Ce week-end a eu lieu la Spartan Race de Paris, plus précisément sur l’Ile de loisirs de Jablines (77), avec le modèle SUPER le matin et le modèle SPRINT l’après-midi. Notre team était composée d’un homme en vague Elite avec un départ à 9h00 et d’une femme et quatre hommes en vague « Open » avec un départ à 10h00.

L’accès et le village

A part, une fois encore, une météo houleuse, pas de soucis pour se rendre sur le village. Parking payant (5€ par voiture), retrait des dossards plutôt fluide malgré le nombre de participants, bénévoles rapides aux consignes, tout est bien indiqué !
Les bandeaux enfilés, nous sommes prêts à rejoindre la ligne de départ.

La vague Élite en quelques mots

« La pluie a bien préparé le terrain… Le premier départ de la journée se fait sous une bonne averse, sans échauffement pour les Elites, qui a donc été effectué individuellement avant l’entrée dans le sas de départ. L’ambiance est celle des « costauds », mais sympathique. Même si les Elites sont là pour remporter la 1re place et bien qu’on sente la nervosité des coureurs, il n’en reste pas moins une bonne ambiance. Durant la course, je vois des participants à terre à cause de crampes ou autres douleurs. Malgré une envie de vouloir les aider, le règlement interdit l’entraide.

Les pénalités sont très surveillées, en particulier pour les premiers obstacles. Les Marshall demandent aux compétiteurs de compter le nombre de Burpees à voix haute et si ceux-ci ne sont pas réalisés correctement, il faut les recommencer de zéro. Mais les Marshall et les volontaires sont présents pour vraiment encourager les coureurs, ce qui motive et aide à aller au bout. Les obstacles les plus marquants lors de cette Spartan Super ont été le mur inversé et le ramping (150 m) avec un mur à passer au milieu.

Bilan

J’ai apprécié cette course en Elite, même si certains obstacles ont été très chauds à passer seul. Faire la course seul (et sans musique) équivaut pour moi  à un travail mental où il faut garder un certain niveau de motivation pour ne rien lâcher.

Les boost de motivation ont été le fait d’avoir pu passer certains obstacles difficiles malgré les 120 Burpees »

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La course en vague « Open »

Pour accéder au sas de départ, il y a le premier mur à franchir et de l’autre côté… surprise ! Quelques « guerriers » nous attendent avec des « cotons-tiges » géants pour tenter de nous faire tomber, ça commence fort 😉

L’échauffement se fait dans la boue, en effet avec les pluies, crues et inondations des deniers jours, le terrain est et sera tout au long du parcours boueux et plein d’eau.

Et c’est parti pour 14,3 Km [source : montre GPS Tom-Tom] & une trentaine d’obstacles. Les premiers arrivent très rapidement, en commençant par un bac de boue, passages de murs dessus/dessous puis franchissement de plusieurs « poutres biseautées » (nouvel obstacle pour notre part, plutôt sympa !).

Nous arrivons au test de mémoire et devons chacun retenir notre code personnel, car impossible de s’aider vu que ce sont les deux derniers chiffres du numéro de dossard qui sont utilisés. Il faudra s’en souvenir bien plus loin dans le parcours afin d’éviter les redoutés Burpees ! Passage assez simple d’un filet vertical, puis nous apercevons un mur incliné mais inversé, obstacle qui nous a bien plu car original. Petit rafraîchissement avec un passage d’eau, puis des buttes de boue à escalader avec des rondins de bois à franchir dans chaque bac d’eau boueuse.

Pour le moment, tout se passe très bien dans notre course, le rythme est correct malgré un terrain très glissant. Les choses sérieuses – niveau force – commencent vraiment avec le port de sac à transporter sur un long morceau de parcours avec du dénivelé et toujours de la boue, les Trails sont vraiment appréciées à cet instant ! Et encore plus quand on voit les participants s’étaler dans la côte.

Vient ensuite le lancé de javelot qui nous mènera tous les cinq à nos premiers trente burpees. Franchissement d’une palissade assez haute, puis le monté de cordes, trop glissantes à notre arrivée -> trente nouveaux Burpees dans les bras et les jambes avant d’attaquer un aller-retour en portant l’Atlas Ball (grosse boule en pierre) avec un bonus de cinq burpees entre deux.

Nous enchaînons avec une montée de talus boueux grâce à une corde, des sauts de rondins avec les chevilles attachées par un élastique (vous savez, ceux qu’on trouve chez le kiné  ;)). Petit bout de chemin et passage dans l’eau avec une grosse bûche sur les épaules, un ramping pour alléger un peu les bras avant de porter une chaîne, de celles utilisées en muscu, genre gros maillon pour les encres de bateau (comment ça on exagère ? 😉 ).

Passage type escalade de 3 murs en Z, de nouveau des buttes et bac de boue puis une traversée d’eau, à la nage parce qu’on n’est pas très grand et on n’a pas pieds ! Franchissement du grand mur… là, soit la Spartan Race l’a allongé, soit on a rétrécie, mais il y un truc. Des cales sont disponibles (mais pas obligatoires évidemment) pour les femmes. Encore un petit peu de natation (on est bon pour le Triathlon :D) et nous entamons enfin le fameux ramping de 150 mètres – entrecoupé tout même d’un passage de mur – sous les barbelés et… dans l’eau ! Peut-être dû aux crues/inondations des derniers jours. Au final, ça facilite le ramping.

Plus les kilomètres défilent et plus nous voyons de participants à terre pour cause de crampes :/  Les Volontaires et Marshall sont là pour les rassurer, les étirer et les motiver à continuer leur course. Quant à nous, les pneus de tracteurs nous attendent : trois rotations aller / trois rotations retour, une traversée d’eau puis le Slack Line qui met en péril notre équilibre et nous envoie en zone de Burpees. Levé de poids à la corde, bien plus lourds qu’à Valmorel en passant et nous après quelques minutes nous devons donner notre code du test de mémoire où nous passons tous sans problème (ouf, pas de Burpees !).

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Nous approchons de la fin, les obstacles s’enchaînent plus vite et le public est au rendez-vous, le mur incliné à grimper à la corde est arrosé par des jets d’eau, ce qui le rend particulièrement glissant, limite dangereux quand on voit les gamelles que se prennent les coureurs. Passage du « Cargo », les Monkey Bars qui glissent trop et ont raison de nous en fin de parcours nous « offrent » nos derniers trente Burpees, avant de sauter par dessus les flammes et atteindre la Finish Line !

Nous sommes donc des guerriers, des Spartiates et la médaille Finisher est méritée ! Nous récupérons également nos t-shirts et posons fièrement pour la photo 😉

Un petit mot sur les ravitos, qui étaient plus nombreux qu’en 2014 lors de notre première participation : 1er ravitaillement avec de l’eau, les 2 suivants avec eau et bananes et celui de fin avec « Vitamin’drink », banane et minis cakes.

Le bilan

Notre team est fière et ravie d’avoir participé à la Spartan Race Super de Paris 2016.

Un parcours instable de par son terrain boueux, mais pas si cassant que ça. Beaucoup plus d’obstacles/défis de force que sur d’autres courses, dont certains avaient des poids différents pour les hommes et les femmes (sans obligation pour une femme de ne pas prendre la même chose qu’un homme évidemment). Rien à dire quant à l’organisation, fidèle à son image.

Vous pouvez retrouver notre vidéo et nos photos de la Spartan Race Super – Paris 2016 sur notre page Facebook : Parcours Sportif.

Sauf inscription de dernière minute car en manque de notre dose de boue et de challenge, nous vous retrouverons en septembre pour nos prochains récits de courses 😉