Le terme course à obstacles n’est pas suffisamment professionnel ? Utilisons l’acronyme anglais OCR : Obstacle Course Racing ! Certaines courses ne correspondent pas à notre vision de la discipline orientée sur la technicité des obstacles ? Faisons la différence entre des courses à obstacles classique et des vraies OCR. Cela veut dire la même chose ? Ce n’est pas grave, du moment que nous arrivons à mettre dans les têtes que l’OCR, c’est le Graal…
Plus tu regardes les autres de haut, plus tu prouves ton expertise, plus tu clives, plus tu détruits. La course à obstacles en France est à la merci de ses démons. Pour certains puristes, il n’y a que certains whiskys qui méritent d’être bus. Les autres ne devraient même pas exister. À lire certains commentateurs de la discipline, le parallèle est parfait. Selon ses experts dont la science semble bien supérieure à mon point de vue de simple observateur, peu de courses méritent d’appartenir à la noble discipline de l’OCR et tout athlète qui s’y engage doit partager une même vision.
Il en est de même pour certaines courses, pour certaines visions de notre sport. Les coureurs déguisés ? « Il ne faut pas en parler » : ils dévaloriseraient les athlètes esthètes de notre sport. « C’est de leur faute si l’on ne voit pas la course à obstacles comme une vraie discipline ».
Nous avons le choix : continuer de séparer les courses loisirs de celles pour le dépassement de soi ou encore de celles où les obstacles sont des plus techniques ; ou essayer de valoriser la diversité de notre sport qui va de la course à obstacles la plus fun et locale à la très technique Toughest en passant par les 24 heures de Spartan Race.
Je ne fais pas d’OCR. Qu’elle soit fun, extrême ou technique : je fais de la course à obstacles. Et à travers Obstacle et ses Obstacles d’Or, c’est cette discipline que je veux contribuer à faire grandir. Celle qui pousse des gens à sortir de leur canapé, celle qui valorise des personnes qui vont au bout de leurs limites, celle qui acclame élites comme loisirs.