Que de bruit dans notre petite communauté autour de la nouvelle émission de TF1 Ninja Warrior. Et cela avant même qu’elle n’ait été diffusée ou bien même tournée !

Bon d’accord, je trouve toute cette excitation parfaitement justifiée. Personnellement, je me rappelle avoir crié et sauté de joie en plein milieu d’une rue londonienne après avoir reçu l’appel confirmant ma sélection pour la première saison de Ninja Warrior UK !  Il y a un an déjà…

Mon intérêt pour l’émission a commencé il y a une dizaine d’année. Quand je regardais, avec mon petit frère, les rediffusions de la version originale japonaise « Sasuke » sur W9. On s’imaginait dans la peau d’un candidat et on estimait jusqu’à quel obstacle l’on serait capable d’arriver. A l’époque, nous étions déjà pas mal sportifs et, habitant à la campagne, nous avions l’habitude d’escalader toutes sortes d’obstacles naturels.

Donc bien entendu, des années plus tard et après être naturellement retourner vers mon amour pour les obstacles avec la course à obstacles, je n’ai pas hésité une seconde à m’inscrire pour le casting de la première saison de Ninja Warrior au Royaume Uni. Parmi les cinq mille candidatures, mille ont été retenues pour les castings et j’ai eu la chance et l’honneur de faire partie des deux cents cinquante sélectionnés pour cette première saison !

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Le tournage s’est déroulé à Manchester et ITV, une des plus grosse chaîne TV du pays, nous a traité royalement en nous logeant dans l’hôtel le plus luxueux de la ville ! 
L’immense plateau et les gradins pouvant accueillir mille personnes avaient été montés dans le parc des expositions de la ville. Avoir les obstacles en extérieur n’était pas une option, la pluie fait partie du quotidien à Manchester…
 Le tournage s’étalait sur une semaine. Les premiers jours étant consacrés aux 5 sessions qualificatives et les deux derniers jours aux demi-finales et finale.

La structure du jeu était ainsi faite:

  • 5 sessions de qualification (250 candidats) sur 5 parcours légèrement différents mais partageant la même structure composée de 5 obstacles. Les 10 meilleurs temps vont en demi-finale.
  • 2 demi-finales (50 candidats) sur le même genre de parcours qu’en qualification mais plus long et plus complexe. Les 15 meilleurs chronos sur les deux phases vont en finale
  • Finale (15 candidats), en quatre phases.
    • première phase avec limite de temps sur 10 obstacles très difficiles. Les 7 meilleurs temps accèdent à la phase suivante.
    • deuxième phase, seulement 5 obstacles encore  plus difficiles avec limite de temps très juste (personne n’a jamais réussi à passer cette épreuve lors des deux saisons du Royaume-Uni).
    • 
Si éventuel succès dans le temps imparti, la 3eme phase commence directement. Sans limite de temps, elle n’est composée que de quelques obstacles extrêmement techniques et physiques.
    • La 4ème et dernière phase de la finale est la fameuse corde lisse d’une vingtaine de mètres, à grimper bien sûr dans un temps donné.

Personnellement j’ai terminé le parcours de qualification avec le 4ème temps. Malheureusement, j’ai échoué en demi-finale sur un obstacle totalement nouveau pour moi. Constitué d’un petit trampoline qui devait me propulser dans un filet de cordes suspendu trois mètres plus loin.

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En plus de mon inexpérience en matière de trampoline, il n’y avait la place que pour un pas d’élan ! J’ai sauté en mode « Superman » avec les bras en avant et le corps à l’horizontal (mauvaise idée). Lorsque j’ai saisi le filet du bout des doigts tout mon corps à pivoté sous l’obstacle et, avec la vitesse, ma prise a lâchée… J’ai fini dans l’eau et ma participation s’est terminée ainsi.

Ce qui m’a le plus marqué dans cette incroyable aventure, c’est la pression ressentie. Il y a énormément d’attente à côté du plateau, durant laquelle le stress a tout le temps de s’installer.

Au moment d’effectuer son passage, on se retrouve d’un coup, tout seul, sous d’énormes projecteurs, en face d’innombrable caméras et avec les mille personnes du public qui scandent votre nom ! (ce n’est pas vraiment mon truc) Et là il faut s’élancer sur un parcours inconnu. En effet on a seulement le droit à une démonstration des obstacles par des « Ninjas » professionnels qui travaillent pour l’émission (oui, LE boulot de rêve!)

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Au final je suis rentré chez moi heureux car j’ai rencontré pleins de personnes incroyables. Mais aussi avec un esprit très revanchard en me promettant que mon histoire avec Ninja Warrior ne faisait que commencer…

À suivre !

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