Au milieu des 7000 spartiates présents sur ce week-end, la Spartan Super Carcassonne signait mon retour sur la course à obstacles après une trop longue pause. J’avais oublié l’incroyable sensation de fierté à la ligne d’arrivée, le sentiment de dépassement de soi et la joie pure de franchir un obstacle comme le bender.
Tout s’est joué en quelques jours et grâce au copain Bruno Faget, je me retrouvais au départ d’une Spartan super seulement deux semaines après ma décision de revenir vraiment sur les obstacles. Commencer par une course aussi exigeante n’était peut-être pas sur le papier la meilleur des idées. Cela s’est révélé à l’inverse un excellent réveil !
Dès le départ, l’adrénaline est là. Déjà bien chauffé par l’ambiance du village, je suis en feu dans la zone d’échauffement et je reprends enfin les Aroo spartiates. Quelque chose a changé pendant ma pause, j’ai plus d’envie, plus de mordant alors j’attaque la course avec l’ami Bruno qui finira logiquement par me semer. Sur les premiers kilomètres, le fait d’avoir fait beaucoup de trails ces derniers temps m’aide. En revanche, chaque nouvel obstacle me met dans le rouge et je galère à relancer. Sans surprise, terminer les 82km de la SainéLyon est un effort radicalement différent d’une Spartan Super.
Je me rends vraiment compte de mon manque de préparation sur l’Olympus que j’échoue lamentablement, la sensation revient sur le bender et j’ai l’impression de voler sur les portés. Ça c’est avant la catastrophe sur le premier multirig et la longue échelle de singe. Déjà au bout de ma vie, j’essaye de limiter les burpees avant de me faire rattraper par la patrouille ! En vague Open, les burpees ne sont pas obligatoires, j’y reviendrai avec l’arbitre en chef dans un prochain article. Il y a d’ailleurs une petite injustice : je préfère largement me prendre un tour de pénalité avec un porté plutôt que d’enchaîner cette torture.
Les obstacles s’enchaînent, les kilomètres aussi. Certaines portions font sentir une densité d’obstacles très important sur certaines zones et trop légères sur d’autres. Les sensations sont bien là et sur les derniers obstacles encore plus. Un javelot raté, des burpees en mangeant du sable, une nouvelle chute mémorable sur le dernier multirig, le feu, la joie.
Le bilan
Avec son terrain autour du lac, la Spartan de Carcassonne offre un terrain idéal à notre discipline pour ceux qui veulent se dépasser. La série propose une diversité d’obstacles intéressante avec une belle expérience pour les athlètes.
Foncez !