N’ayant encore jamais couru le format long de la Spartan Race, à savoir la Beast (20Km+) alors que j’ai déjà couru 2 Super et 1 Sprint cette année, je me disais que c’était dommage de ne pas valider ma première Trifecta cette année. Du coup j’ai craqué et validé mon inscription il y a 2 mois avec une certaine appréhension quand même, non pas pour la distance pure mais pour les obstacles et le dénivelé qui vont avec.
Le site
C’est la première fois que je viens sur le circuit Paul Ricard et c’est pourtant là que la première Spartan Race en France eu lieu et que tout a commencé il y a 4 ans. Le site est énorme et le cadre est magnifique, parfaitement adapté à cet événement.
Avant la course
Comme d’habitude, petit moment de stress en arrivant sur les lieux en arrivant sur le parking puis le temps de faire la queue pour récupérer son dossard puis déposé son sac à la consigne. L’arrivée dans le sas confirme la montée en pression même si l’ambiance est toujours au top, c’est toujours l’occasion de faire la rencontre d’autres passionnés de la discipline.
Pendant
Départ sur le bitume du circuit Paul Ricard mais tout de suite après les premiers murs, on arrive direct dans la forêt qui borde le site. À peine 4 km franchis et on attaque le premier porté avec le sac de sable, il n’y avait pas assez de sacs officiels (noir au logo bleu pesant 22.5Kg) et j’ai dû (comme beaucoup d’autres) prendre un sac blanc de 30 kg pour descendre bien en bas de la colline. Si la vue était top, la montée aussi avec quasiment 500 m de dénivelé positif ! Après avoir déposé mon sac blanc, je repars les jambes déjà raides. Le problème, c’est qu’environ 2 km plus loin, c’est un autre porté mais cette fois avec un parpaing de 20 kg, le parcours était moins long mais tout aussi tuant pour les jambes.
C’est reparti pour quelques obstacles plus joyeux, de type monté de corde ou boule de l’Atlas mais arrive encore un porté avec le seau de gravier, on va finir par monter la maison d’un Spartiate, non ?
Un grand mur franchit, un pneu tiré, etc.. puis il faut affronter encore un dernier porté avec une bûche d’environ 20 kg. Les kilomètres s’enchainent malgré tout et la fatigue commence à se faire ressentir. Au 19 km, je me dis qu’il n’en reste plus qu’un mais petit rappel, la beast c’est 20 km+ et là l’un des volontaires avoue que le parcours fait 24 km, cool ! Sauf que sur les 500 derniers mètres, sept obstacles ce sont enchaînés en passant par le javelot, Hercules hoist, les monkey bars, etc.. en finissant par le mythique saut au-dessus du bûcher.
À moi la fameuse médaille verte qu’il me manquait pour valider ma première Trifecta, AROO ! ! !
Conclusion
Cette Beast était vraiment pas mal même si les portés cassaient l’effort. Du coup je me tâte pour prendre le Pass Saison 2017 pour faire encore plus d’événements l’année prochaine.
