Coach de la team French Frog et Personal Trainer, Aurélien Sourmais est notre coach du mois.
Sébastien Desbenoit : Bonjour Aurélien, comment as-tu découvert la course à obstacles ?
Aurélien Sourmais : Alors j’ai commencé la course depuis 2 ans sur route, et j’en avais marre car je hais courir et un jour Hugo Steiner m’a parlé de la Spartan. Cela m’a bien tenté de la faire car étant ancien rugbyman, ce sont les efforts que j’aime beaucoup. Nous sommes partis pour la première édition Spartan au Castelet. Sur une Super, et j’en ai beaucoup chié car j’étais à 140 kg. J’ai beaucoup apprécié l’effort et ça me changeait de ma routine de course à pied.
Sébastien Desbenoit : Qu’est ce qui te plaît dans ce sport ?
Aurélien Sourmais : Moi, c’est surtout la solidarité car je ne suis pas en élite donc nous derrière on a le temps de s’aider. Après au Castellet : le paysage. J’adore le niveau « trail » et après ce sont les obstacles variés qui me font oublier que je cours. Ce qui n’est plus trop le cas dans la Spartan, la raison pour laquelle je ne la fais plus.
Sébastien Desbenoit : Comment en es-tu venu à être coach pour la course à obstacles ?
Aurélien Sourmais : Je n’ai jamais voulu l’être, à la base je ne voulais pas payer le prix trop cher des salles de crossfit™, donc j’ai décidé de m’acheter le matériel pour faire les séances en bas de chez moi, puis des amis sont venus car ils trouvaient ça cool. Nous avons ainsi décidé de nous cotiser pour acheter plus de matériel.
Hugo faisait des courses à obstacles accompagné d’autres. Donc au fur et à mesure, on faisait moins de crossfit™ mais plus de la Préparation physique générale avec plus de course.
Puis ça a pris tellement d’ampleur qu’on avait des problèmes avec les voisins car nous étions trop nombreux. Direction le stade et l’on a commencé à proposer à tous le monde de nous rejoindre et finalement mon cours personnel de sport pour retrouver une condition physique est devenu un cours plus axé sur la course à obstacles, même si l’on reste un peu plus sur la préparation physique générale car maintenant dans le groupe on a des triathlètes, marathoniens, trailers en plus de l’OCR. Mais le point commun et toujours la course.
Sébastien Desbenoit : Justement comment prépares-tu tes séances ?
Aurélien Sourmais : Je prépare mes séances de la façon suivant, je ne considère pas les frogs comme des OCR mais juste comme des athlètes. C’est à dire que je suis là pour booster toutes leurs capacités physiques et pas seulement leurs aptitudes spécifiques OCR. Car pour moi dans la vraie OCR, dans le futur, ce n’est pas la répétition des mêmes épreuves mais aussi la découverte de nouvelles épreuves jamais réalisées en entraînement.
Cela se prépare en variant au maximum, que ce soit dans le matériel ou les exercices. Car pour le même exercice, la prise en compte de la charge n’est pas la même. Sans compter les variantes d’un exercice : il n’y a pas une façon de faire des pompes mais énormément, les pompes sautées, les pompes pieds surélevés… Le nombre de répétitions…
Le plus dur dans la course à obstacles, ce n’est pas de faire la course mais de se lancer
Sébastien Desbenoit : Une dernière question : que conseillerais-tu à un coureur qui veut se lancer dans la course à obstacles ?
Aurélien Sourmais : De ne pas se mettre la pression, c’est du fun avant tout ! La découverte de ce sport est un bon moyen de se surpasser de sortir de la routine. Et pour moi, il n’y a rien de mieux de le faire entre amis de même niveau pour s’aider, et si l’on n’a pas d’équipe. Et de ne pas s’inquiéter car il y aura toujours un coureur de son niveau dans la course pour discuter et s’entraider. Le plus dur dans la course à obstacles, ce n’est pas de faire la course mais de se lancer : il y en a pour tous les niveaux, donc cela ne sert à rien d’avoir peur vous la finirez sûr à 100%
Question faute : « la multitudes … » 🙂
Bonjour la multitudes de fautes d’orthographe
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