Nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui deux personnages incontournables de la course à obstacles, que vous connaissez sûrement déjà : Dimitri, de chez Crazy Run et Baptiste, coureur élite de l’équipe Les Bisons et organisateur de la Lake’s Race.
Il faut savoir, avant tout, que ces deux personnages passionnés de courses, se sont associés pour sortir un évènement unique en son genre, le Monkey Master.
Obstacle : Pour débuter, pouvez-vous, pour les personnes qui ne vous connaîtraient pas, vous présenter rapidement ?
Dimitri : Pour ma part, tout a commencé il y a 10 ans avec la création de la 1ère course à obstacles en Belgique. Une expérience qui a modifié mon plan de carrière de cameraman car j’ai stoppé mes activités pour me consacrer entièrement à l’organisation.
Depuis, j’organise plusieurs courses en Belgique (24h Xtrême – Medieval Run – Zombie Run) et en France (Zombie Run – France OCR – 14-18 Givet).
Baptiste : De mon côté, je suis gérant de ma propre société de charpente, et sportif depuis mon plus jeune âge.
J’ai commencé la course à obstacles en aout 2016 sur le terrain d’entrainement de « Barjo Xtreme » avec les frères Rus, Jérôme et Jonathan, peu de temps avant qu’ils ne créent l’équipe des Bisons. J’ai tout de suite accroché avec ce sport et me suis passionné pour celui-ci. Après quelques résultats intéressants (podium Spartan, podium OCR Europe…) on m’a proposé de créer une course à obstacles en France. Un projet qui a abouti avec la première édition de la LAKE’S RACE Salagou en 2018.
O : Aujourd’hui nous avons donc ce duo Franco-Belge pour monter le Monkey Master, d’où vient cette association ?
D : Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux et je connais pas mal de coureurs au travers leur profil. Baptiste faisait partie de l’un d’entre eux avant que je le rencontre pour la première fois aux France OCR. Les organisateurs de la Lake’s Race avait soutenu l’événement en venant monter l’obstacle final de la course. Depuis, nous discutons régulièrement et les idées ne manquent pas.
B : Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez bien que j’aime les nouveaux défis et encore plus lorsque je peux mêler mon travail (charpentier) et mon loisir. Donc en plus de créer des obstacles en bois, pourquoi pas organiser des courses à obstacles. Forcément, quand Dim m’a proposé que l’on s’associe pour créer un nouvel événement, j’ai dit oui tout de suite.
O : Maintenant que les présentations sont faites, attaquons le sujet course !
En quelques mots, qu’est-ce que le Monkey Master et en quoi est-il différent d’une course à obstacles habituelle ?
D : Monkey Master se différencie de toutes les organisations françaises existantes par son format court. C’est un parcours de 1km et 10 obstacles, réellement il y en aura 14 pour cette 1ère édition.
Un point important est que chaque participant fera le parcours 2 fois, mais dans des horaires de départ différents… l’expérience du 1er passage leur permettra d’appréhender le second différemment.
B : Oui, nous voulons proposer quelque chose de nouveau, un format qui se trouverait entre le parcours du combattant, les parcours ninja avec des obstacles techniques et le coté très cardio comme au CrossFit.
O : C’est effectivement une distance peu conventionnelle, mais finalement la distance n’est-elle pas accessoire face aux 14 obstacles qui seront le réel défi de la course ?
D : On est sur une version sprint où l’enchaînement des obstacles va faire monter le cardio très haut. Tous les muscles seront sollicités de manière intensive sur une période très courte. On se rapproche clairement de la Ninja Track qui, depuis cette année, prend place dans les championnats Europe et Monde.
B : Il est vrai que c’est une distance que l’on voit peu. La Ninja Track fait 100 mètres et les shorts courses font en moyenne 3 km. On vient donc se placer avec une distance entre les deux où l’on aura un concentré d’obstacles très variés sur une distance très courte et donc au final une course à très haute intensité. Un passage se fera le matin et un deuxième l’après-midi pour faire un meilleur chrono. Donc au final 2x1km !
O : D’où viennent les obstacles que vous proposez ?
D : On est organisateur tous les deux donc on va mixer les obstacles Crazy Run et Lake’s Race. Pour ceux qui connaissent nos événements, ils savent qu’on a ce qu’il faut pour proposer des obstacles de qualité.
