3e édition de la D-Day Race à Courseulles-sur-Mer, sur la plage de Juno Beach, et 3e participation pour notre équipe.

En plus de la distance habituelle de 15km/35+ obstacles, la D-Day offrait la possibilité de se tester sur un format plus court de 5km/20 obstacles. Notre team de 8 participants s’est donc scindée en deux équipes pour être présente sur les deux formats : 3 hommes & 2 femmes pour la 15km et 3 hommes pour la 5km.

Le 5 kilomètres en vidéo

Le 15 kilomètres en vidéo

Samedi 25 mars – Arrivée à Courseulles-sur-Mer

Beau soleil annoncé pour ce week-end de reprise de course à obstacles, mais une fois en approche de la côte, c’est surtout un vent de dingue et froid qui nous accueille.
Nous en profitons d’être arrivés tôt sur place pour aller voir le premier départ plage du samedi et encourager les participants.

Le temps de retrouver le reste de l’équipe et de désembourber la voiture (notre premier obstacle du week-end ☺), et nous allons retirer nos dossards et t-shirts, retrait très fluide comme d’habitude.

Une petite balade sur la plage en fin de journée nous montre une forte houle en mer et le vent provoque des petites tempêtes de sable, ça promet pour le lendemain !

Dimanche 26 mars – la course

Départ bateau prévu pour notre équipe 15km à 9h30, nous sommes prêts à en découdre !

Malheureusement, en chemin, l’annonce tombe sur la page Facebook de la D-Day Race que les départs bateaux sont annulés pour des raisons de sécurité, la mer demeure trop agitée, les autorités maritimes n’autorisent pas les zodiacs à nous débarquer.
Evidemment, petite déception, surtout pour ceux de l’équipe qui n’ont jamais vécu ce « débarquement », mais nous sommes ravis de voir que les organisateurs prennent très au sérieux la sécurité des participants.

Et il faut dire qu’on s’en doutait un peu au vu de la météo la veille.

Cette nouvelle n’entache en rien notre motivation et de notre bonne humeur, nous arrivons dans la zone de départ sous les appels au micro du speaker Steve Kondo qui « affiche » notre retard – et oui, on ne citera pas de nom mais Doudou nous a mis en retard et nous avons raté l’échauffement, nous voici donc directement dans le sas de départ.

Le compte à rebours est lancé pour notre vague… 3… 2… 1… et c’est parti pour 15km et plus de 35 obstacles !
Les premiers arrivent d’ailleurs très rapidement, port d’un sac sur la plage, saut d’un bunker, traversée de bunkers dont un dans le noir, puis franchissement d’un autre bunker en devant grimper dessus puis redescendre par une sorte d’espalier.

Nous arrivons au pied de la Croix de Lorraine, symbole historique, où nous attendent plusieurs officiers de la Marine Nationale qui nous « ordonnent » (Chef, oui Chef !) de faire 5 burpees.

Nous repartons rapidement et devons monter avec un peu d’élan en haut d’un nouveau bunker, nous profitons de la vue et voyons que la mer est toujours en colère.

Après un petit moment de course, nous tombons de nouveaux sur des officiers qui nous font enchaîner 10 pompes avec un comptage très spécial (on découvrira d’ailleurs à cet instant que notre Capitaine d’équipe a dû apprendre à compter avec eux, ahah !), nous sautons ensuite dans une rivière de vase noire, moment très sympa façon balnéo/bain de boue, et devons refaire 10 pompes en remontant sur la terre ferme.

Quitte à se rouler dans la boue, nous continuons avec un petit ramping sous des barrières et reprenons notre course.

Nous arrivons alors dans un sentier boisé avec une longue toile d’araignée (sandow), puis tout s’enchaîne très vite : butes et bacs de vase, traversée de rivière, port de bûche, petit entrainement au combat avec des officiers de la Marine Nationale et montée de talus avec une toile d’araignée à traverser.

Nous arrivons sur un morceau de parcours inconnu des précédentes éditons, une partie trail vraiment sympa de quelques kilomètres dans un superbe paysage, dont un passage en forêt avec des arches de branchages. Les obstacles naturels sont très présents et c’est reparti pour monter puis descendre un talus avec ou sans l’aide des cordes à disposition, nos chaussures de trail accrochent bien, pas de difficultés pour nous ! Nous passons encore dans des rivières, l’eau est plutôt bonne finalement cette année ☺ et nous franchissons un grand mur encadré par des officiers qui ne manquent pas de proposer leur aide aux participants qui en ont besoin.

