Samedi 09 mars a eu lieu la deuxième édition de la Spartan Race au Stade de France.
Le format Stadion correspond à un format Sprint, soit 5km+ et environ 20 obstacles, mais sans eau, ni boue, donc basé plutôt sur la vitesse, au cœur d’un site exceptionnel.

Notre équipe est composée de 3 hommes : Henry et Emmanuel qui feront la course ensemble, et Amaury qui souhaite se challenger en solo.

Ci-dessous, le récit de course de notre Co-Capitaine Henry.

L’avant-course

Pour éviter de me garer trop loin et ne souhaitant pas stationner dans les parkings du Stade de France, qui sont payants, j’arrive à 8h00 sur place, puis me dirige vers le « Chorum » pour récupérer mon dossard, où le retrait est fluide.

En attentant mes co-équipiers et nos départs de vagues, respectivement à 11h10 et 11h40, j’ai largement le temps de voir les participants défilés devant moi. Beaucoup d’équipes sont présentes et je croise même des militaires de la Légion Etrangère et de l’Armée Française.

Une fois en tenue, nous déposons rapidement nos sacs aux consignes.
Notre jeune recrue Amaury part pour sa vague de 11h10, tandis qu’Emmanuel et moi restons encore un peu au chaud dans le Chorum.
Puis notre heure de départ approchant, nous nous rendons vers le terrain sous une température relativement fraiche. A ce moment-là, on nous annonce qu’il y a un peu de retard…
Nous prenons donc notre mal en patience et en profitons pour nous échauffer de notre coté avant de nous rendre enfin dans la zone d’échauffement en groupe. Le speaker et les coachs sont à fond dans l’événement !

La course

Notre départ est enfin annoncé, un bref contrôle des bracelets et nous franchissons le mur pour nous rendre sur la ligne de départ.
Celle-ci est d’ailleurs divisée en plusieurs couloirs de départ, afin de faire partir les participants par dizaine toutes les 30/45 secondes.
L’idée n’est pas mal pour bien fluidifier le trafic dès le début et éviter les bouchons sur les premiers obstacles… surtout que le premier se situe à peine à quelques mètres. C’est une structure haute qui ressemble à un A avec un mur plein d’environ 2m20 puis des lattes de bois.

La course est bel et bien lancée, nous entrons dans les parties intérieures du stade pour nous rendre dans les hauteurs en montant par les escaliers de secours.
Au sommet des gradins, le parcours nous fait redescendre par des marches relativement petites (avis à ceux qui ont un peu le vertige), puis remonter par les sièges spectateurs pour arriver à une session de sauts à la « grosse » corde (15 répétitions).

Nous descendons par les cages d’escaliers pour en ressortir au premier sous-sol, dans un long tunnel parcheminé de murs à passer au-dessus et en dessous, puis arrivons au Hercules Hoist : levé de poids avec poulie et corde. Nous réussissons les premiers obstacles sans trop de mal et arrivons au lancé de javelot… Emmanuel passe brillamment cette épreuve, tandis que je me confronte à la pénalité des 15 burpees (nouveauté de l’année, au lieu des 30 auparavant).

Nous enchaînons avec un mur de corde, avant d’accéder au deuxième sous-sol où nous attend une session de 15 répétitions de soulevé du sol – et jusqu’au-dessus de la tête – d’un sac de 25Kg, puis arrivons au premier ravitaillement (eau et fruits).
Au bout du tunnel, la lumière du jour, yeah !!! Nous courons vers les pneus de tracteur que nous devons « retourner » trois fois aller/retour.

Nous continuons sur l’extérieur du stade et aux pieds des escaliers, nous prenons les chaînes à très gros maillons et les portons en montant les escaliers… et évidement qui dit « montée », dit « descente », les épaules n’ont pas trop aimé, aïe !
Nous devons ensuite passer en Bear crawl sous des fils barbelés en montant les escaliers, enchainons avec slackline que nous passons en duo (possible lorsqu’on court en Open), puis une descente des escaliers sous du sandow pour arriver devant le Z-Wall, tout cela ne nous a posé aucun souci 🙂

Nous rentrons à nouveau dans l’édifice pour des nouvelles montées et descentes d’escaliers, ainsi que des montés de sièges de gradins… les cuisses chauffent bien avec ce format Stadion !
Après ce passage, nous arrivons au monté de corde. Juste après tous ces efforts dans les marches, ce n’est pas facile de faire répondre les jambes. Emmanuel arrive bien jusqu’en haut et fait tinter la cloche, quant à moi, elle n’est plus qu’à 1 mètre quand mes forces me lâchent et m’obligent à redescendre 🙁 , direction les 15 burpees, mais c’est le jeu.

Après un petite visite des vestiaires de l’Equipe de France, nous arrivons au porté de Pancake de 27Kg et c’est reparti pour grimper les escaliers et ce, jusqu’au sommet des gradins !!

Le dernier obstacle n’est autre que le Spartan Rig, le début s’annonce bien pour nous deux, nous n’arrivons pas au bout… nous nous rendons donc dans la burpees zone pour la dernière fois.
Comme le veut la tradition, nous sautons par dessus les flammes avant de franchir la ligne d’arrivée et de recevoir la médaille Finisher bien méritée !

Le bilan

Le parcours et les obstacles sont fort sympas sur un format qui se veut intense.
A part le retard des départs, tout le reste a été assez fluide.
Ce format permet de se différencier des autres par le site exceptionnel bien entendu, mais surtout par le terrain, car il y a peu de courses à obstacles sur terrain plat. Ceci dit, les gradins sont fortement sollicités pour remplacer les dénivelés présents sur les courses natures.

Personnellement, je suis assez content de cette course et de son déroulement, même si les cuisses ont pris cher, ahah !! Pour une reprise, avec une cheville fragilisée pour moi et une épaule douloureuse pour Emmanuel, nous finissons le parcours en 1h24.


Et nous félicitons également Amaury qui, de son côté, a fait un sans faute sur les obstacles et a vaincu le parcours en 51 minutes.

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