À 30 ans, Julien Giraud est le président de la team fun et sportive : Limoges Mud Run Club.  Ce passionné de courses à obstacles met son expérience au service de son équipe pour que chacun puisse prendre un maximum de plaisir et se dépasser.

Sébastien Desbenoit : Comment es-tu arrivé à la course à obstacles ?

Julien Giraud: Il y a 4 ans, avec mes deux meilleurs amis nous cherchions un défi à relever ensemble. Nous avons vu un reportage sur la Frappadingue de Courchevel. Cela correspondait exactement à ce que nous recherchions : un dépassement de soi et un défi atypique. Nous avons préparé celle de 2013 et tout est parti de là.

Je sortais de presqu’un an d’hospitalisation. J’avais quitté le monde militaire et j’ai été séduit par le fait de trouver une discipline qui me permette de rester opérationnel physiquement comme j’avais pu l’être grâce au parcours du combattant et mes séances de course.

Sébastien Desbenoit : Quel esprit pousse le Limoges Mud Run Club ?

Julien Giraud: Le dépassement de soi dans une ambiance de cohésion et de camaraderie : les personnes qui composent l’équipe viennent de tous horizons et certains n’auraient jamais pensé qu’un jour il se retrouveraient à ramper dans la boue pour le plaisir ! Voilà l’esprit : montrer à n’importe qui qu’il est capable d’y arriver avec de la détermination et un peu d’entraînement.

Julien-Cover

Sébastien Desbenoit : Quelle est ta place dans l’équipe ?

Julien Giraud: Avant tout je suis un passionné. Le terme de coach est sûrement plus adapté aux professionnels du sport. Mais tout le monde m’appelle coach dans l’équipe. J’organise et encadre les entraînements avec mon expérience de pratiquant et de passionné. Le fait d’avoir participé à un grand nombre de courses m’aide : j’ai notamment terminé la célèbre Tough Guy en 2014. [NDLR : Julien a terminé 675ème de la Tough Guy 2014 où seulement 2000 personnes avaient terminé la courses sur 9000 partant].

Je ne suis pas un technicien ce que je cherche à transmettre, c’est l’envie de se dépasser?. Mon domaine, c’est surtout l’aguerrissement. Je suis toujours là pour pousser mes camarades et les motiver, leur apprendre à se lâcher et prendre un maximum de plaisir. Le plaisir est la clé du dépassement de soi.

Sébastien Desbenoit : Le plaisir est la clé ?

Julien Giraud: C’est ça : il y a une part de ludique dans notre discipline qui est aussi importante que l’aspect dépassement de soi. Prendre du plaisir fait oublier la douleur et permet d’aller plus loin !