Notre chroniqueur performance Mathieu était à la D-Day Race. Voici le résumé de sa participation !
J’arrive à Courseulles-sur-Mer dès le vendredi soir. Je récupère directement mon dossard, un tee shirt et une chaîne militaire sur la base de vie. Le personnel est disponible, accueillant et distribue beaucoup de goodies. Il y a déjà pas mal de monde. Je me dirige ensuite vers le parc situé juste à coté.
Après une nuit très courte et inconfortable dans ma voiture, le réveil sonne à cinq heures du matin. Direction le port, à deux kilomètres de là où aura lieu l’embarquement. Aussi tôt, la distance entre la base de vie et la ligne de départ n’est pas des plus agréables. Ce sera encore plus marqué à l’arrivée avec la même distance pour accéder aux douches. Avec des gens éparpillés, on ne se rend pas compte des six milles personnes sur place et l’ambiance est plus compliquée à faire monter.
Dans la pénombre, le froid et le vent, les coureurs des vagues élites arrivent. Après l’habituel échauffement collectif, les premiers coureurs embarquent vers six heures. L’organisation n’avait malheureusement pas prévu assez de places dans les bateaux « élite ». Je ne partirai finalement qu’à six heures trente six. Sans chronométrage, ni compétition, le départ anticipé était le seul avantage des pass « élite ». Mes quinze euros supplémentaires n’auront donc servi à rien. Frustant.
Nous sommes dix dans le zodiaque. Après un petit tour de bateau, le départ est donné. Je saute dans l’eau à huit degrés. Celle-ci m’arrive à la taille mais heureusement l’eau froide : je connais ! Ce moment est fantastique. Pour une prochaine édition, il pourrait être encore amélioré avec une bande son et des fumigènes afin de donner encore plus d’ambiance.
Après le débarquement, la course continue. Le terrain est varié. Le sable, les routes et les sentiers s’enchaînent et nous passons même sur un terrain de moto-cross. Les obstacles sont simples et globalement classiques. Une structure gonflable fun et des sauts sur des bunkers viennent compléter les habituels rampings, franchissements de murs, passages dans l’eau et la boue, portés…
Grâce aux passages de course assez longs, de quatre cents à huit cents mètres en moyenne entre les obstacles, j’ai pu maintenir une vitesse moyenne correcte et retrouver de bonnes sensations. J’ai malheureusement été assez ralenti par les autres concurrents devant moi. C’est normal sur une course à obstacles mais avoir payé le tarif « élite » aurait du m’éviter cela.
J’ai donc pu remonter une bonne partie des coureurs partis jusqu’à quinze – vingt minutes avant moi. J’ai couru sans trop forcer excepté sur les dénivelés et quelques portions roulantes. Toutefois, deux obstacles m’ont mis en difficulté : un mur de trois mètres où il me manquait des centimètres et le ramping de cent à cent-vingt mètres dans le sable à la fin. En ce qui concerne le mur, j ai dû m’incliner et passer comme beaucoup par le mur avec prises d’escalade.
À l’arrivée, j’ai eu du mal à comprendre que la course était terminée ! Seul le stand de ravitaillement matérialisait véritablement l’arrivée : une ligne d’arrivée et un badge militaire aurait fait un bon cadeau de finisher. Le balisage manquait aussi parfois : j’ai fait un bon détour de trois cents mètres.
Le bilan
La D-Day race est vraiment marquée « fun » et « loisir ». Ainsi , si vous souhaitez rigoler et passer un week end sympa avec votre groupe d’amis, cette épreuve vous conviendra sans doute, quoique onéreuse comparée à la concurrence malgré un fantastique départ en bateau.
Côté performance, j’attendais davantage du côté « élite » de l’épreuve voulue haut de gamme avec un tarif à cent euros. La vague élite était-elle vraiment utile ?
Il y a effectivement a redire.
L’organisation n’y était pas…
Difficile pour réserver comme promis un bungalow au camping ila fallu cinquante mail il ne savais pas ce qu’il proposait.
Le camp trop éloigner des départs car suivant vague bateaux ou sur plage le site n’était pas le même. Le froid avec la pluie et évidement tremper après course pour rejoindre le camping le soir.
Les sanitaires du camping bouchés par la boue.
Aucune ambiance sur le camp…. On nous avait écrit après remise récompense, buffet et bal. Je cherche encore le buffet.
L’obstacle N°2 la traversée de l’eau noir dégueux était cassé, le matin il y a avait des matelas en mousse de couleurs, les cerflex on lâchés à l’usage, 25min d’attente a d’autre (celui en bois après le benne froide). Souvent des tranchés de boues identiques a traversée, on aurai pu diversifier plus. J’ai vu des photos d’un obstacles en structure gonflable… Bah moi il n’y était pu… surement cassé aussi…. Le mur pas assez large pour le monde qu ‘ont étaient.
Le problème c’est mise a part les élites du matin, les départ bateaux se sont tous fait en même temps l’après midi sans espace de temps assez important pour fluidifier le trafic.
Par chance je me suis retrouvé avec une équipe d’abeilles et des pompiers qui ont mis une ambiance de fou pendant mon parcours. AU final ont a mis 2h30 pour boucler le circuit… Avec une bonne organisation on aurait pu gagner facilement 35min sur notre chrono. Il est vrai que l’arrivé est très très simpliste il aurai du donner les médailles seulement au Finsisher pour au moins marquer le coup.
Le départ bateau était sympa c’est un des seul point positif.
L’idée de départ était belle mais au final trop de lacunes entachent la course, et je ne trouve pas le prix élevé justifier.
Il auront au moins fait un geste en offrant les photos prises par Photo Running.
Peu importe le résultat , la maniére n’est pas la .
l’organisation de la Dday race exerce une censure honteuse sur les réseaux sociaux .
Nombreux sont les coureurs qui s’estiment floués par la prestation offerte et nous le faisons savoir à l’oganisation qui fait la sourde oreille .
Pire elle censure sytématiquement nos commentaires , alors que nous demandons légitimement des comptes .
c’est scandaleux
la course en elle méme bénéficiait d’un bel atout avec le départ en bateau . mais le reste est bine en deça de nos attentes pour un tel tarif .
beau résumé dont les dernieres lignes sont significatives : « j’ai eu du mal à comprendre que la course etait terminée » …. Si cher le dossard pour cela !!!