Les courses à obstacles ludiques, c’est son domaine et celui de sa team : parcours sportif. Rencontre avec une funrunner convaincue : Prescillia Gosselin.

Sèb : Qui es-tu Prescillia Gosselin ?

Prescillia : J’ai trente deux ans et je travaille dans une agence de recrutement spécialisée Luxe & Mode. Avant de m’attaquer à la course à obstacles, j’ai fait 23 ans de Twirling Bâton et cela fait deux ans et demi que j’ai commencé à courir et à pratiquer la course à obstacles.

Sèb : Et alors, pourquoi la course à obstacles ?

Prescillia : C’est mon homme, Mickaël, qui m’a initié à cela et c’est de sa passion pour la course et les agrès que l’on s’est mis à la course à obstacles. La toute première, c’était la SoMAD 5km de Torcy et depuis, on enchaîne presque toutes les courses en Région Parisienne et on essaye de temps en temps de participer à des courses en Province.

Saut

Sèb : Pourquoi aimes-tu ce sport ?

Prescillia : Ça a été, au début, un gros challenge ! Il y a une grosse différence entre la danse qui est tout en souplesse et en grâce, et la course à obstacles qui est plus en force et en endurance. Je ne pensais pas être capable un jour de faire ce type de courses. Avec notre équipe, le Parcours Sportif, on a une devise qui est d’être là pour le fun et pas pour la performance. Même si, une fois en course, le défi prend un peu le dessus. C’est toujours l’esprit d’équipe qui prévaut : « On part ensemble, on finit ensemble ! » On est là pour s’amuser.

En couple

J’ai également la chance et le bonheur de pratiquer ce sport en couple. C’est une réelle motivation de vouloir se dépasser pour sa moitié et un plaisir de partager ces moments ensemble.

Sèb : Et en quoi c’est fun ?

Prescillia : Se rouler dans la boue, on ne le fait pas tous les jours… et heureusement au vue du temps passé à laver nos fringues de sport. Quand on est en groupe, cela ne peut être qu’amusant. Le côté fun, c’est surtout l’état d’esprit que l’on se donne en y allant.

Equipe sur obstacle

Sèb : Qu’est-ce que la course à obstacles t’a appris ?

Prescillia : Cela m’a aidé à prendre confiance en moi, à voir que j’étais plus forte que ce que je ne pensais. Je fais des choses aujourd’hui dont je ne me sentais pas capable avant. Evidemment, pour cela, je m’entraîne aussi quotidiennement.

En action 1

Sèb : Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans sa première course ?

Prescillia : Il faut commencer par une course assez conviviale avec un minimum d’entraînement sur un parcours de santé ou un parcours sportif. Être accompagné par des personnes qui ont déjà participer à un évènement est également une bonne idée, pour l’entraide et les conseils. Et surtout, ne faut pas se mettre de pression et se lancer ! C’est toujours une expérience où les gens finissent le parcours contents et fiers.