Une nouvelle équipe de course à obstacles rejoint les chroniqueurs de notre Magazine : Bienvenue à la Team Parcours Sportif !
Sèb

Lorsque nous découvrons cette nouvelle course, c’est un coup de cœur pour le contexte historique et une inscription immédiate pour notre équipe « Parcours Sportif » qui sera composée de 4 courageux : 3 hommes (Mika, Henry, Daniel) et 1 femme (Prescillia) !

Tout est vite planifié pour faire de ce week‐end un retour en arrière de 70 ans.

Départ de Paris le vendredi soir (veille de la course), retrait des paquetages en arrivant à Courseulles‐ sur‐Mer : dossards, t‐shirts, dog tags gravés au nom de l’équipe – c’est classe, même si c’est un peu surprenant d’avoir les médailles en main avant même d’avoir fait la course – et autres goodies.

Les bénévoles sont accueillants, souriants et continuent à susciter le suspense autour du parcours de la course.
Etant logés dans un hôtel qui, par le plus grand des hasards, était entouré d’une petite partie du parcours, nous étions bien placés pour rejoindre la ligne de départ samedi.

Notre vague : 15h21 très précisément !

Départ choisi : débarquement en bateau

Cri de guerre [pris au dépourvu par l’animateur] : « Parcours Sportif… pour le fuuun ! »

La course

Après quelques longues minutes d’attente suite à un souci de logistique avec le nombre de bateaux, c’est enfin notre tour de monter dans le zodiac. Nous somme surexcités, dernier signe au drone qui filme au‐dessus de nos têtes et c’est parti !
Le moment passé dans le zodiac est intense, nous avons droit à de bonnes vagues et savourons cet instant unique pour une course à obstacles (il est sûr qu’à Paris c’est plus compliqué).

Plage à l’horizon, il faut se jeter à l’eau ! Mais dans une eau à 6°… même pas peur, on nage, on court, on crie – ou tout ça dans le sens inverse peut‐être – et on entame nos 15 km avec une course dans le sable.

Les obstacles s’enchaînent, naturels ou construits pour l’occasion, jamais insurmontables, voire parfois très faciles à passer.
On relèvera un manque d’équilibre entre les épreuves de force quasi‐inexistantes et l’utilisation des jambes pour courir, sauter, marcher dans la boue. Les cuisses auraient fortement apprécié de partager les efforts avec les bras 😉

Quelques bouchons à certains obstacles refroidissent l’atmosphère, heureusement que l’ambiance est bonne et que des participants n’hésitent pas à chanter pour raviver les cœurs !

En revanche, les terrains variés sont plaisants : sable, bitume, terre battue, sentier, vase/boue ; ainsi que le rappel de l’Histoire avec les portes Belges, les hérissons Tchèques, les dents du dragon, la prise du bunker.

Un gros big‐up pour les photos et/ou vidéos prises par un hélicoptère pendant un morceau de course, hâte de voir le résultat !
Sur le parcours, nous nous attendions à des animations, musiques ou bruitages de guerre, apparitions de soldats… mais rien de tout cela, dommage ! Le contexte historique repose essentiellement sur le lieu de la course et le débarquement sur la plage.
Après une basket engloutie dans la boue ‐ mais sauvée ‐ quelques cascades et une cheville perdue en route, nous arrivons au bout de nos 15 km, fiers de nous et prêts à passer glorieusement la ligne d’arri… Ah, pas de ligne d’arrivée :/ Déception qui « casse » un peu la finalité de la course. [NB : à priori, l’organisation avait prévu tout autre chose pour l’arrivée, mais les conditions météorologiques n’en ont pas permis la mise en place]

Étant des habitués des courses (à pied, atypiques et à obstacles), nous avions prévu des « ponchos » pour le retour et nous avons bien fait ! A ce moment, nous devions être enviés de tous les autres participants.

Le ravitaillement était un peu maigre et des boissons chaudes auraient été fortement appréciées.

Après la douche chaude à l’hôtel, petit tour au « bal » qui ressemblait plus à une Rave Party. Une fois de plus, peut‐être avons‐nous été un peu naïfs, mais nous nous attendions à un retour dans le passé avec une ambiance ou tout au moins un décor des bals d’après‐guerre.

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Le bilan

Au final, un bilan plutôt positif.

Nous avons aimé participer à cette course, avec des moments de franches rigolades, une bonne ambiance générale et de l’entre‐aide entre les D‐Day Racers.

Un grand bravo aux organisateurs pour cette première édition qui ont mis les moyens pour offrir des expériences encore jamais vécues ailleurs et merci aux bénévoles (peut‐être pas assez nombreux cette année).

Les critiques des participants, puissent‐elles être constructives, seront sûrement prises en compte pour améliorer encore plus ce bel évènement l’an prochain.