Samedi 26 septembre, deux mille six cents personnes ont pris le départ de la Déjantée sur les bords (et dans) le lac de Vassivière à la limite de la Creuse et de la Haute-Vienne. Pour cette nouvelle édition, les participants ont du affronter trente-sept obstacles le long d’un parcours de douze kilomètres. Découvrez les photographies de l’épreuve sur la page Facebook de la course.

Le compte-rendu de Jul Grylls

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J’arrive sur le site nature du lac de Vassivière à neuf heures, je me prépare pour la quatrième édition de La Déjantée. Cette année, les départ se font par vagues pour limiter les bouchons. Mon départ est prévu à 10h sur la vague élite. Le parking véhicule se trouve à 20 minutes a pied du village-course. Il valait mieux prévoir du temps pour aller chercher son dossard et revenir à la voiture pour poser les goodies offerts. Cette année : un bon point pas de dossard mais un bracelet aux couleurs de chaque vague, la traditionnelle puce et, en cadeau, un joli tee-shirt noir à manches longues.

Après un aller-retour à la voiture, je prends place sur la ligne départ. Quelques minutes après : c’est parti ! Les 6 premiers kilomètres sont assez roulants dans un cadre nature magnifique (bord de lac , forêt…). En matière d’obstacles, on retrouve, dés le départ, une forte pente à escalader, des premiers passages boueux très techniques. S’en suit un passage de mur, une buse immergée ainsi qu’une poutre au dessus d’un bassin à traverser en équilibre.

Au bout de 20 minutes, le parcours devient de la course à pied pure dans les bois avec quelques troncs d’arbre en guise de haies. La première difficulté majeur arrive avec deux grandes plages de boue qu’il est quasiment impossible de traverser debout. Ce passage ralenti le rythme et me permet de récupérer un peu.

La suite m’entraine dans de très belles pentes en forêt avant de revenir sur le pont de l’île de Vassivière. Pour monter sur le pont, une grosse échelle en bois inclinée nous attend. Elle peut se monter sans les mains. Une fois arrivé sur le pont, on retrouve la foule ce qui pose un réel problème. En effet, le pont est ouvert aux visiteurs et le passage des premiers coureurs doit se faire à grands coups d’épaule car personne ne se pousse. Dommage.
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l’obstacle n°17 : un saut de sept mètres dans l’eau !

À la moitié du pont, nous basculons sur un petit ilot où, après avoir rampé dans des buses immergées, nous avons droits à un ravitaillement. Je repars en attaquant un filet pour remonter sur le pont avant d’arriver sur l’obstacle n°17 : un saut de sept mètres dans l’eau ! Une épreuve très psychologique mais c’est super pour ceux qui aiment. Après le saut, je nage jusqu’à la berge de l’ile qui est environ à 50m. Après avoir encore une fois été obligé de traverser la foule, on arrive sur un bassin très froid où il faut plonger sous une planche pour traverser.

Après un couloir d’élastiques à traverser et une pyramide de bottes de paille, j’arrive à un toboggan. C’est un obstacle redouté car l’année dernière, le toboggan n’était pas assez rembourré de paille en dessous et il y avait eu plusieurs blessés. Cette année : aucun problème. Les choses ont été bien faite, ça glisse tout seul !

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la fatigue se fait sentir mais il reste encore plus de trois kilomètres. Un petit passage de slackline permet de souffler avant la suite de la course. Celle-ci nous emmène dans les champs avec une série de 10 haies à sauter : parfait pour réveiller les crampes ! Nous attendent ensuite un rampé dans l’obscurité totale très bien pensé, un plan incliné qui se termine dans l’eau. Nous remontons vers le sommet de l’île ou nous attend un obstacle spéciale vague élite : un tunnel de 200 mètres dans le noir qui débouche sur une échelle à remonter. On se retrouve au milieu des sapins dans une ambiance labyrinthe !

Sorti de la forêt, l’arrivée est en vue. Encore un passage dans une cabane en bois où quelques fumigènes et hurlements sont censés faire peur, un passage dans trois bassins et c’est la dernière accélération jusqu’au dernier obstacle : une échelle horizontale au-dessus d’un bassin de mousse et d’eau. Les bras sont frais donc aucun problème. Un sprint et c’est l’arrivée ! Il m’a fallu 1h20 pour terminer à une belle dixième place. Je reçois une belle médaille (nouveauté sur l’édition 2015) qui, en plus, fait décapsuleur.

Le bilan

Bilan très positif pour cette édition !

Les points positifs

  • Le cadre nature magnifique et le parcours qui même sans obstacles serait technique et canon,
  • Le rapport qualité / prix, à 30 euros l’inscription avec des obstacles dignes des plus grandes franchises,
  • L’obstacle du saut qui peut être classé comme obstacle dificile et c’est bon de trouver des obstacles qui demandent du courage,
  • L’organisation simple mais efficace !

Les points négatifs

  • Le pont où l’on croise les passants ce qui est très gênant (vraiment à revoir),
  • Le parking trop loin du départ,
  • Les passages d’obstacles n’étaient pas obligatoires pour la vague élite ! Des obstacles comme le saut pouvaient être contournés ce qui permettait de gagner beaucoup de temps.

Merci à Jul Grylls du Limoges Mudrun Club !