Dimanche 08 avril a eu lieu la seconde édition de la course à obstacles Le Choc des Licornes, à l’Hippodrome d’Amiens (80). Ayant participé en septembre 2017 à la première édition et nous y étant beaucoup amusés, nous voulions venir voir l’évolution et les améliorations/nouveautés de la course, surtout que sur sa page Facebook, la Licorne annonçait des surprises… et nous on aime ça ! Notre équipe est composée de trois femmes et un homme.

L’avant-course

Comme lors de la précédente édition, pas de soucis pour trouver une place sur le parking mis à disposition des participants, nos sacs sont contrôlés à l’entrée de l’Hippodrome et le retrait des bracelets aux couleurs des différentes vagues est fluide. L’entrée est gratuite pour les accompagnants qui doivent également retirer un ticket pour accéder au village de la course.

A quelques pas, les consignes ont été installées dans des box à chevaux ; gratuites, pratiques et spacieuses, mais mal situées, car dès notre arrivée sur une course, nous ne déposons pas de suite nos affaires, surtout si nous arrivons en avance. Nous allons d’abord faire un tour sur le village avant de ranger tout ce qui n’ira pas prendre un bain de boue avec nous.

Nous croisons Carole, l’une des organisatrices, ainsi que Fabrice, le speaker, qui nous reconnaît et nous propose de faire quelques photos. Derniers préparatifs et maquillages de guerre, et nous retournons déposer nos sacs aux consignes. Nous croisons alors des coureuses qui sont venues faire la course grâce à notre vidéo de la première édition (#contents), puis nous filons vers la zone de départ où nous participons à un petit échauffement dynamique. Et c’est parti pour 5 km et 33 obstacles !

La course

A l’instar de la précédente édition, bien que le parcours ait légèrement changé, afin de diluer le flot de coureurs, nous commençons par une grande boucle de course (environ 700 mètres) comportant seulement un obstacle, une haie qui malheureusement ne cesse de tomber sur les participants. Le deuxième obstacle, un mur de bottes de paille, créé déjà un bouchon, ce qui casse un peu le rythme de début de course.

Une fois franchi pour notre équipe, nous en profitons pour « envoyer un peu » et passer les obstacles suivants plus rapidement : d’autres de bottes de paille, un ramping dans la mousse, une succession de passages par-dessus des gros rouleaux en béton, un chemin de pneus.

Arrive ensuite le premier saut dans l’eau boueuse, un peu fraîche, mais il fait chaud donc ça fait du bien. Nous sommes sur la partie centrale de l’Hippodrome et les obstacles sont assez concentrés, nous enchaînons avec un port de sac, un ramping, de nouveau les rouleaux de béton mais cette fois nous passons à l’intérieur. Petit zigzag de course, puis nous franchissons des hautes haies en bois et nous jetons à nouveau à l’eau !

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Un wall assez glissant a raison de plusieurs participants, notre Capitaine aide les filles de la team à passer et franchi le mur avec brio. Petit bouchon juste derrière celui-ci, nous attendons que les bénévoles finissent d’attacher plusieurs lignes de coureurs au niveau des mollets, nous pensons à cet instant que c’est l’obstacle suivant : courir attaché. Sauf qu’au moment où nous nous mettons en place pour être scotchés, les bénévoles nous indiquent que c’est une pénalité pour celles et ceux qui n’ont pas réussi à passer le mur… il aurait été cool de nous le dire avant ! Ou de mettre un panneau, ou encore un signaleur qui aurait fait la « circulation ».

Nous repartons donc rapidement, rampons dans la boue sous une bâche et arrivons sur une zone au balisage pas très clair, mais surtout avec une phase de course d’environ 1 km comportant un seul obstacle. Sur une distance de 5km et avec plus de 30 obstacles annoncés, nous nous attendions à une meilleure répartition des obstacles.

De plus, nous aurions dû faire une boucle en sauts en sac [que nous avions vu en arrivant sur le village], mais arrivés au virage concerné, des bénévoles nous annoncent qu’il n’y a plus de sacs poubelle O.o

Petit conseil aux organisateurs : prenez plutôt des sacs en toile de jute qui sont moins fragiles, mais surtout réutilisables !

