Pluie torrentielle, départ reporté, cette Spartan Race Beast a commencé avant même le départ. Mais avec les 895 autres finishers, Chris et moi avons réussi à parcourir, non sans souffrir, les 20 kilomètres et franchir les 43 obstacles de la plus longue course à obstacles française.
L’épreuve
Nous sommes chanceux. Après le déchaînement des éléments sur le circuit du Castellet, nous avons couru sous le soleil. Mais les orages ont profondément modifié l’épreuve de ce samedi 11 octobre 2014. Le fort dénivelé et la très importante quantité d’eau sur le parcours nous ont posés de grosses difficultés. En plus, de la distance, proche d’un semi-marathon, 43 obstacles très variés nous attendaient.
Le tracé
Les vingt kilomètres se divisaient en deux portions avec des profils et des terrains très différents. La première dizaine nous emmenait autour du circuit Paul Ricard et comprenait même une petite distance sur le bitume. En dehors de cet écart, les pluies ont transformé les chemins en un mélange de boue et de bassins d’eau arrivant à la cheville. Cette partie plate aurait pu être facile. Elle a été complexe à gérer afin d’éviter les chutes et réellement fatiguante.
Nous savions que le seconde partie allait être dure. Le parcours continuait sur un trail, un vrai : avec du dénivelé, de la garrigue qui griffe, de la glissade mais aussi de superbes paysages dont une belle vue sur mer.
Cette Beast offrait un tracé varié avec de la difficulté. C’est ce que nous étions venu cherchés.
Les obstacles
Les Reebok Spartan Race connaissent leurs classiques :
- Les containers et leur filet de cordes,
- Le lancer de javelot réussi pour la première fois,
- Les cordes lisses et à nœuds,
- et l’obligatoire saut final au dessus du feu.
En plus de ces obstacles, nous avons eu un complexe test de mémoire avec une suite à mémoriser et à restituer après 5 obstacles (mon expression : Yankee – 957 – 232). Trois épreuves faisaient appel à la natation : deux traversées classiques et une plus exigeante demandant de passer sous des troncs placés sous l’eau. Une traversée de tuyau nous a fait vibrer avec la musique à fond et les cris spartiates. Les épreuves de portage (sac de sable, graviers…) ont principalement été réservées pour le parcours trail avec des distances importantes à parcourir. Contrairement à l’épreuve parisienne, il n’y avait pas de sentiment de répétition : merci à l’organisation.
40 obstacles demandent une vraie endurance. J’ai trouvé cette Spartan Beast plus exigeante en terme d’effort qu’un marathon et plus complète également.
L’organisation
Commençons avec un gros point positif : la gestion des intempéries. Nous avons été prévenus par email de l’épisode orageux en cours et du report du départ. Bravo.
À noter également : aucune attente au retrait des dossards. Il nous a fallu deux minutes pour retirer les nôtres. La Spartan Race a bien appris de l’année dernière et c’est vraiment appréciable.
En revanche, même si cela était précisé sur le site, les ravitaillements uniquement en eau sont limites sur une course de cette taille. Nous avons entendu parler de bananes et de boissons isotoniques mais nous n’en avons pas vu la couleur. Certains points n’avaient même plus de verres. Cela dessert non seulement la course mais aussi son sponsor nutrition.
Matériel
Rien de nouveau sur ma tenue par rapport à la dernière course mais voici quelques compléments :
Haut : Speed Up Shirt par Dynafit
Un haut toujours aussi convaincant malgré sa trop grande longueur. Mon tee-shirt est toutefois mort au combat : il n’a pas résisté à un passage assez violent dans les barbelés.
Bas : Cuissard Kapteren par Kalenji
Très solide, une vraie bonne affaire pour moins de 20 €.
Chaussures : Trail Run 2 par Lafuma
À l’aise en trail comme dans la boue et suffisamment souple pour passer les obstacles techniques, je suis convaincu par ces chaussures.