Dimanche 15 octobre a eu lieu la cinquième édition du Définator à Frossay – du côté de Nantes (44).
Nous avions participé à cette course à obstacles en 2014, nous en avions gardé un bon souvenir et voulions constater l’évolution.
L’avant-course
Nous avons la chance d’avoir un temps superbe malgré le brouillard matinal.
Le parking est facile à trouver, situé tout près de l’entrée du village et il y a de nombreuses places, les bénévoles sont là pour nous indiquer où nous garer.
Le retrait des dossards est rapide et les consignes se résument à une clé de voiture par binôme, d’où la praticité d’avoir le parking tout près pour y déposer nos affaires et surtout pour les récupérer après la course.
Le village n’est pas très fourni, mais il y a une bonne ambiance dans le sas de départ.
Notre vague (n° 2 de 10h00), est appelée à se présenter pour l’échauffement. Cependant, il est difficile de se mouvoir car la zone de départ est trop petite par rapport au nombre de coureurs, de ce fait nous ne faisons que quelques mouvements et ne profitons pas vraiment de l’échauffement. De plus, il n’y a que le bas du corps qui est sollicité.
Au bout de 10 minutes, le départ est lancé et c’est parti pour 8 km et 30 obstacles !
La course
Nous avons à peine le temps de faire quelques petites foulées que ça ralentit, sans raison particulière, juste un nombre trop important de participants qui provoque un bouchon et nous oblige à marcher au pas. Dès le départ, ça casse le rythme et l’enthousiasme ☹
Il faudrait faire des vagues plus petites, quitte à en prévoir plus et les espacer de 15 minutes (au lieu de 30 minutes actuellement).
Nous arrivons donc en masse aux premiers obstacles : chemin de pneus, grosses bottes de paille à franchir x3, traversée de lac avec une eau bien moins froide que dans nos souvenirs. A ce moment, nous en profitons pour doubler une bonne partie des coureurs de notre vague. A noter qu’il n’y a pas pied dans ce lac, mais des Maîtres Nageurs Sauveteurs sont présents avec leurs planches pour aider les participants qui ne savent pas nager ou qui ont peur de l’eau.
Nous arrivons à trouver un rythme plus correct, bien que les chemins étroits en forêt ne nous permettent pas de dépasser pendant un moment, puis nous traversons une toile d’araignée et passons rapidement un filet vertical, notre « expertise » des passages d’obstacles nous donnant un avantage de rapidité et nous permettant de repartir plus vite.
Un porté de bûches nous attend, elles sont trop légères et la boucle de course est vite faite.
Arrive ensuite une succession de plein d’obstacles, rarement vu sur une course, sans vraiment de difficulté mais qui permet de faire monter un peu le cardio si on les enchaîne à bon rythme : Monkey Bars, plusieurs dessus-dessous, tunnel, franchissement de murets et de poutres, plusieurs petites fosses, traversée d’un décor en forme de château fort. Bon ensemble, on a aimé ☺
Nous escaladons une pyramide de paille, faisons un arrêt très court au ravito de mi-parcours (bah oui, le trafic est fluide depuis notre échappée, on ne veut pas se faire rattraper, lol) et c’est la mythique traversée du château à l’aveugle, en effet fumée et lumières multicolores accompagnent ce passage où nous devons suivre une ligne de vie.
Après être passés sur une sorte de pont suspendu entre deux bottes de paille, nous glissons sur un toboggan avec un atterrissage dans une sorte de marécage à l’odeur nauséabonde, ahah ! Tu vois ce moment où tu espères garder la tête hors de l’eau ? C’est ce moment là !
Nous enchaînons sur un passage d’eau, une montée de (petit) talus avec corde, puis découvrons un terrain entièrement dédié à la boue avec des fosses d’eau boueuse x5 ou 6, autant de buttes de terre, puis de nouveau des fosses et des buttes dont une assez haute, puis une dernière traversée d’eau vaseuse, on adhère à 100 % !! ☺ Vous pouvez d’ailleurs voir une vue à 360° de cette partie sur notre vidéo.
Les obstacles suivants se présentent rapidement à nous : ramping dans une tranchée sous une bâche, tubes toboggans avec arrivée dans l’eau boueuse, ramping sous filet, structure pyramidale en bois assez haute (une des nouveautés par rapport à la deuxième édition à laquelle nous avions participé).
Nous grimpons sur un mur qui redescend en rampe de glissade et atterrissons dans l’eau vaseuse où nous nous enfonçons.
La fin de la course approche déjà (?), nous pouvons voir au loin l’arrivée. Il nous reste à franchir un wall, puis à enjamber une succession de bouées dans le lac avant de monter sur le Water Jump… c’est assez impressionnant lorsqu’on est assis là-haut, la glissade est rapide et le « plongeon » dans l’eau est un peu violent, grosse sensation à en voir nos têtes en refaisant surface, ahahah !
Les carrés et tapis flottants sur l’autre portion du lac ne flottent vraiment, ce qui est dommage, car nous avons testé ce type d’obstacle récemment et c’est très marrant (et pas si facile) à traverser lorsque les carrés flottent bien.
Un dernier mur incliné bien trempé donc glissant et un jeté de couleurs pour rappeler le Déficolor (autre évènement organisé par DEFINATURE) et nous parcourons les quelques mètres qui nous sépare de la Finish line.
Une arrivée sans grande ambiance, pas de musique, pas de speaker, pas de photographe, ça manque pour finir en beauté. Heureusement les animatrices du partenaire Red Bull sont là pour nous féliciter et nous offrir des boissons.
Le ravito de fin est complet : morceaux barres de céréales au chocolat, pomme, bouteille d’eau, biscuits…
Nous récupérons nos t-shirts (techniques) Finishers, avec la bonne surprise d’avoir une coupe femme et une coupe homme, le bémol étant qu’il n’y a pas de taille S pour les hommes ☹
Nous récupérons notre clé de voiture rapidement et allons nous changer, le dernier obstacle : attraper le TGV pour rentrer sur Paris, ahah !
Le bilan
Nous avons passé un bon moment au Définator et notons une belle amélioration de la course. Il ne manque pas grand chose pour que celle-ci soit bien équilibrée, peut-être ajouter quelques épreuves de force.
Une édition unique à l’année qui vaut le coup de faire le détour, en nette progression et qui peut certainement progresser encore.
Bravo aux orgas, nous vous souhaitons une belle réussite pour la 6è édition ☺
Les points positifs :
- grand parking, bien organisé, tout près du village
- nouveaux obstacles et structures sympas
- mixité des obstacles
- terrains et décors variés
- beaucoup de boue et d’eau
- très bon balisage
- bénévoles motivés et sympas
- douches à disposition sous une tente
- coupe homme et coupe femme pour les t-shirts Finisher
Les points à améliorer :
- toilettes non indiquées
- trop de coureurs par vague
- zone de départ trop petite, on ne peut pas faire l’échauffement correctement
- bouchons dès le départ et sur plus d’un kilomètre
- tracé de 6,5 km au lieu des 8 km annoncés
- arrivée monotone, pas d’ambiance
- pas de t-shirts en taille S pour les hommes
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