En 2014 et 2015, ce chirurgien-dentiste représentait la France aux championnats du monde de Spartan Race. Cet été, il sera à l’affiche de la version française de Sasuke : Ninja Warrior, le parcours des héros sur TF1. Rencontre avec… Rémi Fantino

Sébastien Desbenoit : Bonjour Rémi, comment as-tu découvert la course à obstacles ?

Rémi Fantino : J’ai fait beaucoup de course à pied et j’ai découvert la course à obstacles. Super fun, gros délire, on laisse tomber les temps au kilomètre et on profite. Le premier contact a eu lieu au village-expo du marathon de Paris en 2011 avec le stand de La Frappadingue de Montreuil-sur-Mer. Malheureusement impossible de faire cette course, les inscriptions étant prises d’assaut. J’ai vraiment découvert la discipline en 2013 avec La Frappadingue de Courchevel. J’ai adoré ! Quinze jours plus tard, je suis sur la Blue Star Challenge à Biarritz que je gagne. J’enchaîne avec une deuxième place sur La Frappadingue de Paris et puis je suis passé sur la première Spartan du Castellet. Et je me suis ensuite concentré sur des courses plus longues, plus dures, plus élitistes en fait.

Sébastien : Quel est ton plus grand moment de course à obstacles ?

Rémi : C’est difficile à dire, il y a du bon, du mauvais : franchir la ligne d’arrivée en pleurant, arriver au bout. Je pense quand même à mes premiers championnats du monde en 2014, dans le Vermont où je mets six heures dix-sept pour faire une course. Même en ayant fait six marathons, des semi-marathons et compagnie. C’est LA course qui m’a vraiment fait passer au-delà de mes capacités physiques et mentales. Ça a vraiment été une épreuve de finir.

Remi-France

Sébastien : Il parait que l’on risque de te voir dans les prochaines semaines…

Rémi : Normalement, si vous surveillez bien TF1, vous devriez voir mon passage dans Ninja Warrior, le parcours des héros. On se retrouve à ce moment-là !

Remi-Ninja

Sébastien : La dernière traditionnelle question : que conseilles-tu à quelqu’un qui veut commencer la course à obstacles sans connaître la discipline ?

Rémi : La course à obstacles, c’est d’abord de la course à pied. Il faut commencer par la course à pied pour avoir un bon cardio et après il faut être demerda. Il faut être touche à tout, bon partout. Cela ne nécessite pas forcément un entraînement de tueur à gage sur le haut du corps pour les courses loisirs. Il faut juste être capable de courir la distance. Ensuite, pour les courses comme Spartan Race, il est nécessaire de plus travailler les bras.