Nous passons une fois de plus dans les rouleaux en béton (un peu redondant), puis sur une passerelle et enjambons une lignée de sandow avant d’arriver devant la triple poutre d’équilibre… qui est condamnée, dommage car elle fait partie des obstacles intéressants.

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Nous traversons une longue toile d’araignée, puis descendons dans la rivière où nous retrouvons des bénévoles motivés pour nous en mettre « plein la poire » comme dirait mon Capitaine. Cela se transforme vite en bataille d’eau entre les bénévoles et notre team !

Les derniers obstacles s’enchaînent rapidement : filet vertical, encore du sandow, des bottes de paille, remontée de rivière sur l’autre berge, le fameux tas de fumier et son odeur qui ne vous lâche plus pendant 3 jours, ahah ! Le toboggan tant attendu et pour finir un dernier bac d’eau.

Nous courons vers la finish line, mais nous faisons stopper par la structure de rinçage avant de pouvoir passer sous l’arche d’arrivée… il faudra revoir son emplacement, qui était bien moins gênant et ne cassait pas autant l’arrivée lors de la précédente édition.

Un ravitaillement de fin nous propose compote à boire, barre de céréales, pâtes de fruit et eau. C’est très bien d’avoir tenu compte des remarques de la dernière fois. Pas de ravito de mi-parcours par contre, mais celui-ci n’est pas indispensable sur une petite distance, sauf en cas de chaleur où juste un verre d’eau est idéal pour s’hydrater, surtout pour les marcheurs et débutants, qui seront plus longtemps sur le parcours.

Un t-shirt, le même que l’édition 2017, nous est offert. Une déception pour les participants, il est en effet plus que rare d’avoir 2 fois les mêmes cadeaux finisher d’une année sur l’autre !

Il est possible de refaire un tour, l’enthousiasme n’est pas aussi grand qu’en septembre, mais deux d’entre nous décident de repartir pour profiter un peu plus longtemps de la course.

Le bilan

Nous pensions voir des nouveautés sur cette nouvelle édition, tant autour du thème de la Licorne qu’au niveau des obstacles, mais notre ressenti est cette fois plus mitigé, à cause de quelques points négatifs qui n’existaient pas auparavant : suppression d’obstacles dès les premières vagues du matin, parcours moins bien équilibré entre phases de course et passages d’obstacles, obstacles moins variés et répétitifs.

D’ailleurs, à quoi correspondaient les surprises annoncées ? Avec le nombre de courses à obstacles existantes à ce jour, il faut mettre en place les moyens de fidéliser et de surprendre les participants pour s’assurer leur retour régulier sur l’édition.

Cela étant dit, Le Choc des Licornes reste une course accessible à tous, idéale pour les débutants, sur un site atypique et dans la bonne ambiance des petites courses !

Les points positifs :

  • l’ambiance des petites courses
    l’originalité du site (l’Hippodrome)
    – un nombre de coureurs corrects par vague et un espacement entre les départs qui évitent les bouchons
    – la signalétique améliorée sur le village
    – la possibilité de faire une deuxième fois la course
    – les activités gratuites proposées sur le village
    – les consignes/vestiaires/douches/toilettes à disposition
    – le t-shirt Finisher (bien qu’il soit identique à la première édition)

Les points à améliorer :

  • on le redit, mais il faut jouer à fond sur le thème
    – mieux équilibrer les obstacles entre agilité, force et structures
    – mieux répartir les obstacles sur le parcours afin d’éviter les phases de course trop longues (les premiers 700 mètres fluidifiant suffisamment)
    – la pénalité au niveau du passage du mur très mal expliquée
    – l’obstacle de la course en sac supprimé car plus de sacs poubelle à dispo et pas de substitut proposé
    – le rinçage de fin à remettre après l’arche d’arrivée (comme pour la première édition)

Retrouvez dès maintenant notre vidéo et nos photos du Choc des Licornes 2018 sur notre page Facebook : Parcours Sportif

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