Samedi 16 juin 2018 a eu lieu la deuxième édition de la Godzi-Race à Mazé (49).
Cette course à obstacles de 7 km et 25 obstacles est dédiée à 100% aux coureurs « loisirs », il n’y a pas de vague chronométrée, pas de compétition, cela est un réel parti pris de l’organisateur.
Et c’est environ 800 participants qui en ont pris le départ !
Notre équipe est composée d’une femme et deux hommes.
L’avant-course
Arrivant le matin même de région parisienne, nous nous sommes inscrits dans l’avant-dernière vague, nous nous attendons donc à un parcours bien gras et boueux (chouette). Une fois à Mazé, pas de difficulté pour trouver le parking, il faut marcher un peu pour atteindre le village mais nous sentons déjà l’ambiance des courses de Province qu’on apprécie tant !
Le retrait des bracelets de participation est très rapide et nous recevons un t-shirt technique. Les consignes ne conservant que les clés de voiture, nous grignotons un morceau et allons finir de nous préparer au parking pour laisser nos affaires dans les voitures. Une fois de retour sur le village, nous nous faisons interviewer par le speaker, l’ambiance générale est très conviviale et festive. La plupart des participants étant partis dans les vagues du matin, c’est avec une quarantaine de coureurs que nous faisons l’échauffement. Celui-ci ne dure que quelques minutes, mais il est dynamique et cardio.
14h00, le départ est lancé pour cette vague 9, c’est parti pour 7 km et 25 obstacles !
La course
Comme nous ne sommes pas nombreux, tout est fluide dès les premières minutes et les premiers obstacles sont franchis sans encombres : dessus-dessous, passage de pneus, benne d’eau froide. Nous sommes encadrés par des personnes du staff et/ou des bénévoles qui nous suivent en vélo sur le parcours, c’est assez rare pour le faire remarquer. Nous arrivons devant une structure où nous devons nous accroupir pour nous faufiler à l’intérieur et voir ce qui nous attend : un long ramping dans la boue et pas qu’un peu ! ! !
Nous traversons une rivière sur des palettes en bois soutenues par de gros flotteurs, elles sont glissantes et instables, ça promet quelques cascades (il y en a d’ailleurs une petite dans notre vidéo, mais chut…) ! Puis nous enchaînons avec une succession de pyramides de bottes de paille de différentes hauteurs, avant de franchir deux murs également de tailles différentes.
Les phases de course sont agréables et pas trop longues, les obstacles sont bien répartis sur le tracé. Le site est magnifique, nous courons sur des terrains variés et arrivons dans une zone très boueuse : passage dans une tranchée boueuse, muret à escalader à l’aide d’un petit filet, enchaînements de descentes dans un fossé plein de boue et de remontés de talus glissants. Nous arrivons au Monkey Bars avec les mains bien sales, mais cela ne nous empêche pas de les passer et de profiter d’en profiter plus que nécessaire sous les applaudissements de madame la bénévole, ce qui l’amuse beaucoup.
Nous en profitons pour remercier tous les bénévoles que nous avons croisé pour leur gentillesse et leur bonne humeur, nous avons pu échanger quelques mots, des rires et surtout beaucoup de convivialité.
Le ravitaillement de mi-parcours est le bienvenu, de l’eau, des quartiers d’oranges, des morceaux de bananes et ça repart ! Les obstacles s’enchaînent rapidement au vu de la fluidité du parcours : barres parallèles, port de bûches, ramping dans de gros tuyaux, poutre à bascule. Nous prenons de l’élan pour franchir un mur incliné sans corde et arrivons dans un bois, qui regorge d’obstacles naturels où nous alternons des minis phases de trails et des passages d’eau avec multiples pièges invisibles, nous nous amusons beaucoup !
Franchissement d’un filet vertical, de nouveau des passages d’eau dont un long marécage avec plein de branches obstruant le chemin et autres choses non identifiées qui se frottent à nos mollets, mouahah… ou pas !
Une fois sortis de celui-ci et après quelques minutes de course, c’est dans une grande tranchée pleine d’eau boueuse que nous nous jetons. Il faut monter une butte très glissante pour continuer, mais il est plus tentant de faire du toboggan et des batailles de boue, de vrais gosses.
L’obstacle suivant est un long mur transversal avec des prises et cales en bois dont il faut se servir pour rejoindre l’autre extrémité sans tomber à l’eau, un obstacle d’un niveau de difficulté plus élevé, apprécié des coureurs à obstacles plus aguerris. Viennent ensuite deux grandes « cheminées » formées par des pneus de tracteur, nous devons passer dans l’eau pour rejoindre le centre des pneus et les escalader. Un dernier petit plongeon dans la rivière et des jeunes bénévoles nous jettent de la poudre colorée.
Nous courons les quelques mètres restants et passons la finish line sous les félicitations du speaker qui met l’ambiance à l’arrivée. Nous recevons une belle médaille et avons droit à la photo officielle de Finisher, et ça c’est top ! Car ça se fait de moins en moins sur les courses à obstacles et c’est bien dommage.
Nous sommes presque déçus d’avoir déjà terminé la Godzi-Race, nous nous sommes vraiment éclatés tout au long du parcours. Nous allons récupérer les clés de voitures, puis profitons qu’il n’y ait pas trop de monde aux jets de rinçage à ce moment là, avant d’aller nous changer. Dernier détour par le village pour manger une petite glace, nous profitons de ne pas rentrer le soir même sur Paris pour prolonger cette belle journée.
Le bilan
Une très belle course, sur un site magnifique qui nous fait parcourir des terrains variés. Les obstacles sont de tous types, avec plus ou moins de difficulté, sans aucune pénalité puisque la Godzi-Race s’adresse à un large public. En effet, les organisateurs – qui font tous partis de l’association Haltère Ego – souhaitent garder une ambiance conviviale et familiale, ainsi que motiver des personnes qui ne sont pas forcément sportives à la base, mais souhaitent se dépasser et s’amuser en découvrant notre discipline.
Une belle mentalité, menée par Olivier, que nous sommes ravis d’avoir rencontré.
Un grand bravo à vous et vivement la prochaine édition !
Les points positifs :
- le rapport qualité/prix (20€)
- le site de la course
- la boue à profusion
- la diversité des obstacles
- la gentillesse et la bonne humeur des bénévoles
- l’ambiance générale sur le parcours
- les cadeaux Finisher : t-shirt et médaille
- les photos gratuites, dont la photo Finisher qu’on ne retrouve plus sur beaucoup de courses
Les points à améliorer :
- peu de toilettes, ainsi que de jets pour se rincer sur le village
- vu qu’il n’y a pas de ravito à l’arrivée, ajouter un fruit (par ex.) dans le pack coureur remis en fin de course, en plus du jus de fruit et de la barre de céréales
- si la course s’agrandit, penser à élargir ou doubler les obstacles (ex. les différents murs) car on ne peut pas passer à plusieurs en même temps
Retrouvez dès maintenant notre vidéo et nos photos de la Godzi-Race 2018 sur notre page Facebook : Parcours Sportif