par Alexandre Humeau, pour obstacle.fr

Il est 9h19, sous une pluie battante, l’échauffement se termine. Dans moins d’une minute, je vais m’élancer dans ma première Défi Run sur la base de la Ramée à Toulouse. Si je me fis à ce qui a été indiqué, je vais rencontrer sur mon parcours quatre types de défis ayant chacun ses propres obstacles : agility, speed, strong et resist.

La course

Rapidement, la première vague d’obstacles arrive. Cette série agility me fait enchaîner poutres, rouleaux et toile d’araignée géante. Si ces deux derniers semblent sur le papier assez simple, il s’avère que les traverser me demande plus de temps que je ne le croyais. Ce sont de vrais obstacles qui demandent de la concentration et de l’équilibre.

Après quelques centaines de mètres de course, j’arrive sur la zone speed et là tout change : il n’y a que la vitesse qui compte. La portion agility  ainsi que la première partie de course m’ont permis de bien me chauffer et je me lance à fond dans le cent mètres et les autres obstacles.

La distance entre les obstacles augmente à mesure que je franchis les obstacles strong.  Je me retrouve en terrain connu avec des défis classiques des courses à obstacles  comme le mur à escalader ou le porté de sac de sables. L’enchaînement commence à fatiguer le corps et c’est exactement ce qui est recherché avant la dernière zone : resist.

Encore une fois, je retrouve mes classiques : murs à franchir, filet, pan incliné et la distance qui fait son travail de fatigue. Malgré la pluie, l’ambiance est excellente.

Mes temps

  • Agility : 15 ’31
  • Speed : 00’20
  • Strong : 23’29
  • Resist : 18’21

Au total, terminer ce défi run de 10 km m’aura demandé 1h08’26 et un bel effort physique pour arriver à ce temps .

DefiRun

Le bilan

Pour débuter dans la course d’obstacle, la defi run est tout indiquée. Très bien organisée, on peut déposer un petit sac en consigne, à chacun est remis un T-shirt, un dossard et une puce de chronométrage. S’il n’y a pas de classement pour cette course, c’est pour que le défi soit personnel et non concurrentiel. Un temps indicatif par rapport à celui des ambassadeurs de la course est tout de même remis pour se jauger face aux meilleurs.

Les obstacles sont assez courts et permettent un premier contact aisé. C’est idéal pour les personnes qui ont peur de ne pas réussir les différentes franchissements et défis des courses à obstacles plus classique.

Sur Toulouse, j’ai trouvé que le cadre de la base nautique permet de rendre cette course encore plus agréable malgré la pluie !

Avec un peu d’entrainement à la course pour l’endurance, un soupçon d’agilité, et une pointe de résistance, aucun obstacle ne vous résistera. Si vous voulez découvrir la course à obstacles ou vous remettre en forme en douceur, sans boue et sans pression : foncez !