Sèb Desbenoit : Qui es-tu Philippe Bodet ?

Philippe Bodet : Je suis coach sportif depuis 2005. Je travaille dans le domaine de la préparation physique où je prépare notamment aux concours d’entrée dans les unités de gendarmerie, de personnes à la recherche d’une meilleure forme. Je suis également intervenant des clubs de fitness pour des cours de renforcement musculaire, de biking, etc. Avant d’être coach, je travaillais dans le transport aérien. J’ai tout plaqué pour vivre ma passion ; je n’envisageais pas de vivre sans faire sport. J’ai allié l’utile à l’agréable.

Spartan-Training

Sèb Desbenoit : Comment as-tu découvert la course à obstacles ?

Philippe Bodet : C’est l’ancienne responsable d’un club où je travaillais qui m’a parlé de Spartan Race. J’ai fais ma première course en septembre 2014, en équipe, à Jabelines près de Paris. J’aime bien courir, j’aime bien la variété dans l’entrainement. J’ai logiquement accroché avec cette forme de challenge. Dès que j’en ai eu l’occasion, j’ai foncé pour être formé Spartan SGX en mars 2015 avec Joe Di Stephano. Cela a vraiment été une nouvelle direction pour moi : et dans mon objectif de travail, et dans mon entraînement personnel.

Sèb Desbenoit : Quel est l’élément fort pour se différencier en course à obstacles ?

Philippe Bodet : Il faut de l’endurance, de la force, de l’agilité pour finir une course à obstacles mais il faut principalement du mental. Être capable de s’adapter à toutes les situations est indispensable. La simple performance physique ne suffit pas pour aller chercher les premières places. C’est, bien sûr, vrai pour toutes les disciplines sportives mais des courses comme les Spartan Race sont conçues pour vous pousser dans vos derniers retranchements et vous obligent à puiser dans vos ressources mentales pour faire face aux obstacles. C’est le mental qui vous aidera à dépasser vos propres limites là l’endurance et le physique ne suffisent pas. Ces courses sont d’ailleurs conçues comme des challenges permanents.

Philippe-Nage

Sèb Desbenoit : Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans la course à obstacles et qui n’a aucune préparation physique ?

Philippe Bodet : Le plus simple est de se préparer collectivement parce que même au travers de la préparation de base, cela va l’aider à aller chercher dans son mental. Quand on n’est pas capable de courir quatre cents mètres, aller chercher le kilomètre demande déjà beaucoup de volonté. Et permet donc de travailler le mental. En commençant par des courses faciles, ces personnes vont ensuite développer leurs capacités physiques et mentales pour aller encore plus loin !