À quelques kilomètres de Lyon (69) s’étend le grand parc de Miribel-Jonage. Ce dimanche 22 mai, nous étions mille à prendre le départ de la toute première étape lyonnaise de l’Extrême Day sur 5, 10 ou 15 kilomètres. L’Extrême Day est une série de courses à obstacles encore jeune organisée pour le groupe de presse La Dépêche dont la première édition est née sur les bords de la Garonne en 2015.

La course

Après un rapide échauffement, la course se lance sur les chemins plats du Grand Parc. Le première obstacle, une benne pleine d’eau, nous attend peu de temps après le début de notre course. Suivent quelques filets cloués au sol pour ramper, un mur, des bottes de pailles, des cagettes superposées sous lesquels il faut se faufiler. Ces premiers kilomètres me laissent réellement sur ma faim. En dehors du mur, les obstacles sont assez banals et manquent d’un effet waouh pour une série ambitieuse. Mais la course ne fait que commencer.

Après un longue portion de course à pieds, une structure se dévoile face à moi. Après quelques secondes, je comprends le but de cet obstacle : avancer le long d’une rampe à l’aide d’une roue composée de barres horizontales. Un mélange de monkey bars et de roue de hamster. Impressionnant et physique. L’Extrême Day est jeune mais ne manque pas d’idées !

Entre deux portions de courses parsemées d’obstacles simples, une très haute pyramide de filets et une palissade en biais viennent compliquer la course. Les tuyaux, les tunnels et un ventr-y-glisse viennent conclure de sympathique parcours de dix kilomètres avant un dernier ravitaillement composé d’eau, de fruit et, au choix, d’une bière ou d’un thé glacé.

Le bilan

L’Extrême Day est une série jeune et cela se voit. La densité d’obstacles n’est pas la plus forte et certains obstacles sont clairement trop courts pour vraiment demander un effort (montagnes de pneus, enchaînement de bottes de pailles…). Le ravitaillement final mériterait également un peu plus de diversité.

C’est néanmoins une course sympathique par son ambiance fun et sport mais également quelques très belles structures (rolling monkey bars, pallissades en biais) d’autant que l’organisation prépare sept nouvelles structures pour les prochains mois.

J’attends avec impatience l’édition 2017 pour voir si le très beau potentiel de la course se confirme. L’Extrême Day a les cartes en main pour devenir une grande.

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