5000 personnes se sont élancées, samedi 21 et dimanche 22 mai dans le seconde édition de la Ruée des Fadas de Saint-Jeant-de-Monts en Vendée.

Ce week-end, direction la Vendée et St Jean de Mont pour participer à la Ruée des Fadas. Comme l’an passé, la course est surtout un bon prétexte pour passer des bons moments en famille.

Il est 9h en ce samedi matin lorsque j’arrive au stade de St Jean, lieu choisi pour accueillir le village Fada. Je me retrouve à me faufiler au milieu de dizaines de participants déguisés. J’ai du voir toute la famille Tortue Ninja ainsi que le ballet du lac des cygnes au grand complet avec des tutus roses délicieux. Par contre, le ballet avait pris une sacrée claque, ce n’est plus ce que c’était ! Pour ma part, j’avais opté pour la team Captain America, le samedi et Spiderman, le dimanche

Ça chante, ça danse au rythme de la musique festive : le ton est donné. Sans peine, je récupère mon dossard puis je dépose mon sac à la consigne. J’en profite pour discuter avec les bénévoles que je reconnais de l’an passé : toujours aussi bienveillants et heureux d’être là.

Je me dirige ensuite vers un stand pour récupérer ma puce de chronométrage. Puis j’entre dans un premier sas où a lieu un échauffement collectif fun et dynamique. Les gens sont en équipe et ont la banane. Tous se retrouvent à faire une longue chenille endiablée . Un groupe de musique assure l’ambiance. Bientôt l’heure du départ et c’est alors qu’un bénévole me remet un fumigène. Euh… Wait! J’en fais quoi de ça ?

Un départ tout feu tout flamme

Depart-Spiderman-LeDimanche

Et c’est parti : tel le capitaine d’infanterie, je sonne la charge en hurlant et en brandissant fièrement le bâton fumant, une horde de foufous à mes trousses. Jouissif ! En fait ça fait le même effet que d’attraper la queue du Mickey dans le petit manège mais en mieux. Bref, ça y est le grand enfant qui sommeille en moi refait surface. Je me débarrasse du fumigène en le lançant vers un camion citerne et je saute dans une benne remplis de glaise. Très vite, je me retrouve à courir dans la belle forêt vallonnée. Le sol est plus roulant que l’an passé. J’adore ce long passage boisé où je rencontre de nombreux obstacles : un plan incliné très glissant sur lequel il faut faire très attention en descendant, des structures verticales à franchir à l’aide de pneus, des pyramides et des murs de pailles dont un de trois mètres pas si simple que ça, une structure pyramidale en rondins de bois, des palissades et un mur de plus de 2m50, un filet de corde assez bas, un code à retenir et des rampings dont un électrifié (ouille ça pique un peu). Bien que roulant, le parcours est pour l’instant une succession de courtes montées, de plats et de descentes et ça laisse quelques traces au fil des kilomètres.

Saint-Jean-Pallissade

Le plus dur est cependant à venir : une longue chevauchée dans le sable très fin de la belle plage. C’est parti pour le saut dans le sac de 20m, un court porté de bûche et un sympathique tir à l’arc en plastique que j’ai réussi. Youpi ! Ce passage est de loin le plus fatigant et je suis très heureux de retrouver un sol un peu plus stable. Peu de temps après, j’arrive sur le plan d’eau où ma famille est là pour m’encourager. Je suis très heureux de partager ma passion avec eux. Génial !

Après un bain de mousse où pour une fois je ne suis pas submergé, deux bénévoles me demandent le code de mémoire et je file vers l’étang où 15 mètres dans l’eau m’attendent. On avait pied mais des gilets de sauvetages étaient proposés au cas où. Arrive mon obstacle préféré : le toboggan en cylindre qui vous lâchait à 1m50 de la surface de l’eau à l’improviste. Sensations bien sympas ! La dernière partie de la course me conduit pour la seconde fois vers la plage et son sable usant. Je passe dans un cylindre à moitié sous l’eau, puis sous des grilles dans un bassin. Sur la plage, je dois remonter sur le ponton par un filet de corde . J’aurais vraiment adoré avoir à la passer à marée haute. C’était beaucoup plus épique dans l’eau l’après-midi : dommage.

EtPlouf

Dernière longue ligne droite d’un kilomètre et demi avec en point de mire la grande roue près de laquelle se trouve l’arrivée. Je franchis sans encombre les derniers obstacles : rampings sous un filet de corde et dans des ballons sauteurs, culbuto (sorte de bascule à passer en équilibre), un court monkey bar simple et un A en filet de corde . Pour la dernière ligne droite, je rejoins la route. Ça y est la course est finie.

Après l’arrivée, une photographe nous prenait en photo et on recevait notre tee shirt orange Ruée des fadas. Je me suis ensuite jeté goulûment sur les melons. Je plaide coupable s’il n’y en avait plus pour les derniers. J’ajouterai qu’il y avait deux ravitos sur le parcours avec de l’eau, des bonbons et des fruits. C’était très suffisant ! Les discussions passionnées sur la course s’enchaînent avec les autres coureurs et les bénévoles. Malheureusement il est déjà temps de prendre congé. C’est toujours trop court ! Il reste 800m à faire pour retourner au stade et pour récupérer le sac à la consigne. Finalement, je quitte le village un peu nostalgique mais avec la certitude d’y revenir l’an prochain.

Le bilan

stjeanarrivee

J’ai moins aimé :

  • l’absence de médaille finisher à l’arrivée,
  • quelques obstacles pourraient être plus compliqués pour la vague 1 à savoir des portés ou un saut à sac beaucoup plus longs par exemple,
  • la couleur des tee shirts finisher (orange délavé pour les garçons, le bleu clair des filles étaient plus sympas) mais c’est une question de goût !

J’ai aimé :

  • le parcours et le paysage (océan et forêt)
  • la plupart des obstacles et surtout le toboggan,
  • l’ambiance festive,
  • le sourire et les encouragements des bénévoles,
  • le balisage ultra présent, impossible de se tromper,
  • l’organisation dans son ensemble,
  • Les melons.

 

Je finirai par remercier les bénévoles et l’organisation de la Ruée des Fadas pour leur sympathie et la course bien fun proposée. Pleins de bisous à ma famille avec qui j’ai partagé un magnifique week-end couronné en plus de deux victoires le samedi et le dimanche. Gros merci !

Je remercierai également mes partenaires : La Frappadingue, Run N Trail et Run Gratis ainsi que Globe runners pour leur soutien, mon club l’Intrépide de Pré en Pail, Séb, Obstacle, et tous les amis, potes racers qui se reconnaîtront. Une pensée pour Boris qui aurait dû être présent.

Prochain rendez-vous : dans 15 jours pour un autre gros week-end !

A + les warriors !