Le développement de notre sport a entrainé une multiplication des formules « Spécial Courses à Obstacles » dans les salles de sports laissant penser aux coureurs débutants qu’il est nécéssaire (voire indispensable) de pratiquer certains exercices/sport/entrainements spécifiques avant de se lancer dans une épreuve.
Stop aux préjugés
Les entrainements et exercices de renforcement musculaire, dynamiques et cardiaques sont, bien entendu, un bon atout mais ne doivent pas être les seuls entrainements. Ils ne sont pas les meilleurs ni les seuls pour performer mais doivent être pratiqués en complément d’autres activités.
Aujourd’hui, les meilleurs athlètes internationaux et nationaux sont d’anciens traileurs ou sportifs de fond, qui physiquement ne sont pas les plus musclés (en volume). Ce ne sont également pas les meilleurs compétiteurs pour faire les fameux burpees. Les courses à obstacles demandent une bonne condition physique mais demandent avant tout de savoir bien courir et pouvoir enchainer des efforts variés dans la foulée.
Le triathlon, un entrainement complet pour la course à obstacles.
Si je n’ai pas encore fait beaucoup de courses à obstacles depuis le début de l’année avec seulement la Spartan Race Munich et The Mud Day Paris, je ne me suis pas pour autant arrêté de m’entrainer. Véritable amoureux du sport et des défis, je me suis alors engagé dans l’aventure du Garmin Triathlon de Paris, d’une distance olympique M : 1,5 km de Natation puis 40km sur le vélo avant de terminer par 10km de course à pieds.
Terminer en 2h32 ce premier triathlon a été une super expérience. Chaque exercice est très intense et demande de travailler des gammes musculaires différentes, tout en demandant une endurance de qualité. En plus de travailler les zones musculaires importantes pour les courses à obstacles, le triathlon travaille aussi les qualités nécessaires pour offrir de réelles performances.
Après réflexion, je me souviens que les vainqueurs de la Strong Man Run 2014 a été remportée par 2 triathlètes hollandais… Sans oublier la meilleure française Marion Lorblanchet : sa discipline de prédilection était le triathlon avant d’être la course à obstacles ! Nous observons également la montée en puissance de Bastien Bravais (traileur) et Thomas Blanc : véritables fondeurs dans l’âme.
Je recommande vivement à tous ceux voulant améliorer leurs résultats sur les courses à obstacles, de ne pas compter uniquement sur les WODs et de la musculation, de sortir un peu des salles et de l’environnement urbain pour de tester d’autres pratiques comme le triathlon, le trail ou autre.
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Pour ceux qui voudraient me croiser, échanger sur les entrainements ou courir ensemble sur des courses voici ma page : Hugo STEINER – OCR Racer
Je continue à m’entrainer avec la team @frenchFrogs à Paris, et viens de m’engager sur
- 10Km du Touquet
- Triathlon de Chantilly fin aout : distance M
- Spartan Race Europe Slovaquie : 5 septembre
- Spartan Race Paris : Super et Sprint : 19 et 20 septembre
- Spartan Race Castellet : Beast et Super : 17 et 18 octobre
- Half Ironman 2016
#cheers
Bonjour James,
Merci pour ce commentaire et le récit de votre expérience !
Il n’y a pas d’âge pour se faire plaisir, content de voir que vous prenez du plaisir dans ces pratiques !
Bonjour Hugo,
Juste pour faire partager mon expérience : j’ai découvert l’ocr lan dernier et j’ai couru le Spartan super de Paris l’an dernier, le mud day Paris 2015 et la ruée des fadas Paris 2015. Après le Spartan en septembre 2014, en plus du HIIT je courais généralement sur 12-15 km pour l’entraînement d’endurance.
J’ai testé le Trail sur 25 km et j’avoue que ce fut une révélation. ça m’a permis de mieux gérer mes 10km de course à obstacle en me donnant à connaître mes ressources.
Je cours maintenant plus facilement sur 19-25 km en choisissant mes parcours en forêt, champs etc… avec un dénivelé important. Et mon approche du parcours à obstacle en a été amélioré.
Pour moi qui ne suis pas « un jeunot » et un sportif tardif je performe mes épreuves d’ocr comme je ne pensais pas pouvoir le faire.