Run et les courses à obstacles techniques : s’il évacue très bien l’eau et la boue, la solidité du textile ne lui confère pas une espérance de vie très longue sur ce type d’épreuve.

J’en parlerais dans des tests plus détaillés mais les manchons de compression BV Sport Booster Elite ainsi que les Altra King MT m’ont donné de réelles sources de satisfaction.  Encore une fois, le tee-shirt Mudgear m’a prouvé sa résistance dans les barbelés et son efficacité dans la boue et le séchage.