Ce samedi 24 septembre a été une journée bien chargée pour notre team. Après un réveil à 4h du matin et le fameux 5 Km inaugural de la Disney Run à Marne-la-Vallée, nous nous sommes rendus à Berneuil-sur-Aisne pour participer à la première édition de la Legion Run en France.
Après s’être perdus dans la forêt faute de fléchage à l’entrée de la ville, avoir récupéré un bracelet de participation (pas de dossard ?!) et avoir payé la consigne 2€ par sac (une grande première pour nous sur une OCR !), nous nous greffons à une vague pour prendre le départ de cette course qui nous promet un 5 Km avec plus de 25 obstacles dans une ambiance en mode « Légionnaire ».
La course
Les obstacles s’enchaînent très vite, car il y en a beaucoup de prévu sur une petite distance. Nous vous donnons leurs noms communiqués par la LEGION RUN, cela vous permettra de les (re)découvrir sur leur site.
Nous commençons donc par grimper une côte raide (obstacle naturel), puis passage dans des « tunnels » (NOX ARCA), avant de devoir porter un partenaire sur une distance donnée puis échanger les rôles (LEGION CARRY). Les murs dessus-dessous avec des barbelés (ROMAN WALLS) ne nous causent aucun problème, ainsi que la poutre (PILUM) bien glissante qui permettra de fluidifier le parcours pour la suite.
Puis nous franchissons un mur peu incliné à grimper à l’aide d’une corde (HADRIAN 3.0), le plus haut et raide à notre actif sur une OCR à ce jour. Les traditionnelles Monkey Bar (FUNIS) sont présentes sous différentes formes, ce qui permet de tester de nouveaux types de passages.
Enchaînement de 3 obstacles très proches : mur de 3 mètres (MURUS), mur incliné inversé (LAMINIS) et petit mur à « fenêtre » où l’on passe au milieu (FENESTRA). Nous courons très peu entre les obstacles, mais le terrain est vraiment sympa, un peu boueux mais sans plus vu le beau soleil qui nous accompagne et de bons enchaînement de butes type terrain de cross.
Le bac à glaçons nous attend (GLADIUS) où il faut immerger la tête à 2 reprises pour passer, un obstacle original avec 3 poutres à gravir et non à traverser (CENSURA), puis un « ventriglisse » (LAPSUS) et une traversée du lac (WATER CROSSING).
Le RUBICON est un obstacle que l’on attendait car vu sur les vidéos des autres pays, mais nous sommes déçus car il est plus que simplifié et sans intérêt…
Le ramping sous les barbelés (TEUTOBERG) sera lui plus sympa car placé sur un morceau de terrain bien défoncé qui change d’un ramping « lisse ».
Une haute structure pointe son nez à l’horizon, c’est l’OCULUS que nous devons gravir avant d’en redescendre par une barre en fer un peu comme les pompiers 😉
Un nouveau passage dans l’eau boueuse avec immersion de la tête pour passer sous un mur grillagé (AQUEDUCT) puis nombreuses montées et tranchées de boue alternées (LUTUM) durant lesquelles des tuyaux d’arrosage nous mouillent un peu plus, avant de franchir un filet suspendu au dessus de l’eau (OPTIMUS), bien plaisant comme obstacle car plus difficile qu’un filet tendu et nouvelle expérience également.
La fin approche déjà, il ne nous reste plus que le SALTARE, une structure qui monte à 2,5 mètres du sol et où il faut sauter un « fossé » de 2 mètres pour attraper la barre en face et pouvoir en redescendre.
Enfin, un dernier ramping (PUNIC) nous annonce la Finish Line.
À l’arrivée… rien, pas de ravitaillement, pas d’ambiance, pas de remise de quoi que ce soit, à se demander si c’est réellement terminé ! Une canette de bière est récupérable en échange du bracelet de participation.
Le tracé nous a semblé bien court, bien qu’on se soit éclaté sur pas mal d’obstacles, en effet la montre Tom-Tom annonce 3,80km… Euh, il n’y aurait pas comme un soucis là ? O.o
Le bilan
Gros point négatif : un parcours de moins de 4 Km [d’après la montre GPS Tomtom], puis différents points de déception relevés auprès de l’équipe : pas de dossard, consigne payante, pas de ravitaillement solide à l’arrivée (uniquement de la bière en canette, pas de soft ou d’eau), pas de réelle arrivée (juste « Finish » sur la bâche du dernier obstacle), pas de photographes et des t-shirts en coton.
Au tarif de l’inscription, le Km revient cher !
Très peu ou parfois pas de sécurité sur les obstacles, peu de bénévoles sur le parcours mais ceux qui étaient présents étaient sympathiques.
Points positifs : les obstacles qu’on n’avait encore jamais vu sur d’autres courses, originaux et d’un niveau de difficulté intéressant.
Tous les muscles sont sollicités et il y a un assez bon équilibre entre force et agilité.
Le site de la course possède un gros potentiel, nature et varié en terme de dénivelés et de terrain, avec un point d’eau… tout ce qu’on aime !
Beaucoup de choses à revoir pour revenir en 2017 avec une course plus qualitative. Déception d’autant plus forte que la communication de la Legion Run, ainsi que les vidéos des éditions Etrangères, promettaient du lourd.
Retrouvez notre vidéo de la Legion Run de Berneuil 2016 sur notre page Facebook : Parcours Sportif
Quant à nous, on enchaîne sur d’autres courses à obstacles très bientôt 😉
Retrouvez Parcours Sportif sur leur page Facebook ›
Je suis tellement d’accord sur ce point, ma montre GPS à indiqué 3.86km, franchement le run ne servais pas et était pas terrible par rapport au mudday, par contre les obstacles terribles mais un manque d’entraide entre les runners qui voulaient surtout finir le plus vite 🙁
Bonjour et merci pour l’article.
Cependant, il y a une petite erreur, le filet suspendu au dessus de l’eau c’est « scalae aqua » et après seulement il y avait « l’optimus » ( paroi inclinée + filet tendu horizontal + échelle ).
Sinon, je suis assez d’accord avec vos remarques: pas d’indication pour s’y rendre, parcours un peu court, arrivée un peu »naze »…
Bonsoir,
Effectivement, il manque un petit bout de la fin… j’ai dû me mélanger les pinceaux car j’avais pourtant bien listé tous les obstacles sur un petit calepin 😉
En plus, on s’est bien marré sur le grand mur incliné, comme on peut le voir sur notre vidéo, on a dû grimper les uns sur les autres pour monter au sommet (et oui, il y a des pas très grands dans la team, ahah !) *