Valence et plus exactement la ville voisine, Paterne accueillait le samedi 28 novembre pour la première fois la Spartan Race sous deux formats Super et Sprint. La course a eu lieu dans un ancien terrain d’entrainement militaire La Muela.

La notoriété de l’organisateur a permis d’attirer 5500 participants et environ 15 000 spectateurs, bénévoles et staff.

Les conditions météo étaient idéales pour ce genre de course un ciel sans nuages et environ 10°C à 09 :00.

Le village

Accessible en métro plus marche depuis le centre-ville de Valence, il était facile à trouver grâce aux indications reçues dans la newsletter des participants.

Comme à son habitude, ce dernier était habilement structuré et comportait plusieurs coins restaurations de produit locaux, vestiaires, consignes, boutiques Reebok, module d’entrainement, parcours Juniors et stands partenaires. La configuration du lieu permettait une circulation aisée entre les différents obstacles au bénéfice des spectateurs. Mention spéciale pour le sas douche au kärcher qui nettoie un participant en 20s, port du masque de plonger obligatoire☺. Par contre le village battit sur de la terre battue engendrait des nuages de poussière parfois gênants mais qui mettent dans l’ambiance.

Dossard et consignes

Les bénévoles ainsi que les tentes d’accueil étaient en nombres suffisants pour permettre un faible temps d’attente (au moins en début de journée). Encore un sans-faute pour les organisateurs sur ce point. On retrouve le pack de départ Spartan habituel (Bandeau, puce, attache, dossard)

Le terrain

La Muela est un ancien terrain d’entrainement militaire composé plus de roche que de terre. Il comporte une partie boisée de nombreux creux permettant d’apporter du dénivelé sur l’ensemble de la course. C’est un terrain difficile et technique pensé pour ralentir les participants qui se concentrent à chaque pas pour éviter une chute ou une entorse.

La course

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Départ

Pour entrer dans le sas de départ les bénévoles souhaitaient scanner nos codes-barres à l’aide de tablettes. Malheureusement, ce dispositif n’a pas fonctionné  et nous avons donc été compté manuellement : uno, dos, très, quatro…  Bon courage, on est 200. Un petit bug qui aurait pu engendrer un retard important mais rien d’insurmontable au final car nous sommes bien parti à 09h00.

Ma course dans la vague 1

D’entrée de jeu, un groupe de dix athlètes a pris un départ rapide que j’ai suivi sur les premiers kilomètres, l’enchainement des premiers obstacles a ralenti le rythme mais pas pour ce groupe qui prend de la distance. Rapidement, je me retrouve seul à devoir faire mon chemin sur les pierres et entre les ronces. Au vu de la météo, on n’attendait pas beaucoup de boue sur cette édition, mais les organisateurs ont arrosé un champ labouré pour poser leur 150m de ramping qui commence à devenir habituel.

Le parcours Super comportait une vingtaine obstacles repartis sur 13 km. On a retrouvé les classiques des Spartan Races avec Sand Bag Carry, Jump Wall, Barbed Wire Crawl, Spear throw, Rope Climb, Slipper Wall, Tire Pull, Monkey Bar, Bucket Carry, Inverted Wall, Atlas Carry, Hercules Hoist, Memory Test, et le traditionnel Fire Jump en finish. Je ne m’étendrais pas sur le détail de chaque obstacle qu’on retrouve dans toutes les éditions.

Arrivé sur le Spear Throw, je lance à côté, ok je vais faire les burpees, mais placer un deuxième Spear Throw 3 kilomètres plus loin : c’est criminel et je marche sur la corde pendant mon lancé, encore des burpee. Pas de problème, on en fait 100 en moyenne par séance avec les French Frogs !

Derrière, on retrouve les obstacles astucieusement disposés pour équilibrer les efforts entre le haut et le bas du corps, on sent toute l’expertise des organisateurs là-dessus. J’échoue bêtement sur le mur d’escalade et recommence une série de burpees en confirmant mon retard sur le peloton de tête.

Les nombreux encouragements du public et de ma femme m’ont permis de lâcher les chevaux dans la dernière partie de la course terminer à la 23ème place, satisfaisante pour une première en élite.

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Au final, j’étais venu constater le niveau des Espagnol pour terminer ma saison et je n’ai pas été déçu. Il y a une vraie volonté de performance par la majorité des participants qui se revendique tous en appartenance avec une team, box de cross fit, salle de sport. Mon court séjour dans la ville de Valence m’a permis d’observer le nombre de complexe de ce type et de l’engouement majeur pour ce genre de discipline.

Balisage

Suffisant sur l’ensemble du parcours mais parfois un peu juste sur certaines portions. J’ai vu des participants bifurquer dans la mauvaise direction, on est sur une Spartan il faut aussi regarder devant soi ! En général, les petits drapeaux blancs étaient disposés en nombre.

Ravitaillement

En nombre suffisant, 4 au total avec au choix eau ou boisson énergisante. J’ai apprécié les bénévoles qui nous tendent les verres pour éviter les arrêts.

Arrivé, récompense finisher

Le tee shirt et la médaille de finisher ainsi qu’une collation de fin de course avec boisson énergisante.

Rapport, qualité prix

Une Spartan ce n’est pas donné, mais on profite d’une structure de qualité avant et après la course. Les obstacles sécurisés et de bonne facture permettent un dépassement de soi dans un cadre génial !

Cette édition était un franc succès, un sans-faute pour les organisateurs qui confirme leur compétence en organisation. On apprécie l’ambiance du village et la présence enjoués des spectateurs et bénévoles ! À refaire sans hésiter !

Geoffrey Nicolas – French Frogs