zLe week-end dernier, c’était la cinquième édition de The Mud Day Paris et ma première participation à l’édition parisienne. Depuis mon premier Mud Day à Amnéville, en 2014, j’ai participé à chacune des éditions de la course dans l’est en faisant venir des amis de ma salle de sport pour nous défier sur les épreuves et partager un bon moment dans la boue.

Le défi

Je parle tellement de The Mud Day au boulot que pour cette année, j’ai décidé de faire participer mon collègue et néanmoins ami Mika (Mickaël) qui habite près de Paris. Mika n’est pas vraiment un grand sportif au départ mais je voulais prouver qu’un non-sportif pouvait également venir à bout des 13 kms et 22 obstacles. Il ne partait pas complètement dans l’inconnu car chaque année, je lui ai montré les photos et vidéos de mes participations.

Je lui ai donc conseillé de s’entraîner un minimum pour ne pas subir mais profiter de l’événement. Pendant 3 mois, il a donc suivi les séances proposées sur le site www.litobox.com que j’aime beaucoup et il devait normalement courir 1 fois par semaine sans être très assidu.

Le jour J

Avant le départ

Avant même le début de la course une grosse épreuve nous attendait, 2h de bouchon (plan vigipirate oblige). Une fois entré sur le sit, nous courons chercher nos dossards, déposer nos affaires en consigne et hop direct l’échauffement toujours aussi festif de The Mud Day. Nous étions prévus pour un départ à 11H vague 6 mais avec les bouchons, nous avons eu 2 vagues de retard.
Arrivé dans le sas de départ, la tension monte. Il n’est plus possible de faire demi-tour avec Mika, nous écoutons religieusement les consignes de sécurité avant le compte à rebours, 5,4,3,2,1…GO !!!

Pendant la course

Les premières foulées donnent le rythme et je pense que Mika regrette un peu d’avoir sous estimé la partie running mais il y a 13 km à faire quoi qu’il arrive, courage ! Les premières épreuves se franchissent sans encombre pour tout le monde, le mur de plus de 2m est passé facilement et le Gravity Ladder passe bien aussi.

L’épreuve « for my mates » nous a bien amusés avec les batailles d’eau assurés. Le montée de cordes était compliqué car trempé et plein de boue, l’entraide était obligatoire mais on a réussi. Le « Tarzan style » était presque franchi mais Mika est venu me rejoindre sur la même corde, du coup petit plongeon pour nous deux.

L’une des nouvelles épreuves, le « Skyfail » était pas mal, un mur avec 2 paliers au dessus à escalader. Pour l’équilibre, on était tous aussi mauvais et la slackline a eu raison de nous. Les « Mud mountains » sont toujours aussi fun, personne n’y a perdu de chaussures dans l’équipe, Mika appréhendait les monkey bars mais il s’est surpris lui-même et a réussi en y mettant toute sont énergie, un petit passage dans « Master freeze » nous a bien refroidi (3,75 deg) avant la mythique arrivée électrique.
Ça y est, nous avons parcouru les 13kms et nous pouvons arborer le t-shirt et la Mudaille du finisher.

Bilan

Même si la partie running était compliqué pour Mika, il a vraiment apprécié le parcours et les épreuves. Je suis content de lui avoir fait découvrir la discipline et d’avoir pu partager ce moment fun ensemble sans lui mettre la pression puisque c’est lui qui donnait le rythme.

La vraie victoire c’est que ça lui a donné envie de courir en forêt et avec du dénivelé ! Je lui ai demandé 3 mots pour décrire sa participation à l’événement : dépassement, entraide et courbatures.

Rendez-vous l’année prochaine, peut-être.

Équipement

J’ai dernièrement fait l’acquisition d’une montre Tomtom Adventurer pour suivre mes séances d’entraînement, course, trail et autres mais surtout pour avoir le tracé et des stats sur mes participations aux courses à obstacles.

Pour le coup, je ne suis pas déçu, la montre donne un tracé très précis et plein d’infos dont le dénivelé et mon rythme cardiaque en continu sur le parcours. Chose importante, elle résiste bien aux chocs et à la boue.

Voici le résultat avec le parcours de ce week-end (erreur de débutant, j’ai déclenché que 800m après le départ)