La course à pied est le premier des obstacles. D’un événement à l’autre, le parcours varie : les distances et les terrains changent. Montagne, ville, campagne… tous les terrains sont bons pour une belle épreuve. La boue est souvent citée comme une des composantes principales de la discipline. C’est principalement vraie pour une certaine catégorie de courses que l’on appelle les Mud Run.
En France, l’épreuve la plus accessible emmène les participants sur un tracé de 2 kilomètres autour d’une salle de spectacles ! La plus difficile utilise, pour sa partie course, le tracé d’un trail de 23 kilomètres avec un dénivelé positif supérieur à 1500 mètres avec, au sein même du parcours, des étendues d’eau à traverser à la nage. Encore plus extrême, les courses à obstacles blanches se courent dans des stations de ski en plein hiver avec, pour certaines, des traversées de torrent !
La distance et le dénivelé d’une course sont des paramètres importants dans le niveau de difficulté d’une course. Il ne faut pas donc pas négliger cette dimension lors de la préparation.
À moins de rechercher la performance à tout prix, chacun doit respecter son propre rythme. La course à obstacles est, aussi, un sport d’endurance. Dans les courses avec du dénivelé, il ne faut pas avoir de remords à marcher. Courir est exigeant mais franchir les obstacles l’est tout autant. Arriver dans de bonnes conditions aux obstacles permet, au final, de gagner du temps.