Sébastien Desbenoit : Slohan, comment as-tu découvert la course à obstacles ?

Slohan Jean-Marie : J’ai découvert la course à obstacles un peu par hasard. En 2014, j’étais sur un camp de manœuvre militaire et je suis tombé sur l’affiche d’une course qu’organisait mon régiment la Valence Spahis Race. Intrigué, je me suis inscrit. J’ai fini sixième sans trop de préparation et ce fut le déclic !

Sébastien Desbenoit : Pourquoi trouves-tu notre sport cool ?

Slohan Jean-Marie : Avant je faisais un peu de tout : de la course à pied, du crossfit®, du parkour, du street workout et toutes les qualité développées par ces disciplines m’ont aidé à être à l’aise sur la course à obstacles : J’avais enfin trouvé un sport où il fallait être réellement complet et posséder de nombreux qualités pour être performant.

Sébastien Desbenoit : Tu es donc plus attiré par le volet performance de notre discipline que par le fun…

Slohan Jean-Marie : Oui ! Dans tous les sport que j’ai pratiqué et même au-delà, j’ai toujours recherché la performance, la compétition et les défis.

Rencontre-Avec-Slohan_Porte

Sébastien Desbenoit : Quel aspect t’attire dans la course à obstacles justement ?

Slohan Jean-Marie : Le côté imprévisible et fun qui exige une vraie concentration et une vraie rigueur. Chaque course est une aventure et qui ne ressemble à aucune autre. On ne sait jamais à quoi s’attendre.

Sébastien Desbenoit : On t’a vu faire de belles performances lors des qualifications des BarjoXgames, quel format préfères-tu ?

Slohan Jean-Marie : Je préfère les courses de moins de 12 kilomètres : le format court donc voire très court. Avec mon gabarit, dès que la course s’élève ou qu’elle dépasse les 15 kilomètres, je galère réellement. J’ai un terrible souvenir de la Spartan Race Beast du Castellet.

Rencontre-Avec-Slohan_Barbeles

Sur les distances courtes, je peux exploité mon explosivité, et tout donner sans réfléchir. Il faut que je travailler ma concentration et ma gestion de l’effort. Je suis longtemps parti trop vite sur les longues distances. Ceci dit, là où je prends le plus de plaisir, là où je m’éclate vraiment, c’est quand je donne tout sans réfléchir.

Sébastien Desbenoit : Traditionnelle dernière question : que conseillerais-tu à quelqu’un qui veut commencer la course à obstacles ?

Slohan Jean-Marie : Je lui conseillerais de se préparer un minimum, de se documenter, de discuter avec les connaisseurs et de poser les bonnes questions. Beaucoup m’ont aidé et m’aident encore pour préparer mes course car parfois je fais un peu n’importe quoi et grâce à eux, je peux maintenant m’épanouir. Je veux d’ailleurs remercier Olivier, Mathieu et Bastien qui m’ont fait prendre goût à la discipline.

Pour ceux qui hésitent encore se lancer : rangez vos « J’ai pas le niveau » et vos « C’est trop dur » ! Osez, juste osez! Et si quelque chose vous fait peur, allez vers les autres et ils vous aiderons à prendre énormément de plaisir. Vous allez adorer.