Tout d’abord, sur l’organisation générale pré)course, on peut dire qu’il y a du progrès à faire. Des informations pas extrêmement claires, des SMS de confirmation reçus par certains coureurs mais pas par d’autres, et surtout une traduction à la Google Translate qui ne fait pas très pro…
Sur site
Les habitants limitrophes du terrain militaire de Beynes devaient ne plus supporter le bordel qu’il y a avant chaque course type Mud Day, et donc le parking était assez loin du lieu de la course. Pas de souci car il faisait beau temps…mais le jour où il fera mauvais, ce sera une toute autre histoire. Oui, c’est sur, le parking est loin du site, mais bon quand tu es prêt à faire une course à obstacles, tu peux te fendre d’un petit kilomètre à pied !
Le village
On n’est pas dans le gigantisme de The Mud Day, ce qui contraste beaucoup donc en termes de village. Pas de stands pubs à foison et j’aime bien mais c’est mon ressenti. La consigne bagage était en sous effectif. Pas eu de souci pour déposer mon sac, par contre, pour aller le récupérer, et bien c’était à moi de le faire…donc en terme sécurité, ce n’était pas terrible.
Le plus important : la course
Dommage, le premier obstacle qui est le franchissement d’une équipe de foot, n’a pas pu avoir lieu car l’équipe de foot US a planté l’organisateur, résultat : ils ont fait un truc avec des bénévoles qui ont du se prendre des coups ! La course faisait 8 km ce qui est un peu court pour moi mais qui plaira aux gabarits explosifs et qui ne sont pas des pros en course… 4 km de plus, en format Mud Day auraient été plus appréciables (mais c’est mon avis de runner :-D). Le parcours est top. Ayant fait plusieurs Mud Day, rien de bien nouveau et j’espère qu’ils pourront trouver un site différent de celui de la Mud pour s’en différencier.
Les obstacles étaient vraiment bien, avec anneaux, poutre irlandaise (top), tirage de bloc de béton lourd (très lourd !), pneu plus costaud que Spartan (bien plus ! Je n’arrivais pas à le soulever, il a fallu que je me rabatte sur les plus petits pneus), des parcours dips, un monkey bar plus long qu’à la Spartan (raté sur l’avant dernière pour moi). Les structures étaient nickel, bien montées et pas dangereuses. Le top du top reste la rampe finale qui te fait saliver mais qui t’en fait baver. J’ai laché à la troisième tentative. Mais ça reste le plus bel obstacle, le St Graal de tout Obstacle Racer. Quiconque l’a réussi doit en tirer une certaine fierté. Rien que pour cet obstacle, je referai la course.
Le gros hic! Pas de Marshall et très très peu de contrôles… Des bénévoles pas formés à ça du tout, qui font de la surveillance d’obstacle et c’est tout. Bref, en te débrouillant bien, tu pouvais passer en faisant 5 burpees, voir ne pas les faire du tout. Et c’est très dommageable en élite, avec qualification OCR Europe. C’est même incompréhensible. Et une réflexion sur le nombre de burpees à faire en fonction des obstacles doit être réalisée, car louper la rampe, ça aurait du être 40 burpees, ou une pénalité en temps.
Les goodies
La médaille est chouette et personnalisée. Pas de T-shirt, mais je m’en fous… Je préfère payer ma course moins chère.
La douche
Une douche à la lance à incendie, moi j’ai adoré, au moins ça te décape et t’y reste pas 3 heures ! Et ça reste dans l’esprit OCR !
Le moins aussi
La boutique avec des prix assez exorbitants pour qui veut se ramener un petit souvenir.
Le bilan
Au final une bonne course, que je noterais à 3,5/5, avec un point de perdu sur cette notion de Marshall… donc facilement rattrapable sur l’édition 2017 ! Et comme d’hab, le plaisir de retrouver tous les concurrents et la famille OCR !