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1 200 participants étaient réunis samedi 7 novembre pour la toute première Istery Bask urbaine dans les rues de Bayonne. Bruno Faget nous fait la joie de partager le compte-rendu de sa course.
→ Les photographies de l’événement.

Fan de la première heure des courses à obstacles Istery Bask (Socoa et Gourette), j’avais hâte de découvrir leur dernier bébé l’Istery Bask de Bayonne. Organisée le samedi 7 novembre sous deux formats, un de 12 km et un de 6 km, elle promettait de nous faire visiter Bayonne de jour comme de nuit.

Ces courses n’étant pas chronométrées, nous étions là pour le fun : déguisement de rigueur ! Après avoir récupéré nos dossards au bar de l’Aviron Bayonnais (teeshirt et bon pour une bière… pardon une boisson comprise), nous nous dirigeons vers le stade Jean Dauger où nous attend le groupe de rock basque Garrincha Gang en live pour donner le départ des différentes vagues sur des airs endiablés. Puisque le thème de cette première édition est Moustache Gracias, pour le soutien de la Ligue Contre le Cancer 64, nous arborons tous fièrement une moustache plus ou moins naturelle et la photo d’avant course pour la réalisation d’un trombinoscope géant est obligatoire.

Chauffés à blanc par une musique festive, nous prenons le départ à 17 h de la vague 1. Il fait encore jour mais nous savons que nous allons finir de nuit. Nous attaquons par des casse-pattes sur les remparts de Bayonne… Quelques buses, filets, palissades, cordes… Nous continuons par la traversée des plus belles peñas souterraines de la ville. Dans l’une, un photographe nous attend, dans l’autre un ravitaillement avec de la sangria…

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Nous arrivons dans le petit Bayonne (quartier commerçant, piéton et festif de la ville). Les passants nous regardent avec de grands yeux tout en nous applaudissant le sourire aux lèvres. Nous faisons une pause devant un célèbre chocolatier de la ville qui en guise de ravitaillement nous propose de tremper des petits sablés dans de grands saladiers de chocolat, un délice ! Nous poursuivons notre course du chocolat plein les doigts pour devoir, au prochain obstacle, choisir entre faire une roue ou passer sur une highline (je n’ai aucun sens de l’équilibre). Nous continuons en longeant les berges de l’Adour où une équipe de CrossFit sadique nous fait faire quelques burpees, du gainage, renverser (à l’aller) et porter (au retour) des pneus de tracteur sur une bonne vingtaine de mètres. Les coureurs rigolent beaucoup moins à cet instant.

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Nous traversons plusieurs ponts, grimpons, sautons, rampons tout en contemplant le soleil qui se couche sur la ville. Les couleurs sont magnifiques. Nous revoilà sur les remparts, dans le petit Bayonne, dans les peñas, on monte, on descend… Quand soudain : initiation à la force basque ! Heu… Sac de 80kg sur le dos, pierres rondes de 34, 64, 80 (je ne sais même plus) à monter sur l’épaule, marcher avec des pots à lait de 50 kg à chaque bras sur quelques très longs mètres, lever une charrette de 200kg… Aïe ! ! ! Une nouvelle highline arrive alors que les gambettes flageoles encore de l’effort fourni précédemment.

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Au détour d’une rue piétonne… Course de trottinettes ou petits vélos (très très petits) en côte avec des chutes à l’arrière pour le bonheur des passants spectateurs. Ah, le ventriglisse arrive : bien pentu, bien savonneux avec une cassure au milieu permettant de décoller… terrible. Encore quelques obstacles plus classiques et nous sommes de retour au stade où nous attendent des rugbywomens, nous devons passer un drop, faire un plaquage et une montée en touche… C’est la grosse rigolade !

La course se termine, nous revenons au point de départ d’où les vagues continuent de partir en musique. Une fois la ligne d’arrivée franchie, on nous donne une verre et un mug collector, des bonbons et une boisson énergisante. Nous récupérons notre consigne dans les vestiaires et filons sous la douche… chaude. La bière… pardon… une boisson de notre choix, nous attend ! Une fois de plus cette Istery a été un pur bonheur. Ce fut une belle visite de Bayonne, une ville au patrimoine historique et culturel très riche.

Il nous tarde la prochaine dans la neige le 23 janvier à Gourette ! Ah j’oubliais… Ils sont forts ces basques !