Mikhael, membre de la French Obstacle’s Racer Team (F.O.R.Team), participe régulièrement aux courses à obstacles d’Europe du Nord. Il nous partage les récits de ses deux dernières épreuves nordiques : la Toughest Stockholm et la Gladiator Superior OCR ainsi que sa présence dans le publique des premiers vingt-quatre heures de course à obstacles par équipes européen : Toughest 24.
Étape 1 : Toughest Stockholm
Ma première course, la Toughest de Stockholm a eu lieu le 26 mai sur une base de loisirs à proximité de la capitale suédoise. Toughest est un des plus gros organisateur de courses à obstacles des pays nordiques. Elle organise toute une série de courses en Suède, Norvège et Danemark.
Ces épreuves regroupent souvent les meilleurs athlètes nordiques ainsi que les plus grosse équipes comme les teams Icebug, Skins, Lynx Multisport Team ou MIT Tough Team. On retrouve également des équipes britanniques, hollandaise et autres. Concernant la France, j’étais malheureusement le seul représentant.
La course en elle-même est longue de dix kilomètres avec quarante obstacles et beaucoup de dénivelés. Sur les obstacles sollicitent rapidement : ceux-ci sont plus techniques et physiques qu’en France. Ils demandent beaucoup de puissance et sont très variés, avec des monkey bars réguliers. On y laisse vite du jus car les pénalités pour non-franchissement piquent. Ce sont des séries de deux cents mètres en portant des pierres, des troncs d’arbres ou des sacs de sable… Cela rallonge vite la distance finale.
Cette Toughest a offert un parcours pour les vrais amateurs de courses à obstacles. Pour ma part, j’ai beaucoup souffert mais je ne regrette pas d’être venu. J’ai hâte d’en faire d’autres.
Au final, je finis dix-neuvième vétéran et deux cent quarante troisième au général, cette course a été remportée par Jonathan Albon, le champion du monde de course à obstacles. Notons tout de même que la vague élite est composé que de coureurs qualifiés pour les championnats du Monde !
Étape 2 : Gladiator Superior OCR Stockholm
Un mois après la Toughest, je retourne à Stockhlom au lindigo parc, une immense base de loisir multisports pour la Gladiator Superior OCR, un autre gros organisateur de courses à obstacles en Suède.
Comme beaucoup de courses, elles sont l’occasion de belles batailles entre les meilleurs team suédoises qui trustent bien souvent les podiums. On retrouve aussi des équipes nordiques principalement norvégiennes. J’étais, une nouvelle fois, le seul français sur cette épreuve.
La Gladiator Superior OCR se décline en trois distances : une sprint de cinq kilomètres avec quinze obstacles, une douze kilomètre avec quarante obstacles et enfin le dix-huit kilomètres et ses soixante obstacles. Le terrain sont variés : sous-bois, chemin de sable, herbes. Cela fait parti des choses à gérer dans la course ainsi que le fort dénivelé. Le tracé emprunte notamment un parcours de VTT. Pour les obstacles, l’organisation fait preuve d’imagination avec notamment des murs de pneus, de cordes et des d’échelles à grimper. Les pénalités avec portés sont une nouvelle fois de rigueur.
Mais le plus amusant est l’obstacle final avec une mur de gladiateurs composés de colosses que l’on doit effacer avant de finir par une méga rampe. J’ai vraiment aimé mais si, après dix-huit kilomètres, j’étais un peu rincé . Au final, je me classe onzième vétéran et quatre-vingt douzième au général.
Étape 3 : Toughest 24
En Suède pour la Gladiator Superior OCR, j’ai assisté à la première édition de la Toughest 24. Cette course autour de l’horloge débutait le 27 juin à 14 heures pour se terminer le lendemain à la même heure. Soixante douze équipes étaient présentes pour l’occasion sur l’hippodrome de Stockholm.
Le principe est simple. Les équipes de quatre coureurs, mixtes ou masculines, doivent parcourir le plus grand nombre de tours possibles d’une boucle d’un kilomètre et dix obstacles.
- un passage dips (barres parallèles),
- un passage rings (anneaux),
- un passage franchissement multi poutres,
- un planche Irlandaise,
- un Icebug wall (successions de sauts sur des pentes à 45°) ,
- un passage monkeys bar,
- un porté de sac de sable,
- un passage mur,
- un passage mur incliné,
- un platinium rig.
Comme souvent lors d’échec, une pénalité vous attend avec une porté de tronc d’arbre ou de jerricane.
Tout au long des vingt-quatre heures, l’équipe doit en permanence avoir un coureur sur la piste. Chaque team s’organise comme elle le souhaite ensuite sur la répartition des tours à faire.
Sur place, il fallait noter la présence de grosse équipes comme Icebug, Skins, Lynx Multisport Team, MIT Tough Team ainsi que d’équipes locales suédoises et des équipes hollandaises et Britannique.
Au bout de l’effort, c’est la team Icebug Lynx Multisport qui remporte la course en mixte avec la championne du monde Siri Englund, le champion du monde Axel Mendes ainsi qu’Anna Lee Markstedt et Cimmie Wignelle qui sont toutes deux dans le top cinq mondial. Chez les hommes c’est la team Lightning Squad qui décroche la victoire.
Ce fut une course impressionnante ! Surtout lorsque l’on se rend compte qu’au bout de vingt-quatre heures, certains tournent encore en moins de 6 minutes au kilomètre. J’ai pu me rendre compte du niveau de certains coureurs que ce soit dans leur condition que dans leur niveau technique en les regardant franchir, au bout de l’effort, le platinium rig avec une facilitée déconcertante.
Ce genre de course avec plus d’équipes internationales serait plus sympa ! Et je me demande si je ne lancerais pas une team pour la deuxième édition.