Après plusieurs semaines de discussions avec les organisateurs et les athlètes, notre magazine a décidé de ne plus communiquer sur les classements des courses où la mise en échec à un obstacle n’entraîne pas une pénalité de temps ou sportive et l’évitement n’est pas sanctionné par une disqualification.
Depuis maintenant quelques mois, la dimension performance semble prendre le pas sur le côté loisir de notre sport. Cet accent mis sur les positions à l’arrivée a engendré des comportements déplorés par certains organisateurs de ces courses ludiques. Cet ensemble de faits a également mis en lumière les critiques, positives comme négatives, de leurs événements sur les réseaux sociaux en se basant uniquement sur des critères de difficulté, de technicité et de performance là où les aspects ambiance, loisir et dépassement de soi sont la priorité de plus de 95 % des participants. Nous avons pris la décision de ne plus communiquer les résultats de ces courses.
Sur la totalité de notre discipline en France, notre magazine a identifié un peu moins de six cent personnes, cinq cent hommes et cent femmes, à la recherche de la performance pure et donc susceptibles de se lancer dans une course pour le classement avec un réel esprit de compétition sur les deux cent milles participants à notre sport en France. Nous sommes engagés derrière ces athlètes que nous allons valoriser d’une manière plus adaptée en renforçant, dès demain, nos contenus Obstacle Élites.
Notre premier geste fort est l’apparition d’une signalétique propre aux premières vagues dans notre calendrier des courses à obstacles. Nous croyons que pour qu’une saine et loyale compétition existe, la présence d’un système garantissant l’équité est indispensable à l’aide de pénalités physiques, de temps ou d’élimination. Cette nouvelle classification des événements prend en compte exclusivement les courses où la performance est réellement valorisée des mesures pour l’équité sportive et d’un chronométrage.
Pour le loisir ou pour la performance, rappelons-nous toujours que nous partageons la même passion !
Excellente remarque, JP_HCT.
D’ailleurs, parmi les « 200.000 pratiquants », combien sont des pratiquants réguliers (plusieurs courses chaque année) et combien sont des pratiquants ponctuels (une course ou deux et basta) ?
J’imagine que le chiffre de 200.000 est calculé en additionnant les participations à toutes les courses sur une année ?
C’est intéressant effectivement.
Techniquement, 200 000 est une estimation par rapport aux participants uniques pour les 275 000 dossards distribués.
C ‘est une réflexion très intéressante. De manière générale, il va falloir penser à créer différents niveaux dans la pratique, avec par exemple un classement Élite puis Compétition et enfin Loisir, afin que tous les amateurs et compétiteurs OCR puissent s’y retrouver.