Pour ce 7ème Race trip de la saison, je me suis rendu à St Jean de Monts en Vendée pour participer à la Ruée des Fadas. Cette course avait une saveur particulière pour moi car je connaissais plutôt bien l’endroit et ma famille m’avait accompagné dans mon périple.

Ce dimanche 24 mai, j’arrive vers 8h20 sur le lieu de course. Le beau temps est de la partie, il fera bon. La musique électro pop résonne déjà et l’échauffement des coureurs de la première vague a déjà commencé. J’ai juste le temps de récupérer mon dossard et de déposer mon sac à la consigne. Les bénévoles sont souriants et visiblement contents d’être là. Ensuite, je me suis rapidement dirigé vers l’aire de départ où on m’a remis ma puce.

La grande majorité des coureurs sont déguisés et l’ambiance est très festive. L’échauffement collectif s’arrête assez tôt vers 8h35. Personnellement, j’ai trouvé un peu long le temps passé sur la ligne malgré les petites animations improvisées. Deux hommes costumés sur échasses font leur apparition dans les 10 dernières minutes et l’animateur fait venir les plus beaux déguisements devant tout le monde. C’était fun ! Lors du décompte du départ, deux fumigènes tenus à bout de bras sont allumés…5 4 3 2 1…

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Je pars vite comme à mon habitude. Au bout de la longue ligne droite, je vois 2 bénévoles sur la droite de la route et j’accélère sur le bitume. Au bout de 200m, je commence à chercher les balisages. J’arrive alors sur une voie passante… Mes doutes deviennent des certitudes. Je me suis trompé… où plutôt le balisage défaillant m’a induit en erreur. Une vingtaine de coureurs m’accompagnent et se mettent à me taquiner gentiment : « Ben alors, on te faisait confiance, ben, bravo champion ».

Un peu frustré, je fonce à vive allure pour retrouver le bon chemin. Mon objectif est simple : il faut absolument revenir très vite sur le gros du peloton avant les premiers obstacles et ainsi éviter les bouchons. On retrouve aisément notre route et déjà j’aperçois des ralentissements devant une barrière. Je réagis vite en passant totalement sur la gauche à travers les broussailles. Je dépasse le gros de la troupe en courant sur les portions délaissées à savoir les ronces et les fougères.

Le sentier vallonné et mon rythme soutenu me permettent d’arriver sur la pyramide en rondin de bois dans les premiers. À ce moment là, je suis en chasse. En effet, je dois rapidement réduire l’écart avec les coureurs en tête et ne pas trop relâcher. Le sable fin commence à fatiguer l’organisme. Je me concentre pour bien rester sur les côtés plus tassés où se trouvent des épines de pins et des feuilles mortes. Un traileur filiforme m’accompagne et nous franchissons aisément les premiers obstacles à savoir des poutres (sans pénalité et sans fosse, je n’ai pas bien vu l’intérêt ! ), un filet vertical de 3 m, des pneus au sol et des fils enchevêtrés barrant la voie.

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Nous arrivons sur le premier des 4 ravitaillements (uniquement de l’eau) au quatrième kilomètre. Tout au long du parcours, j’ai pu constater que les obstacles étaient regroupés par trois. à ce moment-là, je commence à payer les efforts consentis sur le début de course mais les encouragements de ma famille me reboostent fortement. Mon père m’annonce que nous sommes en tête. Je n’en reviens pas et je réalise que ma seconde place est déjà assurée.

Des murs de pailles dont un de 2m50 nous ralentissent à peine. Mon camarade commence à prendre le meilleur sur moi et je perds peu à peu le contact sur ces sentiers sablonneux. Dessus-dessous, code à retenir « India 200 8139 » comme aux spartans, mur de 2m en bois,… Sur cette première partie, j’ai trouvé les obstacles simples mais tout de même agréables.

Après 6 km environ, j’arrive sur la plage. Au programme : 2 km éprouvants à courir dans le sable fin et des épreuves funs et originales (tir à l’arc en plastique, saut à sac de 30m,….).

Les écarts se font devant comme derrière et je me retrouve seul à courir jusqu’à la fin. Je remonte ensuite vers la ville sur des sentiers plus roulants. L’obstacle suivant est un bain de mousse. Je dois dire que je n’affectionne pas du tout cela car j’en ingère à chaque fois et j’étouffe. Désagréable ! Vient ensuite la dernière partie de course avec les obstacles les plus intéressants : un toboggan cylindre, le code à restituer, 40m de natation et le passage dans une piscine sous une grille.

Je me retrouve de nouveau sur la grande plage de St Jean de Monts et je sais qu’il ne me reste plus qu’1km 500 à parcourir. Le public bien présent me donne des ailes et m’aide à finir très fort. Les derniers obstacles s’enchaînent rapidement : ramping avec des swiss ball gênant la progression, une courte monkey bar, une pyramide avec filet de corde et un ramping électrique. Je donne tout ce qu’il me reste en remontant sur la route. Après un passage dans des pneus, je franchis la ligne d’arrivée en deuxième position. Ma famille est là pour m’accueillir et partager ma joie.

Trois minutes après avoir fini, on m’annonce que la borne de chronométrage est située 20 mètres après la ligne d’arrivée. Tout aussi anecdotique qu’incompréhensible. Les finishers reçoivent un beau tee shirt rouge et noir Ruée des fadas ainsi qu’un bon pour un verre. Le dernier ravitaillement est composé de fruits frais, de fromages, de gâteaux et d’eau. À noter que les aires de départ et d’arrivée étaient séparées de 600m environ mais cela n’a pas nuis à l’ambiance générale.

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Bilan :

J’ai particulièrement apprécié cette première édition de la Ruée des Fadas en Vendée. Le parcours constitué en grande majorité de sable a rendu cette course atypique et exigeante. Par ailleurs, les obstacles de niveau loisir étaient très plaisants et certains m’ont même beaucoup surpris et amusés.

Je garderai longtemps en mémoire cette dernière portion de plage et cette arrivée en bord de mer sous le soleil.

Sportivement, mon coach Léo Climber de Bootcamp and coaching a su admirablement ajuster mes dernières semaines de training. Ce qui m’a permis de finir à une très jolie deuxième place. Merci Coach ! Petit regret : dommage qu’il n’y ait pas eu un podium et une remise de récompense même si l’épreuve était axée « Fun avant tout ».

Pour conclure, je dirais que la Ruée des Fadas Vendée avec ses 4000 participants restera une belle réussite, si belle que les organisateurs ont déjà prévu de programmer une journée supplémentaire l’an prochain pour accueillir 8000 coureurs.

Je tiens à remercier l’organisation et les bénévoles de La Ruée des Fadas ainsi que ma famille pour leurs encouragements.
Je remercie également Bulkpowders (alimentation sportive) et Drink Tito (ma boisson énergisante) pour leurs soutiens.

Prochain rendez-vous pour moi, ça sera le dimanche 7 juin pour la Race Against Nature dans la forêt de Fontainebleau (77).

À très vite !