Vincent est un des visages de la course à obstacles en France. Nous avons eu la chance de passer un moment avec ce spartan Élite, ambassadeur Reebok et coach au CMG Sports Club : rencontre avec Vincent di Benedetto.

Sèb : Qui es-tu, Vincent Di Benedetto ?

Vincent : Je suis sportif depuis l’âge de six ans. J’ai fais beaucoup de foot de 6 à 24 ans. En parallèle, j’ai fait une licence de management du sport. Après être parti à l’étranger, j’ai passé mes diplômes de coach. J’utilise différentes méthodes et j’ai été le premier coach français certifié Spartan SGX en 2014.

Sèb : Et professionnellement ?

Vincent : Je suis coach au CMG sport club, coach personnel et je développe Spartan SGX en France. Il y a eu la première formation en France à Paris avec vingt coachs diplômés d’état qui ont été formés et nous attendons encore les résultats pour chaque participant.
Mon objectif est d’ouvrir une salle avec toutes les méthodes d’entrainement et plus spécifiquement sur la course à obstacles.

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Sèb : Comment as-tu découvert la course à obstacles ?

Vincent : Avec The Mud Day sur Paris, j’ai créé une équipe avec le CMG Sport Club du Pur Bastille. Cela s’est plutôt bien passé et nous avons fini huitième sur plus de cent équipes. Un mois après, j’ai fais la première Spartan Race française au Castellet. Et, du haut de ma vingtième place, j’ai décidé de me lancer dans la course. Et depuis, j’enchaîne les Spartan Race.

J’ai été invité par Reebok Spartan Race pour représenter la France aux championnats du monde de 2014 mais je me suis malheureusement blessé lors de la Super à Londres. Malgré la blessure, j’ai fait la course en marchant : j’ai fini la Beast en 7h23. C’était une ambiance top.

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Après cinq mois d’arrêt, j’ai repris en janvier et j’ai réussi à remplir mon objectif : je suis qualifié pour les championnats du monde de Spartan Race ! J’espère que cette année, j’y irai et que je serai en forme. J’ai également signé avec Reebok pour devenir ambassadeur de leur marque.

Mon deuxième objectif était de faire un podium. Et ça a été fait à Madrid avec ce super week-end où les français étaient chauds. J’avais fini quatrième, le samedi, sur la sprint mais, sur la super du dimanche : j’ai réussi à monter sur la boite.

Sèb : Qu’imagines-tu pour ton avenir ?

Vincent : Comme je suis contrat avec Reebok, j’ai vraiment envie d’intégrer une team au niveau des élites. Et pourquoi pas retrouver l’esprit de Madrid avec une team France. J’aimerais également faire un bon résultat pour Paris. Ce sera ma prochaine course car maintenant, je me mets en mode préparation des championnats du monde.

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Sèb : Quelle est ta vision de la course à obstacles ?

Vincent : La course à obstacles, c’est ouvert à tous. C’est vrai qu’il y a une vague élite où les gens vont chercher la performance. Mais c’est vraiment ouvert à tous.

C’est un peu le renouveau du running. C’est beaucoup plus ludique : on travaille toutes les capacités physiques. Le running, c’est plus l’endurance. Là on travaille l’explosivité, la force, l’endurace, l’agilité… Cela forme des personnes plus complètes.

Le but n’est, d’ailleurs, pas de finir premier mais de se faire plaisir et de franchir la ligne d’arrivée. L’année dernière, j’ai fini les championnats du monde en marchant mais j’ai fini. Et généralement, on est vraiment fier de soi.

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Sèb : Coach, je veux faire une course à obstacles, quel est l’entrainement le plus basique que je peux faire ?

Vincent : Travailler le cardio en courant un peu et en faisant du renforcement musculaire avec quelques squats et quelques pompes. Juste avec cela, ça suffit : n’importe qui peut faire une course à obstacles. Cela sera peut-être plus dur que pour quelqu’un qui s’entraine mais au final, le résultat sera le même : tous les deux auront franchi la ligne d’arrivée.

Vous pouvez retrouver Vincent di Benedetto sur sa page Facebook.