C’est à ce moment qu’on aperçoit le ravitaillement avec de l’eau, des fruits frais et secs, de la soupe chaude (une première à mi-parcours) et nous reprenons notre rythme car il nous reste encore un peu moins de 7km à parcourir. Nous arrivons sur un terrain de cross et devons courir (ou ramper au choix, ahah !) dans des côtes et cela par quatre fois, parce qu’une seule ce n’est pas marrant. Il y a des spectateurs qui encouragent les coureurs pendant cette épreuve et c’est très plaisant, ça donne la patate !

Une grande ligne droite à travers champs nous amène au saut au-dessus du feu, puis dans un labyrinthe de paille (encore plus élaboré que l’an dernier), reprise de course avant de descendre un talus un peu raide à l’aide d’une corde et de traverser une nouvelle rivière.

Un obstacle surprise (découvrez-le dans notre vidéo), la cage à ballons, encore 15 pompes avec les officiers de la Marine Nationale – ils veulent nous épuiser, mais ça ne fonctionnera pas, nous sommes à fond là – des tubes pour accéder à un autre obstacle surprise (et oui les gens, il faut vraiment regarder la vidéo ☺) et nous sautons d’un ponton pour rejoindre la plage.

Petite course dans le sable, puis nous rampons sous les Hérissons Tchèques, avant d’attaquer les monkey bars où les bénévoles réclament même des tractions sur la dernière barre, encore quelques pompes parce qu’on n’en a pas eu assez, passage des Dents du Dragon puis ramping de 95 mètres dans le sable.

Nous savons que l’arrivée n’est plus très loin, nous venons de croiser le panneau kilométrique du 14e km. C’est donc avec force et envie que nous franchissons les multiples obstacles du dernier kilomètre : le mur en pierre de la berge, slalom entre plage et montée de muret, grande structure en bois avec monkey bars et comme on est des fous, on revient en arrière pour passer également la 2e structure avec les tuyaux, on est comme ça nous ☺

Les Portes Belges se dressent devant nous, pas de soucis pour les franchir, un dernier petit saut dans la boue assez fun avec des tapis (comme les enfants à la piscine, vous voyez l’image ?), le Quarter plutôt glissant puis le dernier mur à franchir et encore une petite série de pompes avec les officiers de la Marine Nationale.

La finish line n’attend plus que nous, mais avant ça, nous nous faisons « rincer » par les Pompiers avec des lances à incendie, très efficace, on finit presque propre ! Fin de la course avec un speaker qui met l’ambiance et des spectateurs qui applaudissent, remise de nos médailles bien méritées et direction le ravitaillement de fin.

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Nous arrivons trop tard pour voir le départ de notre seconde équipe qui s’est lancée sur la 5km et 20 obstacles. Nous nous mettons au sec et reprenons le tracé à l’envers afin de les retrouver sur le parcours.

Nos trois équipiers ont le sourire aux lèvres et passent brillamment les derniers obstacles ainsi que la finish line sous une salve d’applaudissements dont les nôtres ☺

5km ont finalement été trop peu, ils auraient bien continué un peu, bon bah 15km l’an prochain les gars ?!

Le bilan

Un bilan très positif et unanime de notre équipe pour cette 3e édition, même sans le départ bateau.

Un parcours différent des précédentes années, ce qui est vraiment bien pour celles et ceux qui ont participé aux deux premières éditions.

Un bon équilibre entre les différents terrains et les obstacles, les séries de pompes ajoutées avant ou après les obstacles permettant de solliciter un peu plus les bras.

Un grand merci aux organisateurs, aux bénévoles et aux officiers de la Marine Nationale !

Le contexte historique de la D-Day Race nous permet de nous dépasser en mémoire des soldats et c’est important pour nous de participer à ce type d’évènement.

Le petit plus qui donne la pêche : des bénévoles et des coureurs nous ont interpelé tout au long du parcours, car ils nous ont reconnu et nous ont remercié pour nos vidéos de courses, ça fait super plaisir ! ☺ C’est aussi pour des moments comme ceux-là que l’on partage nos expériences au travers de nos récits et vidéos.
Retrouvez dès maintenant nos deux vidéos et nos photos de la D-Day Race 2017 sur notre page Facebook : Parcours Sportif

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