Dimanche 1er octobre a eu lieu la première édition de la course à obstacles La Souille Briarde, à Coulommiers (77).
 Organisée par les Sapeurs-Pompiers (de Coulommiers), cette course de 9 km, 25 obstacles et non chronométrée, s’annonçait intéressante de par les structures proposées. En effet, nous pouvions suivre l’évolution de leur construction sur le site, puisqu’elles ont été fabriquées et testées par la caserne.

N’oublions pas de souligner que 50 % des bénéfices de la course sont reversés à l’œuvre des Pupilles des Sapeurs Pompiers.

Notre équipe est composée de deux femmes et deux hommes.

L’avant-course

Pas de soucis pour trouver une place de parking, puis le village de la Souille Briarde où nous découvrons différents stands de partenaires.
Le retrait des dossards est rapide, nous y récupérons un grand sac poubelle pour les consignes et un t-shirt technique.
Des vestiaires et toilettes sont à disposition pour finir de se préparer avant le départ. Nous déposons nos sacs aux consignes gratuites, un peu petites, mais nous ne sommes pas nombreux à ce moment. Puis nous entendons l’appel de notre vague pour l’échauffement.
Une fois dans le sas, l’échauffement a un peu de mal à démarrer, la musique est timide, mais c’est sans compter sur les participants et les coachs, qui mettent leur énergie pour faire monter l’ambiance.
Après quelques minutes, nous nous avançons vers l’arche de départ… où nous patientons en attendant le compte à rebours, puis le départ est lancé, vague n° 10 de 12h15 !

La course

Et c’est parti pour 9 km et 25 obstacles, dont le premier est une butte de pneus. Dès le deuxième, nous tombons sur une épreuve originale : le radeau, nous devons traverser une rivière sur un radeau composé de planches de bois et de gros bidons qui le font flotter. Tels de vrais moussaillons, nous prenons un vrai plaisir dès ce début de course !

Nous passons dans des tubes très étroits avec un fond d’eau, nous tortillons sous un ramping électrique et traversons un pont de singe où le staff prend un malin plaisir à faire chavirer les participants pour provoquer de belles cascades, dont l’une de nos coéquipière sera victime, ahah voilà un beau ralenti pour la vidéo.

Nous arrivons ensuite sur un terrain bien exploité pour l’occasion, avec des buttes de boue plutôt haute et bien glissantes, et des descentes dignes de vrais toboggans, franchissons un mur de pneus – obstacle inédit faisant partie des structures construites par les Sapeurs-Pompiers – qui nous a bien plu.
De nouveau des montagnes de boue à escalader avec ou sans l’aide de cordes, puis nous passons par-dessus des cylindres fixés à différentes hauteurs, de quoi finir la tête la première dans l’eau boueuse.

L’obstacle suivant fait notre fierté au vu des nombreuses chutes des participants devant nous, il est constitué de cubes flottants et le principe est de traverser le cours d’eau en marchant/courant dessus, on adhère à 100%.

Tout s’enchaîne rapidement, pas de bouchons, le parcours est fluide, le privilège des « petites » courses !
Pyramide de bottes de paille, traversée de rivière avec corde, puis une palissade revêtant le logo de la Souille Briarde, haute mais faisable par tous, car construite avec des planches en quinconce qui permettent de prendre appui avec les pieds.

Un ramping sous un filet nous sépare de l’obstacle le plus long du monde, ahah… Nommé le chemin de fer, il nous entraîne effectivement sur des rails, nous courons pendant pas loin d’un kilomètre sur des voies désaffectées.
Puis arrive l’épreuve que nous avions aperçu à notre arrivée sur le village : des pneus suspendus sous un pont, obstacle inédit pour nous, qui donne du fil à retordre aux bras [note aux orgas : à conserver sans hésitation, c’est top 😉 ]

Arrive une succession de trois toiles d’araignée, chaque fois plus serrées et condensées, puis nous franchissons deux murs inclinés, pas bien hauts mais glissants.
La chicane enfumée est une sorte de ramping dans le noir le plus total et comme l’indique son nom il y a de la fumée (non toxique nous précise Mr le Pompier) sûrement un clin d’œil à leur quotidien. Nous découvrons la fenêtre PSSP dont le but est de lancer une corde en boule… difficile à décrire, mélange entre le rugby et le basket, regardez la vidéo, ce sera plus clair, ahahah !! En cas d’échec, 10 burpees, nous sommes deux a nous y coller. 

Les Pompiers ont le sens de l’humour et nous font porter des bidons remplis d’eau et parfumés à l’ail, quelle bonne odeur… nous avons comme l’impression que nous allons bientôt passer au grill 😉

A compter de ce moment, petit problème de balisage et pas de signaleur, nous doutons un instant du tracé à suivre et devons avancer quelques mètres avant d’apercevoir la suite de la rubalise. Nous nous rendons également compte qu’il n’y a plus de bénévoles sur les derniers obstacles. 
[Règle n° 1 : toujours avoir un bénévole/orga/staff sur chaque obstacle en cas de problème/chute/blessure d’un coureur].

Une nouvelle pyramide de paille, un ramping sous bâche façon labyrinthe entre des petites bottes de paille, une poutre d’équilibre et un mur à franchir avec ou sans l’aide de la corde complètent les 25 obstacles avant de courir quelques dizaines de mètres vers l’arrivée.

Arrivée à revoir, c’est peut-être le bémol de la course, ce qui est dommage car la dernière impression reste longtemps en tête. Pas d’arche d’arrivée, ce qui n’est pas grave en soi car il y a un camion de pompier, sauf que la sirène retentit un peu tardivement pour nous accueillir. Il aurait été sympa de passer, par exemple, entre deux camions avec la sirène pour marquer la finish line toujours atteinte avec fierté par les coureurs. 
Pas de ravito de fin, peu d’ambiance, nous nous mélangeons directement avec la foule… avant d’aller faire notre photo Finisher.

La récupération de nos affaires est compliquée et prend un temps fou, il serait opportun de faire un côté « dépôt de sacs » et un côté « retrait des sacs », plus pratique pour le staff ainsi que pour les participants.
Nous partons nous changer dans les vestiaires (hommes et femmes séparés) et la bonne surprise est la douche chaude en intérieur, rare sur les courses à obstacles.

Une fois propres… ou presque ☺ et au sec, les estomacs nous entrainent au stand pour manger, sauf qu’il n’y a plus rien à consommer, sans doute l’organisation a-t-elle été prise au dépourvu du nombre total de personnes présentes (coureurs + accompagnateurs). Nous nous rabattons donc sur le présentoir d’un boulanger pour acheter des crêpes.

Le bilan

Une première édition réussie, qui a affiché complet avec plus de 1000 participants !

Une course très fun, pleine de boue, avec déjà de bons obstacles et un bon équilibre bras et jambes, qui reste accessible à tous. Les quelques petites erreurs, qui seront sûrement corrigées dès l’an prochain, n’ont pas gâché le plaisir qu’a pris notre équipe tout au long de la course.
Merci et un grand bravo aux organisateurs !

Les points positifs

les obstacles originaux et inédits
les structures construites par les Pompiers
la boue à profusion
le nombre de photographes
les consignes gratuites
les vestiaires/douches chaudes/toilettes à disposition

Les points à améliorer

l’ambiance sur le village au départ
le balisage du parcours
le manque de bénévoles sur les deux derniers kilomètres
l’arrivée

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