La plus relevée des franchises présentes en France, la Spartan Race a rassemblée 6500 coureurs à obstacles, ce week-end à la base de loisirs de Jabelines (Île-de-France). Deux courses Super avec plus de trente obstacles et treize kilomètres étaient proposées ainsi qu’une épreuve Sprint, le samedi, de sept kilomètres et une quinzaine d’obstacles.

Lors de cette première épreuve de la saison, l’organisation a réservée une nouveauté avec un monkey bar aménagé inspiré des terribles platinium rig. Juste après avoir franchis une épreuve de corde lisse, les coureurs devaient franchir sur le même obstacles : trois monkey bars suivis d’une barre sur laquelle glisser, deux cordes et enfin des anneaux pour les mains. Mais l’obstacle le plus terrible était sans doute un très long passage de cent-cinquante mètres à ramper sous les barbelés. Un passage qui rentre directement dans la légende de la course à obstacles en France. À l’arrivée, les élites portaient les stigmates de leur passage à toute vitesse dans ce passage extrêmement exigeant.

Les résultats

La Spartan Super du Samedi a été remportée, chez les femmes, par : Veronicka Ivanicka (SLO) devant Pascale Maria (ESP) et Anita Haudebert (US). Chez les hommes, Luis Barbe a terminé devant Bastien Bravais (FOR Team) et Jérémy l’Hôte (Ruée des Fadas).

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Mona Strande (1° femme – NOR) et Maximilien de Haro (1° homme – FRA) ont reporté la Sprint devant, respectivement, Anouk Garnier (2° femme – FRA), Frédéric Bon (2° homme – FRA), Pascale Maria (3° femme – ESP) et Jordan Philibert (3° homme – FRA)

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Jérémy l’Hôte (Ruée des Fadas), Vincent di Benedetto (Reebok) et Guillaume Solera (Reebok) ont formé un podium 100% français sur la Super du dimanche. Chez les femmes, s’est imposée Mona Strande (NOR) devant Veronicka Ivanicka (SLO) et Anouk Garnier (FRA).

Les interviews

James Burcail, premier (catégorie master) sur la sprint

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Super content de mon week-end, c’était dur. Le ramping était vraiment exigeant quand on avait décidé de courir torse-nu comme c’était mon cas hier, on a vu les dégâts tout de suite. Le dos, les abdos, les bras, les genoux : c’est compliqué.

Trois coureurs à l’arrivée.

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« Couverts de boue mais content. On ne sait pas trop à quoi s’attendre parce que c’était notre première. Désormais, on saura à quoi s’attendre car on reviendra. Mais on s’entrainera cette fois-ci. C’est bien, mais on en à chier. Après 170 burpees, on en peut plus ! »

Olivier Castelli, Spartan Europe

On est content, on a plus de monde que l’année dernière. Content aussi car on a évolué dans l’organisation de la course. Les obstacles sont un petit peu plus durs, impressionnants. Les barbelés par exemple sont une épreuve de mental. On a fait cent cinquante mètres. On s’est fait un peu insulté mais les gens étaient contents : ça fait un peu parti de l’ADN. Il y a toujours une surprise et le fait que les gens ne savent pas à quoi s’attendre : c’est dans l’esprit Spartan. Avec les burpees, nous avons un bon moyen d’aider les gens à se dire : il faut que je passe l’obstacle.

Michaël Mathieu, première participation

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Je suis de venu de Genève pour faire la Spartan Race. On est venu aujourd’hui pour faire la Super dans la vague Élite et c’était ma première course à obstacles. C’était pas mal mais il va falloir que j’améliore mon équipement avec des protections notamment pour le ramping. Sinon, c’était cool, l’ambiance était sympa avec les concurrents aussi. Et puis au début de la course, ils mettent les fumigènes : ça donne de l’ambiance !

Les résultats

Les résultats seront très vites mis en ligne sur le site de la Spartan France. En attendant, voici les provisoires de la Sprint et de la Super de samedi.