Quels sont les points bloquants pour les organisateurs face aux nouvelles règles de sécurité de la course à obstacles édictées par la FFA ? Obstacle.fr a eu accès aux revendications de plusieurs séries de courses à obstacles françaises pour améliorer le cadre de la discipline et le rendre pleinement applicable.
À propos des courses pour enfants
L’interdiction de la course à obstacles aux moins de 16 ans est à préciser. Les parcours enfants dont la dangerosité est bien inférieur aux aires de jeux pour enfants sont-ils concernés ? Cette règle concerne-t-elle uniquement l’ouverture aux jeunes des parcours adultes ?
À propos du montage des obstacles
Le règlement demande le nom de l’organisme chargé de contrôler le montage des obstacles. Il n’existe malheureusement aucune entreprise certifiée en France pour le moment. Il en est de même pour les règles de calculs d’impact des participants.
À propos des obstacles
Pour les obstacles aquatiques non évitables, des moyens nécessaires à assurer la sécurité des participants doivent être mis en place comme les lignes de vie, des gilets de sauvetages…
Le règlement demande la présence de commissaires sans définir la réelle nature de ce rôle.
La hauteur maximale des obstacles à 3 mètres est irréaliste, 4 mètres est un minimum.
La longueur des tunnels doit être précisé : si six mètres semble réaliste pour un tunnel d’un mètre de diamètre, elle n’est plus adaptée quand la hauteur est de plus d’un mètre cinquante.
La règle demande un ampérage inférieur à 10 milliampères, il est nécessaire d’aller plus loin en imposant un courant 9 volts et non 12 volts.
À propos des secours
Concernant les secours, la dangerosité de la discipline est largement surévaluée par rapport à la réalité du terrain : un seul médecin urgentiste nous semble nécessaire pour les courses de moins de 4000 participants, deux pour les courses de plus de 4000 participants. Il en est de même pour le nombre de secouristes qui doit être environ de huit secouristes de base puis un secouriste supplémentaire par tranche de mille personnes. Enfin, le nombre d’ambulances est une aberration car il ne correspond ni à l’offre proposée par les sociétés d’ambulances ni au nombre d’évacuation par course. Une ambulance semble nécessaire par tranche de 5000 participants. Deux si l’hôpital le plus proche est à plus de 25 kilomètres.