B : En effet, il s’agira de nos obstacles ! Nous avons bien l’intention de mettre l’accent sur la qualité et pour ceux qui ont un doute, il suffira de venir nous montrer vos talents.
O : Aurons-nous le plaisir d’avoir des obstacles exclusifs ? Sans nous révéler tous les secrets de la course…
D : Ce sera un condensé d’obstacles qui, placés les uns derrière les autres, de manière réfléchie, viendront mettre à mal les participants. Ils auront l’occasion de retrouver des obstacles techniques, physiques, d’agilité. Une grande partie des obstacles seront dévoilés sur notre page facebook, nous avons déjà divulgué les premiers d’ailleurs.
B : Bien-sûr certains sont déjà connus, mais d’autres moins et oui, il se pourrait que quelques surprises voient le jour 😉
O : Comme pour certaines courses, y aura-t-il une obligation de franchir l’ensemble des obstacles ? Un système de pénalité est-il prévu, et si oui sous quelle forme ?
D : Deux formules sont mises en place pour les participants. Ils auront le choix de courir en loisir ou en élite.
En élite, tous les obstacles seront obligatoires (pas de pénalité) et un système de qualification sera mis en place pour arriver jusqu’à la finale. En loisir, les règles sont plus souples, car le but est bien de venir se tester et se dépasser sur le parcours.
B : Pour les élites, comme le dit Dim, les obstacles sont obligatoires. Donc si un participant ne parvient pas à passer, il aura autant de tentatives qu’il le veut, à condition de ne pas dépasser le time cap. Si malheureusement, il n’y parvient pas, il sera disqualifié et devra tenter de nouveau sa chance sur le deuxième passage.
O : La course permet de récolter quelques points pour les classements ? Quel est son coef. ?
D : L’évènement n’intègre aucune compétition. On va d’abord s’atteler à mettre en place une course de qualité. Le but est que les participants viennent s’amuser sur notre parcours.
O : Côté podium, qu’est-il prévu pour les vainqueurs ?
D : Un prize money est prévu pour le podium de Monkey Master.
B : Oui un prize et peut-être des lots offerts par nos partenaires.
O : Quelle date avez-vous retenu pour cette première édition et pourquoi ?
D : Monkey Master prendra place dans le calendrier le 23 mai 2020. Nous avons choisi cette date, car cette période n’est pas trop chargée en courses, mais également par rapport à la disponibilité du lieu d’organisation.
B : Oui, le 23 mai 2020 dû à la dispo sur le calendrier français et comme vous le savez, il fait toujours beau dans le sud et surtout à cette période 🙂
O : Et pour quel tarif d’inscription ?
D : Des tarifs accessibles, toute la période d’inscription à 20€ pour les loisirs et 30€ pour les élites.
5€ le dernier mois.
B : Nous avons essayé de trouver un tarif sur lequel les participants ne sont pas lésés, en sachant que même si le parcours ne fait que 1km, il y aura un bon nombre d’obstacles. Et durant la journée, nous proposerons des activités sur le village de la course.
O : Pour résumer, le Monkey Master est un concentré d’obstacles techniques sur une petite distance. Il va donc y avoir un niveau de challenge important !
On parle beaucoup de challenge, de force, de rapidité… quelles sont les qualités nécessaires pour faire la course, et qu’en est-il de la partie loisirs ?
D : Nous réservons la moitié des places pour les loisirs, à savoir 250 car la course est limitée à 500 personnes.
Chaque personne pourra prendre part au parcours à sa manière et avec son propre objectif.
B : Tout à fait, les loisirs auront aussi plus de temps sur le parcours que les élites. Ce qui peut permettre de gérer un peu mieux son temps et donc de franchir les obstacles avec moins de fatigue.
O : Et pour conclure, si cette course est un succès (et on vous le souhaite), pouvons-nous espérer voir le Monkey Master se dérouler dans d’autres villes ?
D : Notre souhait est de créer une compétition Monkey Master avec des phases qualificatives par région, pour ensuite retrouver les meilleurs lors d’une finale.
O : Dimitri, Baptiste, merci pour le temps que vous avez accordé à notre équipe et pour les précieuses réponses que vous avez apporté à nos lecteurs.
Si vous êtes curieux de vous frotter à ce concept inédit en France, rendez-vous dès maintenant sur le site MonkeyMaster.fr où vous pourrez retrouver toutes les informations utiles et sur MonkeyMaster.Adeorun.com/ pour vous inscrire !