Sous le soleil, face aux épreuves et dans la boue, cinquante mille femmes et hommes vont se lancer dans une course à obstacles en ce weekend d’entre deux tours. Ceux présents pour la compétition sont rares : ils représenteront moins d’un pour cent des participants. L’immense majorité des coureurs à obstacles est avant tout là pour se dépasser, prendre du plaisir, s’amuser… Et, sans le savoir, ils seront des exemples pour chacun d’entre nous.
La course à obstacles est une discipline surprenante. Souvent présentée comme un sport extrême par l’image boueuse et militaire que certains événements renvoient, elle avant tout une discipline universelle où chaque participant vient se confronter à soi-même en se lançant dans le parcours. Et à l’arrivée, chacun se sentira plus humain.
La course à obstacles transforme. De gré ou de force. Les épreuves, la boue et la difficulté révèlent l’humanité de chacun : couverts de boue, la couleur de peau est identique ; dans la difficulté, la main tendue est universelle. Dans cette discipline, les différences disparaissent : l’égalité est sacrée. En course à obstacles, la confiance en l’autre est indispensable : la fraternité est une chance.
Ce week-end, à Beynes, Franxault, Hérouville, Montbéliard, Saint-Georges, Saint-Quentin et Saint-Vaast, cinquante mille personnes se révéleront dans les obstacles et se relèveront plus humaines.