Treize kilomètres, vingt-neuf obstacles, de la boue. Chris et moi avons participé à la deuxième spartan race française : la « Super – Paris » sur la base de loisirs de Jablines-Annet.

L’épreuve

Si les Rebook Spartan Race sont réputées être parmi les plus exigeantes des courses d’obstacles, c’est par le côté éminemment sportif de l’épreuve. Ce n’est pas un secret, les courses à obstacles veulent devenir un sport olympique d’ici à 2020. Ce caractère compétitif est renforcé par le chronométrage pour tous les participants et les pénalités très physiques que sont les burpees. Le « fun » reste une dimension forte mais elle est mise en arrière plan si l’on considère les autres courses à obstacles françaises. J’ai vraiment aimé cette édition avec un tracé facile mais des épreuves coriaces.

Le tracé

Les treize kilomètres du parcours s’étalaient le long de lacs. Les rares bosses permettaient de se relancer sans pour autant se fatiguer : le dénivelé de l’épreuve était bien loin de celui d’un trail et assez proche d’une course en ligne urbaine. La distance était donc la seule réelle épreuve imposée par le tracé qui variait entre piste, chemin et parcours dans les herbes.

Les obstacles

Parmi les vingt-neuf obstacles, nous avons eu le droit aux redoutés classiques des Reebook Spartan Races :

  • Le très excitant saut au dessus d’un feu,
  • Le filet en cordes à escalader au dessus de containers,
  • Le compliqué lancer de javelot (et paf : 30 burpees),
  • La terrible corde à nœuds placée juste après une épreuve de boue (et re-paf : 30 burpees),
  • Les monkey bars…

Le tracé aidant, nous avons eu droit à beaucoup d’épreuves de boue : trois épreuves de ramper, des creux et bosses et même un particulièrement pénible (en terme d’odeurs et d’efforts) franchissement de vase. Le parcours nous a également obligé à faire un petit tour dans le lac. Pas désagréable en cette fin d’été.

© Anthony Dibon/2014
© Anthony Dibon/2014

Hormis cela, nous avons alterné les épreuves de force (sac de sables, bac de gravier) et de franchissement. Ma seule critique sur les obstacles peut se faire autour du nombre de murs à franchir. Au bout de la quatrième épreuve composée de ce type, la tâche devenait franchement répétitive.

Au final et après soixante burpees, j’ai fini avec une impression de m’être dépassé sans avoir trop touché à mes limites. C’était mon objectif : la beast d’une vingtaine de kilomètres nous attend, Christophe et moi, le 11 octobre prochain.

L’organisation

Les courses où les photos HD sont fournies gratuitement sous réserve qu’elles portent les logos de l’épreuve, c’est franchement formidable ! Une très belle idée qui incite au partage et à la « publicité » de l’événement. Bien joué.

© Spartan Race France
© Spartan Race France

Après les délais d’attente très long pour le retrait des dossards lors de la spartan race du Castellet en novembre 2013, nous avions prévu du temps. Mais tout fut parfait de ce côté là : aucune attente pour le retrait des dossards, pour la consigne, pour les obstacles, pour les douches…

Les animations sur place étaient bien dans la ligne « spartiate » de l’événement. La restauration sur place était, elle aussi, agréable et notamment la camionnette de super fringale.

Le seul point noir résidait dans l’organisation des transports. Un seul bus le matin depuis Paris, aucune navette pour rejoindre la gare de Marne-La-Vallée. Heureusement, la solidarité des spartiates nous a permis de vite trouver deux personnes pour nous amener à notre train.

Matériel

Depuis ma dernière course, j’ai complètement renouvelé mon équipement. Si je dois encore trouver des ajustements, je suis déjà assez satisfait de ma tenue.

Haut : Speed Up Shirt par Dynafit

J’avais à cœur de trouver un tee-shirt résistant et qui maintient « au chaud ». Les passages de barbelés, les portés et la boue sont venus grandement influencer le choix de mon haut. Celui-ci m’a été conseillé par Endurance Shop, à Saint-Etienne. Ils m’ont orienté vers un tee-shirt assez épais qui a effectivement bien supporté les quelques accrochages dans les obstacles. Un point négatif tout de même : ce haut est très long et fini par gêner quand il est détrempé.

Bas : Cuissard Kapteren par Kalenji

Acheté rapidement juste avant un trail, je n’ai rien à redire sur ce cuissard. Il s’est avéré réellement résistant et très pratique avec ses poches sur le côté. Une bonne surprise.

Chaussures : Trail Run 2 par Lafuma

Lors de l’achat, en mars, j’avais donné une bonne migraine au conseiller de chez Terre de Running, à Lyon. Il avait fini par me conseiller ces chaussures que j’avais trouvé un poil lourde lors de mes entrainements. Mais une fois sur les chemins, l’adhérence et l’amorti se sont révélés très agréables. La grosse surprise est arrivé dans les obstacles humides. Ces chaussures évacuent très bien l’eau et la boue sans sensation de « ploc-ploc » à chaque foulée. Sans être des chaussures spécialisées pour la course d’obstacles, elles sont un excellent compromis pour alterner avec les trails.